31/03/2010
Promesses de fruits
A Romilly les premiers arbres fruitiers qui se préparent à la floraison sont les pêchers, Prunus persica, et le nashi, Prunus pyrifolia.
Le pêcher "Lacrima" est couvert de boutons roses pour sa deuxième saison. L'an dernier il était déjà couvert de fruits alors qu'il venait d'être planté.
L'autre pêcher, c'est celui que j'ai découvert l'an dernier, en mauvais état, enfoui sous les ronces, les orties et surtout la forêt.de jeunes frênes. Il m'intéresse beaucoup car il n'a pas eu la cloque alors que des feuilles de Lacrima à 4m de lui étaient atteintes. Je l'ai dégagé des envahisseurs j'ai coupé les branches mortes j'ai aéré le sol et je lui ai donné de l'Or Brun, pas trop de crainte d'une indigestion après des années de jeûne. Il semble avoir très bien réagi, il est couvert de bourgeons dont quelques boutons floraux, pas facilement photographiés car encore peu développés et situés très haut :
Le nashi ou poirier japonais, m'avait lui aussi donné quelques bonnes poires sucrées dès sa première saison. J'avais pourtant oublié de lui offrir un poirier williams pour la pollinisation. J'espère qu'il va récidiver car je m'aperçois que j'ai encore oublié le poirier. Ses bourgeons floraux sont plus avancés que les bourgeons à bois.
Mais le plus précoce est à Veneux. C'est le prunier myrobolan, Prunus cerasifera, qui me donne chaque année des kilos de délicieuses prunes qui font ployer ses branches jusqu'au sol. Il est complètement en fleurs, ses longues branches surplombent un rhododendron et un laurier-sauce :
21:00 Publié dans fruitiers, Prunus | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
Les violettes blanches
En mars 2008 sur le terrain de Romilly j'avais aperçu dans un fouillis d'orties, de boutons d'or, de ficaires, de feuilles mortes, deux ou trois fleurettes blanches. J'ai dégagé et j'ai trouvé une petite touffe de violettes blanches :
Depuis je surveille, j'arrache tout ce qui veut l'envahir. Voilà le résultat :
Et il y a une nouvelle touffe à 3m de là, de l'autre côté de l'allée :
C'est une bien jolie petite fleur :
13:30 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature
30/03/2010
Fraxinus excelsior
La vie sexuelle de notre frêne élevé n'est pas simple. Il y a des frênes unisexués et des frênes hermaphrodites. Chez les hermaphrodites il y a des inflorescences unisexuées et des inflorescences bisexuées. Je vais essayer de vous montrer ces fleurs sans corolle. Je n'ai trouvé nulle part d'images claires compréhensibles des fleurs femelles.
Mes photos sont toutes prises sur mon plus gros frêne, et aussi le plus prolifique. Il répand ses rejetons sur tout le terrain. Il est hermaphrodite. Il pousse l'obligeance jusqu'à envoyer des branches vers le sol. Sans ces branches à port pleureur dues à une croissance gênée par un arbre plus gros contre lequel il a grandi, j'aurais eu du mal à faire ces photos.
Toute la floraison se passe avant l'apparition des feuilles. Cela facilite la pollinisation par le vent car ces fleurs n'ont rien pour attirer les insectes. A un stade précoce, ici début février, on voit uniquement les anthères à deux loges :
Les photos suivantes sont prises aujourd'hui 30 mars.
Inflorescences de deux types :
Au centre de cette inflorescence on voit les bourