15/09/2012
Fin d'été à Romilly
A Romilly les fleurs d'eupatoires sont maintenant fanées et les insectes refluent vers les asters
et les sauvageonnes qui fleurissent longtemps comme le séneçon jacobée ou plutôt peut-être Senecio aquaticus presque identique mais qui n'a pas de pointe noire sur les bractées des fleurs
tandis que d'autres se réfugient sur des feuilles :
La floraison de la consoude officinale s'épuise un peu et les fleurs commencent à penser à faire des graines :
Les fruits des fusains prennent peu à peu des couleurs :
Ceux du Cornus alba grossissent :
Et Viburnum opulus montre fièrement ses fruits maintenant bien rouges :
21:03 Publié dans flore locale, Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
14/09/2012
Hydrangea radiata
Hydrangea arborescens ssp radiata est originaire des zones montagneuses des Appalaches. De ce fait il est très rustique mais ne supporte pas très bien la chaleur et la sécheresse. Je l'ai planté dans une zone un peu ombragée à Veneux et je dois l'arroser souvent. Malgré cela il ne peut atteindre sa taille normale et s'effondre souvent. Je me précipite alors avec un arrosoir.
Les américains l'appellent Silverleaf Hydrangea. En effet ses feuilles sont vert sombre dessus, mais d'une couleur argentée très claire à leur face inférieure :
Ses inflorescences en corymbes durent très longtemps. Elles sont formées surtout de fleurs fertiles et de quelques fleurs stériles en périphérie. Elles apparaissent dès juin. Le 21 juin :
Le 14 juillet il est en pleine floraison :
Le 14 septembre il est en fin de floraison. Il a encore quelques fleurs stériles. Les fleurs fertiles ont perdu leurs pétales, il ne reste que les ovaires qui commencent à former des fruits. Quelques fleurs sont complètement fanées, grillées. C'est parce qu'il a eu soif.
23:19 Publié dans hydrangea | Lien permanent | Commentaires (0)
Zone de non-droit, cabanes, épaves et détritus
Dans cette zone humide protégée, il nous est interdit d'installer toute construction même légère, même un abri de jardin. Par "nous", j'entends les propriétaires dont le comportement est normal. D'ailleurs une telle construction serait rapidement volée ou vandalisée.
Mais il y a des exceptions. A quoi est due cette tolérance ? A quoi est due cette absence de dégradation ? Cette construction a été habitée longtemps par une famille. Elle n'est plus habitée depuis quelques mois, bien que quelques personnes y passent de temps en temps, et elle reste intacte. Rapport avec les voyous ??
Je n'ai pas mis les pieds sur le terrain, toutes les photos ont été prises depuis le chemin. C'est ce que je vois, et ce que tout le monde voit en passant sur le chemin.
Sur cette première photo on voit le chemin à l'extrême gauche. La route départementale est juste derrière la cabane et la voiture épave bleue, les arbres sont au bord de la route :
Les deux cabanes :
Le reste du terrain est occupé par deux épaves, mais il y en a eu davantage
et des détritus présents depuis plusieurs mois :
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13/09/2012
Verbena
J'aurais bien aimé avoir une verveine décorative dans mon jardin mais il faut trouver celle qui s'y plaira et ce n'est pas évident. Je vais vous en montrer 3, elles ont toutes ces caractéristiques : vivaces mais de courte durée de vie, croissance rapide avec floraison l'année du semis, semis spontanés abondants…quand le terrain leur plait.
Verbena bonariensis est sans doute la plus connue et c'est celle que j'ai essayée. C'est la moins rustique des trois mais bien protégée en hiver et grâce à ses semis spontanés, elle devrait réussir si le terrain lui plait. Et elle peut être cultivée en annuelle.
J'aurais aimé avoir une belle touffe comme au Grand Courtoiseau (climat plus continental, plus froid en hiver) :
A Paris, c'est déjà moins brillant. Les fleurs sont belles mais les touffes sont maigres :
Regardez, elle est plantée à côté de Verbena hastata. V.hastata plafonne normalement à 1m et V. bonariensis peut atteindre 2m et c'est pourtant la plus petite.
Je l'avais plantée à Romilly au printemps donc elle n'a souffert ni du froid ni de l'humidité. J'ai obtenu une floraison maigrichonne :
Je l'ai laissé grainer (photo du 21 novembre) :
Au printemps suivant il n'y avait ni les plantes d'origine ni de jeunes plantes, peut-être à cause de l'humidité l'hiver. J'en ai replanté, le résultat a été le même.
J'ai pu admirer Verbena rigida 'Polaris' au Clos du Coudray. Elle résiste à -10°. Elle est ravissante mais beaucoup plus petite. Je l'essaierai sans doute en bordure.
La forme type de Verbena rigida à Paris :
Mais surtout, j'espère beaucoup de Verbena hastata. Elle supporte -15° et probablement pire (Z4). Ce qui me fait croire en elle, c'est qu'elle aime l'humidité et ne s'offusquera donc pas de l'humidité en hiver du terrain de Romilly. Cette belle américaine des prairies humides donne tout l'été de magnifiques épis floraux dressés comme des chandelles. Elle attire papillons et abeilles et peut être utilisée en tisanes.
15:29 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (1)
12/09/2012
Le buis
Je n'aime pas le buis. C'est sans doute parce que je ne l'ai jamais rencontré à l'état naturel mais toujours affublé de tailles au carré ou plus fantaisistes en topiaires. Je n'aime pas cette façon de traiter le vivant comme des meubles.
On rencontre le plus souvent Buxus sempervirens
et sa variété horticole 'Suffruticosa', plus petite sans doute parce que ses tiges sont moins dressées avec des feuilles plus rondes :
Même taillé, je le trouve déjà plus intéressant parsemé des jolies fleurs de Calystegia sepium, le liseron des haies :
J'ai trouvé une jolie photo d'un buis "libre". C'est un bel arbuste au feuillage permanent et bien vert. Il serait magnifique couvert de liserons des haies si abondants à Romilly.
22:49 Publié dans flore locale, Plantes | Lien permanent | Commentaires (1)
Zone de non-droit, d'autres prédateurs
Prédateur, au sens figuré : personne qui abuse d'une autre personne plus vulnérable qu'elle. Les personnes vulnérables dans le cas qui nous intéresse, ce sont les propriétaires de petits terrains qui n'ont pas les moyens de soutenir un procès long et difficile face à des individus durs et coriaces qui ont l'argent et probablement les soutiens nécessaires.
Connaissez-vous beaucoup de communes où on peut dégrader fortement un bien commun sans avoir à réparer les dégâts ? C'est pourtant le cas à Romilly sur Seine où lors des réunions de propriétaires on a parlé de la nécessité de réparer les chemins défoncés par les engins des exploitants forestiers. Il était question d'une cotisation qui m'a paru modique. Les seuls opposants m'ont paru être justement ceux qui font des dégâts. Je n'irai plus à ces réunions qui me coûtent plusieurs heures et 160km alors que ce n'est que du vent. On y parle beaucoup et il n'y a aucune suite.
Voici l'origine du problème : l'abattage et la replantation de quelques hectares, le transport du bois par de gros engins :
Les dégâts sont bien dus aux engins, ces traces n'ont pas été faites par de gentilles voitures :
Les photos sont prises juste devant mon terrain. Entre ma clôture et le chemin en dur, il y a une bande de terre enherbée. C'est de la bonne terre moelleuse à souhait, facile à défoncer. Lorsque j'ai acheté ce terrain, je me garais souvent dans cette zone. Une voiture n'y faisait aucun dégât. Mais un gros engin chargé de tonnes de bois !! Les engins circulent sur le chemin en dur, qu'ils ont cependant réussi à défoncer, mais arrivés à hauteur de mon terrain ils dévient vers la zone de terre pour reprendre le chemin aussitôt après :
Cette déviation hors du chemin n'a lieu que devant mon terrain et elle a lieu à chaque passage depuis des années. J'ai de multiples photos de traces fraiches datées par l'APN. Pourquoi moi ? Je ne connais pas ces gens, je ne leur ai jamais parlé, je n'ai jamais parlé d'eux jusqu'à aujourd'hui, je ne les ai jamais gênés en aucune façon.
Le bois est entassé sur d'autres terrains puis récupéré par des camions :
Ce camion obstruait bien sûr tout le chemin et j'ai dû attendre 35 minutes qu'il finisse son chargement. Lorsqu'il a vu que je photographiais, il est devenu agressif. Je suis vite rentrée dans ma voiture et il s'est calmé, comprenant qu'il ne pouvait rien faire. Il me suffisait de m'enfermer et de mettre le klaxon à fond, c'était à 20m de la route.
Le résultat : le chemin est tellement défoncé que même en roulant au pas et en essayant d'éviter les plus gros trous, c'est un vrai tape-cul. Et cela commence par le plus gros trou au ras de la route départementale.
Le résultat c'est aussi la formation de grandes flaques gardant l'eau de pluie, et c'est la cause de l'enfer de moustiques que j'ai vécu en août. Devant mon terrain :
Plus loin, dans un chemin en terre, à moins de 10m de mon terrain, complètement ravagé :
Une prochaine fois je vous parlerai de construction illicite avec casse de véhicules au bord de la route départementale.
11:16 Publié dans Romilly sur Seine | Lien permanent | Commentaires (1)
11/09/2012
Zanthoxylum alatum et coreanum
Zanthoxylum alatum (= planispinum, = armatum) n'est planté que depuis 1 an. Il mesure 70cm. Il est très jeune et commence seulement à former les ailettes caractéristiques de ses feuilles.
Zanthoxylum coreanum est celui dont je suis le plus fière puisque je l'ai semé le 28 décembre 2011. Il est plus rare que les autres dans la nature. Il serait très sensible aux gastéropodes qui peuvent même ronger son écorce quand il est jeune. Il sera donc longtemps élevé en pot sur une table inaccessible à ses prédateurs. Il est très rustique, sans doute jusqu'à -20°.
Ils ont fait leur apparition et ont été repiqués en pots individuels le 2 et le 7 juillet :
Le 9 septembre :
20:06 Publié dans fruitiers, zanthoxylum | Lien permanent | Commentaires (3)
10/09/2012
Zanthoxylum piperitum
Il a été planté en même temps que Zanthoxylum simulans mais il était beaucoup plus petit. L'an dernier il était en très bonne santé mais n'avait pas grandi. Sans doute prenait-il son temps pour s'installer.
Au printemps cette année sa taille n'avait pas beaucoup évolué. Le feuillage a démarré tardivement. Le 13 juin :
Le 30 juin il a tout son feuillage mais pour repérer sa taille, on voit qu'il ne dépasse pas en hauteur la graminée à droite :
Et en été il s'est brusquement mis à croitre alors qu'il n'a jamais été arrosé. Il atteint maintenant environ 1m40. Il est 2 fois plus haut que la graminée :
Il n'a pas encore fleuri mais j'ai bon espoir pour l'an prochain.
20:09 Publié dans fruitiers, zanthoxylum | Lien permanent | Commentaires (0)
Une zone de non-droit
Une zone de non-droit est un quartier où la police n'est que peu ou pas présente. Le fait que la police ne s'y rende pas y développe un sentiment d'impunité tel que la seule loi est celle de la jungle.
Une telle zone existe à Romilly sur Seine. C'est la zone des terrains non constructibles où se trouve mon terrain. Mais cette zone n'est pas due comme ailleurs aux difficultés pour la police d'y pénétrer. Cette zone est fabriquée par l'interdiction faite à la police d'y pénétrer.
Je vous parle tous les jours de belles plantes et d'une faune intéressante. Mais l'homme fait aussi partie de la nature. Je ne vous parlerai pas des humains "normaux", nous en sommes entourés tous les jours, heureusement. On connaît moins la fange de la société, les petits voyous minables. Une belle faune à étudier.
Je subis depuis des années des vols et des dégradations sur mon terrain mais ce que j'ai trouvé en arrivant hier dépasse l'entendement : le portail a disparu !!!
Avez-vous déjà vu, ou entendu parler du vol d'un portail de cette taille au bord d'une voie passante ? Cela a dû demander du temps, d'autant plus que les deux portes étaient solidaires à cause de la chaine qui nécessitait du matériel puissant pour être coupée.
Voici l'historique de ce portail. D'abord tel que je l'ai fait installer :
Une porte a été désaxée par le passage de gamins que je connais par dessus ce portail. Un jour un propriétaire d'un terrain situé beaucoup plus loin et que, de ce fait, je ne connaissais pas, s'est arrêté pour me dire qu'il avait vu ces enfants passer par-dessus le portail et qu'il en avait récupéré un âgé de 10 ans juste avant qu'il ne s'empale sur les piques au sommet. L'enfant lui a alors dit, comme justification, que je les autorisais à cueillir les tomates. C'est vrai, je les laissais cueillir toutes les tomates quand j'étais là mais je ne les ai jamais autorisés à venir les voler, surtout dans des conditions aussi acrobatiques.
Plus tard, toujours dans le but de passer ce portail, ils ont cassé la serrure. Désormais le portail était fermé par une chaine et un cadenas :
Enfin, pour améliorer l'aspect du portail, les engins des exploitants de bois l'ont souillé en déviant exprès hors du chemin au niveau de mon terrain de façon répétée pour ravager la zone enherbée. Il était inutile de nettoyer, cela se reproduisait sans cesse.
Que dois-je faire ? Vous pensez, il faut d'abord porter plainte. Mais non. Je ne perdrai pas du temps, avec risque d'augmenter mon stress, parce que cela est totalement inutile, inefficace. Mes voisins ont porté plainte il y a plusieurs mois. On leur a dit qu'on ne pouvait rien faire mais que la police passerait plus souvent. Je ne les ai jamais vus, vraiment jamais. Et il y a une bonne raison pour cela : il leur est interdit de venir dans le chemin. Et ça vous épate, non ?
Explications : lors de la dernière réunion des propriétaires de ces terrains, Monsieur le Maire nous a expliqué que la police n'a pas le droit d'y venir parce que c'est un chemin privé. Pour qu'ils viennent, il faudrait qu'un propriétaire les appelle. Mais il faut un motif pour les appeler, trouver un voleur. Je n'ai aucune chance de voir un voleur, ils ne viennent pas quand je suis là. Admettons que je passe à une heure imprévue et que j'en voie un. Je téléphone à la police. Mais le temps qu'ils arrivent il sera parti. A moins que je ne le maitrise. Avec mon 1m56, mes 55kg sans muscles et mon âge avancé, je ne maitriserais même pas un enfant. Si je tente de le photographier, je risque d'être passée à tabac.
Là où la police ne passera jamais, et ils en ont eu confirmation, ils peuvent prendre tout leur temps pour démonter un portail. Je ne remplacerai pas ce portail, je ne vais pas leur offrir un portail neuf. D'ailleurs un portail ne les empêche pas de voler.
Mais je ne suis pas la seule en cause. Ce chemin hors zone de police est à Romilly. Il fait suite à une petite rue habitée, je ne sais même pas où commence la zone de non-droit. Ils peuvent faire tout ce qu'ils veulent dans Romilly, il leur suffit de se réfugier rapidement dans cette zone hors sécurité et ils ne seront jamais pris. La ville entière va pouvoir se trouver en insécurité.
Mais les petits voyous minables ne sont pas les seuls à faire la loi dans ce quartier. Je vous montrerai d'autres situations étonnantes.
17:50 Publié dans Romilly sur Seine | Lien permanent | Commentaires (3)
Zanthoxylum simulans
Presque toutes les espèces de Zanthoxylum peuvent donner le poivre de Sichuan obtenu en pulvérisant la coque qui entoure la graine.
J'avais déjà Zanthoxylum simulans, piperitum et alatum. Mon tout petit dernier, c'est Zanthoxylum coreanum.
Voyons d'abord le plus grand, Zanthoxylum simulans, qui atteint maintenant 2m. C'est sa deuxième fructification.
05:46 Publié dans fruitiers, zanthoxylum | Lien permanent | Commentaires (0)
08/09/2012
Un repas de mouche-scorpion
La panorpe ou mouche scorpion dont je vous ai déjà parlé n'est pas une mouche et n'a du scorpion que l'aspect de l'abdomen du mâle recourbé vers l'avant. Elle est inoffensive et ne pique pas. Elle se nourrit de cadavres de petits animaux et de fruits.
Une feuille est tombée sur un carton. Une bestiole semble remuer dessus. C'est très petit et j'ai oublié mes lunettes indispensables de près à mon âge. Je reconnais une mouche scorpion femelle mais je n'arrive pas à comprendre ce qu'elle fait. J'ai même l'impression qu'elle est en détresse, souvent couchée sur le côté et elle ne s'envole pas alors que je l'approche de très près. Après l'avoir photographiée, je vais chercher une goutte d'eau sur un bout de papier car je crains que par une pareille sécheresse et une pareille chaleur elle n'ait soif. C'est la goutte d'eau que vous verrez sur les dernières photos. Mais cela l'a fait s'envoler avec vivacité.
Comme souvent ce sont les photos qui vont tout m'expliquer :
Elle s'est envolée, il reste la bestiole qu'elle consommait :
C'est sans doute une Panorpa vulgaris, les taches noires sur les ailes sont nombreuses :
Voici une Panorpa communis mâle, les taches sombres sont limitées à une bande transversale et une tache au bout de l'aile :
21:51 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0)
07/09/2012
Lippia dulcis
Je ne l'aurais sans doute jamais achetée parce qu'elle est gélive. Mais elle m'a été donnée et elle est bien mignonne. Elle passera sa vie en pot pour être rentrée en cas de gel.
Lippia dulcis est une plante sucrante comme la stevia. Elle est interdite en France pour la consommation mais personne ne viendra vérifier si j'en croque une feuille. Mais elle était davantage utilisée comme plante médicinale par les Aztèques. Elle serait efficace contre la toux.
22:16 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
Araignée sans peur
La diversité des araignées à Romilly est remarquable. Je n'ai pas trouvé le nom de celle-ci. Toute aide est la bienvenue. Pour percer tous les mystères de la faune de ce terrain je devrais sans doute faire des études spécialisées es araignées.
J'en ai d'abord trouvé une sur mon pantalon alors que je folâtrais dans l'herbe. Elle n'était vraiment pas farouche. Je n'avais pas l'objectif macro et elle voulait sans cesse monter le long de ma jambe, se plaçant ainsi hors des possibilités de mise au point. Je la remettais au bas de ma jambe et elle remontait aussitôt, très rapide.
J'ai fini par la jeter dans l'herbe dans l'espoir de mieux la photographier et elle a vite disparu.
Environ 5 minutes plus tard, j'en ai trouvé une autre au bord du coffre de la voiture. Il y a de petites différences mais je crois que c'est la même espèce. Et aussi peu farouche.
Elle a d'abord fini de consommer sa proie.
Puis elle est descendue un peu mais ne s'est pas assez éloignée de l'ouverture du coffre. Dans son intérêt, j'ai fini par l'envoyer dans l'herbe.
Bravo Brigitte. C'est bien Meta segmentata. J'en ai trouvé une autre dans les herbes près du sol comme la première :
11:23 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (5)
06/09/2012
Sophia Renaissance
L'intérêt des rosiers, c'est qu'ils peuvent se passer d'arrosages. Mais beaucoup cessent de fleurir au milieu de l'été. Ils ont une floraison remontante mais pas continue.
Parmi mes rosiers, quelques uns font mon admiration parce que leur feuillage est parfaitement sain et leur floraison continue même au plus dur de l'été. Je pense aux rugosa comme 'Roseraie de l'Haÿ' qui, en plus, donne de beaux cynorrhodons
mais aussi 'Jacques Cartier'
ou 'Red Parfum'
Aussi sain, aussi sobre, aussi florifère, mais beaucoup plus grand, je voudrais vous parler d'un rosier qui me semble peu connu en France : 'Sophia Renaissance'. Ses fleurs au bout d'une très longue tige très solide peuvent être utilisées comme fleurs à couper.
06:43 Publié dans roses | Lien permanent | Commentaires (0)
05/09/2012
Achillea ptarmica
Voilà une ravissante sauvageonne que l'on trouve souvent sous une forme plus sophistiquée à fleurs doubles. Elle fleurit tout l'été. Son rhizome traçant la rend parfois envahissante mais ce n'est pas pour moi un défaut. Son vrai défaut : elle est sensible à l'oïdium.
Les fleurs externes ligulées sont des fleurs femelles, les minuscules fleurs du centre sont hermaphrodites.
00:34 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
04/09/2012
Tegenaria domestica
Elle se tenait derrière un tuyau dans la buanderie. J'ai eu un mouvement de recul devant sa taille et sa noirceur. C'était un simple réflexe parce que je ne m'attendais pas à la voir mais je sais qu'elle est totalement inoffensive. Même la peur de ceux qui craignent les araignées n'est rien à côté de sa peur.
Je pense que c'est une femelle parce qu'elle était très grande, sans doute 5cm en comptant les pattes, et aussi parce que l'extrémité de ses pédipalpes est fine. C'est pourtant la plus petite des tégénaires.
J'ai frôlé une de ses pattes dans l'espoir qu'elle se déplace un peu afin de mieux la photographier mais elle s'est instantanément laissé tomber derrière la machine à laver.
Pour mieux vous montrer la bestiole j'ai retrouvé des photos anciennes :
Le mâle a les pédipalpes élargis en gants de boxe :
Ce sont ses organes copulateurs. Pauvre mâle. D'abord pour approcher sa belle il doit tapoter sa toile selon un code précis. Si c'est mal fait il est aussitôt capturé. S'il parvient à ses fins, il sort rarement vivant de son acte d'amour. Mais la femelle prendra soin de ses petits pour finalement se faire bouffer par eux.
Mâle ou femelle, la tégénaire est souvent victime de l'autre araignée vue récemment, le pholque pourtant gracile.
Le monde des araignées est un monde de brutes.
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03/09/2012
Drôles de boutures
Je dois prochainement rencontrer un lecteur de mon blog pour un échange de plantes. Il aime les sureaux et j'ai tenté pour lui il y a 15 jours des boutures de Sambucus coreana et Sambucus tigranii qui sont pour moi les sureaux à grappes les plus beaux et les plus faciles à cultiver.
J'ai planté le 15 août 2 branchettes de Sambucus coreana et 3 branchettes de Sambucus tigranii. Elles ont aussitôt perdu toutes leurs feuilles. Mais voici ce que j'ai trouvé ce matin :
1 bouture de S. coreana :
et 2 boutures de S. tigranii :
La végétation a démarré sur des bourgeons axillaires. La surprise c'est qu'il y a des fleurs :
J'ai déjà eu la surprise d'une floraison sur une bouture d'un sureau de la section sureaux noirs, Sambucus palmensis, au mois de mars. Lors de la prise de la bouture il y avait déjà eu l'induction florale :
Les sureaux de la section Eusambucus, les sureaux noirs à corymbes, ne fleurissent pas avant le mois de mai, bien après le développement du feuillage. En ce moment et tout l'hiver les bourgeons axillaires sont minuscules et pointus, ce sont des bourgeons végétatifs, l'induction florale surviendra plus tard.
Les sureaux de la section Botryosambucus dont font partie coreana et tigranii, sureaux rouges à grappes, fleurissent dès mars ou début avril, en même temps que l'apparition du feuillage. Dès maintenant les bourgeons axillaires sont gros et ronds, ils ont les caractéristiques des bourgeons floraux. En fait ces bourgeons contiennent déjà feuilles et fleurs, c'est ce qu'on voit sur mes boutures. D'ailleurs un Sambucus coreana m'a déjà fait la blague de fleurir en novembre.
Je n'ai pas de S. coreana sous les yeux parce que je suis à Veneux et que je ne l'ai planté qu'à Romilly. Mais voici des bourgeons axillaires de S. tigranii photographiés aujourd'hui :
J'ai déjà réussi des boutures de Sambucus tigranii mais elles avaient été faites au printemps. Je ne sais ce que vont devenir ces boutures, il est possible que les fleurs fanent et que les plantules se développent bien. Mais je crois préférable de bouturer les sureaux de cette section au printemps.
22:35 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0)
02/09/2012
Un après-midi à Romilly
A chaque arrivée à Romilly j'ai des moments d'angoisse. J'ai peur de trouver des plantes en détresse. Tout le mois d'août s'est passé sans qu'il soit tombé une seule goutte de pluie et les prévisions sont désespérantes pour les 10 prochains jours. Mon expérience me dit qu'il ne pleuvra peut-être pas avant octobre, même fin octobre. Jusqu'à présent toutes les plantes ont résisté, même les hydrangeas (paniculata et arborescens). Le sol de ce terrain est vraiment formidable. J'ai cependant dû arroser Sambucus sibirica, ses feuilles sont grillées.
Ma traversée du terrain puis tout l'après-midi passé à défricher ont été vécus comme dans un rêve. Je croyais être dans un monde de fées. J'évoluais au milieu de nuées de papillons. Il y avait des piérides
des Robert le diable
mais surtout des dizaines de paons du jour. Il y en avait partout. J'avais en permanence au moins dix papillons dans le champ visuel.
Progressivement au cours de l'après-midi ils ont été rejoints par d'autres papillons, aussi grands et aussi lumineux, des vulcains. Eux aussi ont fini par être des dizaines.
Tous ne s'intéressaient qu'aux fleurs d'eupatoires où se trouvaient aussi bien d'autres insectes, sans doute des abeilles solitaires
et des bourdons de toutes tailles.
La petite hémérocalle 'Stella de Oro' que je n'ai pourtant jamais arrosée a osé faire encore une fleur :
Sur un pétale il y a un minuscule insecte, tellement minuscule, 3 ou 4mm, que je ne pouvais comprendre à l'œil nu ce que c'était. C'est encore la photo qui donne la solution. C'est une toute petite punaise du genre Lygus, reconnaissable au V sur le dos, peut-être Lygus rugulipennis :
Ces punaises peuvent être des ravageurs des cultures.
23:25 Publié dans Animaux, papillons | Lien permanent | Commentaires (0)
01/09/2012
Aralia spinosa
22:24 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
Ma climatisation
Cet été la climatisation a sans doute fait encore une fois des ravages sur notre bilan d'effet de serre. Elle n'est pas sans effet sur notre santé mais je ne vous parlerai que du bilan écologique et d'un des moyens de l'éviter. Je me suis inspirée de Wikipedia que vous pouvez consulter en complément.
Selon l'Ademe a climatisation d'un véhicule augmente sa consommation d'1l/100km. On vous demande de rouler moins vite pour réduire la consommation et son effet sur l'environnement. A quoi cela sert-il si c'est pour y ajouter 1l ? Les véhicules récents sont équipés de climatisation et c'est bien, c'est indispensable quand on est dans des embouteillages ou, pire, lorsqu'on fait la queue à un péage en plein soleil par 40° à l'ombre. Mais est-ce indispensable quand on roule. Je vois les vitres fermées de tous les véhicules alors qu'on roule à 90kmh. Cela veut dire que la clim est à fond. Est-ce indispensable ? Quand on roule, si on ouvre plus ou moins les fenêtres, cela suffit au confort.
La consommation électrique en été approche et a même dépassé la consommation électrique en hiver en 2003 !
La fuite de frigorigènes à effet de serre très élevé est importante.
Un décret de 2007 interdit le fonctionnement de la climatisation lorsque la température est inférieure ou égale à 26°C.
La climatisation de ma maison ne consomme aucune énergie, ne répand aucun gaz à effet de serre. Mieux : elle consomme et non rejette du CO2. Pendant que les voisins fermaient leurs volets et se coupaient visuellement du monde extérieur, probablement en allumant l'éclairage, j'ai gardé mes volets ouverts. La température dans mon séjour s'est maintenue à 22°C une bonne partie de l'été. Elle a atteint 25°C quand la température extérieure a dépassé 35°C et jusqu'à 39°C mais n'est jamais allée au-delà. Portes et fenêtres n'étaient ouvertes que la nuit quand la température était à 20° ou moins. La température sur mon terrain boisé était toujours d'au moins 5° inférieure à la température annoncée ailleurs.
Cette climatisation n'a été débordée qu'une fois, en 2003 quand la température a dépassé 35° de façon très prolongée. Un ventilateur près de moi m'a alors rendu un confort acceptable et une telle situation est rare.
Voici ma climatisation, les arbres très proches. Côté sud :
Le mur à l'ouest, sans fenêtres, est couvert de lierre. Le pignon est est le seul point faible mais au départ il était protégé par un énorme hêtre qui est mort depuis.
Lorsque nous avons construit cette maison en conservant un maximum d'arbres même très proches, nous avions continuellement des réflexions concernant l'humidité et le froid l'hiver. C'est vrai que le toit est plus facilement couvert de mousses que celui des voisins. Mais il existe des anti-mousses. C'est vrai que je ressens parfois l'humidité en automne quand le chauffage n'est pas encore utilisé. Une petite flambée dans la cheminée et le confort revient pour plusieurs jours. Le froid l'hiver ? C'est absurde. Les arbres n'ont pas de feuilles et ne font pas obstacle au soleil. Les grandes baies vitrées du séjour que ces arbres ont permis ont l'effet d'une serre et il arrive par beau temps que le chauffage s'arrête.
Tout le monde n'a pas un terrain boisé. Beaucoup ont peur des arbres. Mais il existe d'autres méthodes de climatisation sans danger pour l'environnement.
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31/08/2012
Coreus marginatus, version bébé
Une charmante punaise se faisait bronzer sur une feuille de ronce bleue. Elle m'a vue et ne m'a pas aimée. Je n'ai eu le temps de faire que ces deux photos. S'est-elle envolée (peu probable, nous verrons pourquoi) ou a-t-elle sauté ? Je n'ai pas eu le temps de voir.
Sa couleur et à peu près sa forme font penser à Coreus marginatus, la punaise brune la plus fréquente dans nos régions. Mais des détails ne collent pas. Voyons une punaise adulte :
A la première il manque le dernier segment de l'antenne très sombre, le losange caractéristique à l'extrémité de l'abdomen et elle a les "épaules" plus tombantes. C'est pourtant bien Coreus marginatus mais une forme larvaire. Ce sont les hémi-élytres qui dessinent le losange et elle n'a pas encore d'ailes. La preuve que c'est bien elle ? Elle a déjà les deux petits tubercules, comme deux petites cornes entre les antennes. Pour les voir, j'ai fait un recadrage :
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Heptacodium miconioides
La surprise à Romilly aujourd'hui, c'était le tout début de floraison de mon jeune Heptacodium miconioides.
Ce joli petit arbre présente une double floraison, une blanche puis une rouge. La blanche est parfumée et mellifère. La rouge n'est pas une floraison mais y ressemble. Ce sont les sépales qui deviennent rouges lorsque les pétales sont tombés. Ces calices rouges persisteront jusqu'aux gelées.
Je l'ai acheté à l'arboretum des Barres le 8 octobre 2011. Il portait des fleurs blanches et des calices rouges :
Le voici aujourd'hui. Il a un peu grandi, il s'est bien étoffé. Il présente déjà quelques fleurs. Derrière lui se trouve le grand Dahlia arborea.
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30/08/2012
Aster pyrenaeus
Ce bel aster d'été est en grand danger d'extinction. Un plan de protection est actuellement à l'étude.
Sa variété horticole 'Lutetia' est très proche de la plante sauvage et la planter dans son jardin peut aussi être une façon de protéger l'espèce. La voici au Grand Courtoiseau :
et dans mon jardin de Romilly :
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29/08/2012
Chitalpa
C'est un hybride intergénérique entre Catalpa bignonioides et Chilopsis linearis. Nous avions déjà vu un tel hybride intergénérique avec le Raphiobotrya. Son nom doit donc s'écrire x Chitalpa tashkentensis. Il est stérile.
C'est un petit arbre pouvant atteindre 8m avec une belle floraison rose en été.
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28/08/2012
Robert le diable
J'ai eu l'occasion ces jours-ci d'ajouter un papillon à ma collection de papillons sur eupatoire. C'est un Robert le diable :
Mais en voici un autre qui semble avoir un petit problème de santé. Il a une tache en relief sur l'aile avant droite. Parasites ?
Celui-ci est un paon du jour vraiment très mal en point. Sur la première photo il présente son bon profil et on pourrait le croire intact. Mais on voit un bout d'aile qui pend sous les fleurs. En fait il a perdu une aile postérieure et l'aile antérieure est déchiquetée. Attaque d'un oiseau ? Il arrivait cependant à voleter de fleur en fleur et n'avait pas perdu l'appétit.
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27/08/2012
Hayes Starbust
C'est un Hydrangea arborescens. Il accepte donc le calcaire. Ses inflorescences sont très belles, grandes, très denses, composées de fleurs doubles.
Il est très florifère et sa floraison dure très longtemps. Il a commencé fin juin cette année :
Et l'an dernier il avait encore quelques fleurs le 27 novembre :
Mais il y a un problème et je ne sais plus qu'en penser. Lors de sa première floraison en 2010, ses inflorescences étaient couchées au sol, j'ai dû le tuteurer :
Mais je ne peux me décider à tuteurer un arbuste tous les ans branche par branche et il fleurit toujours au ras du sol. Le voici cette année :
J'ai cependant un espoir. Il a deux branches récentes qui montent verticalement. Elles ne fleuriront sans doute que l'année prochaine. Les branches résisteront-elles au poids des fleurs ?
Que se passe-t-il ? A-t-il un besoin hors normes d'eau ? Il est sur un terrain qui garde bien l'humidité. Sur ce terrain sans eau courante je ne peux arroser que les plantations récentes.
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Pholcus, une mère attentive
Des pattes fines et interminables qui lui donnent une grâce exceptionnelle
On pourrait le confondre avec le faucheux que je vous ai montré récemment. Les anglais l'appellent aussi daddy long legs, de même que la tipule. Mais un détail ne trompe pas : le céphalothorax et l'abdomen sont nettement séparés. C'est une araignée. C'est le pholque, Pholcus phalangioides, qui adore les pièces humides de la maison. Il lui arrive même de se laisser pendre au bout de son fil pour aller prendre une gorgée d'eau dans une cuvette.
Celle-là, car c'est une dame, et même une mère, je ne l'aurais peut-être pas vue bien qu'elle soit grande mais tellement fine. Je l'ai remarquée à cause de la boule gris-blanc, couleur de cendre :
Cette boule, c'est un cocon fait de fils de soie dans lequel elle a mis ses œufs. Elle va le transporter 3 semaines. Ici, il semble que les petits soient déjà nés, on devine les pattes qu'ils tiennent réunies et croisées sur leur ventre. Ils vont rester dans le cocon jusqu'à ce qu'ils soient capables de s'alimenter seuls.
Le soin aux bébés n'est pas l'apanage des oiseaux et des mammifères. C'est même assez fréquent chez les araignées. L'araignée peut être une amante cruelle et une mère attentionnée. Je vous avais déjà montré la lycose qui porte ses petits sur son dos :
10:15 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0)
26/08/2012
Euonymus kiautschovicus
Hier, j'ai reçu d'autres plantes. Toutes ont été mises dans des pots confortables en attente de plantation à la saison des pluies. Il n'est pas question de les laisser déjà se débattre avec la soif.
Je n'avais pas encore ce fusain, Euonymus kiautschovicus. Son allure m'a surprise avec une très longue tige complètement couchée sur le sol. Cela semble normal. Les très jeunes plantes ont des tiges ainsi très arquées. Il y aurait même une variété qui reste rampante.
Je l'ai forcé à se tenir plus vertical avec un tuteur. Oui, vous ne rêvez pas, c'est une aiguille à tricoter, encore un truc de bonne femme. Je vais couper la branche vraiment trop longue et en profiter pour tenter une bouture.
Voilà ce que cela donnera plus tard :
18:44 Publié dans euonymus | Lien permanent | Commentaires (0)
25/08/2012
Pastinaca sativa
C'est une ombellifère bisannuelle à fleurs jaunes qui occupe tous les ans une large bande le long du grillage de l'entrée à Romilly. Elle est très encombrante, au point que je me demande si c'est bien le panais sauvage qui ne devrait pas dépasser 1m ou bien une variété cultivée toujours plus grande. Le mien atteint 1m50.
Malgré ce fort encombrement je tiens à le garder et je ne l'élimine qu'après la formation de quelques graines. C'est en effet un théâtre passionnant. On s'y bouscule :
On y perpétue l'espèce :
On s'y empile :
22:48 Publié dans Animaux, flore locale | Lien permanent | Commentaires (1)
L'eupatoire et les papillons
L'eupatoire surpasse le buddleia pour attirer les papillons. Papillons de jour ou papillons de nuit, aucun ne lui résiste. J'ai même vu un moro sphinx mais trop tard, je lui ai fait peur et je n'ai pu le photographier. Admirez le défilé :
Je viens de recevoir Eupatorium maculatum 'Riesenschirm'. Elle a la même taille, la même date de floraison d'août à octobre, les même besoins et elle attire autant les abeilles et les papillons. Ses corymbes sont plus foncés. Le corymbe de ma jeune plante ne permet de voir que la couleur, la taille des corymbes pourra atteindre 25cm de diamètre.
12:50 Publié dans flore locale, papillons | Lien permanent | Commentaires (2)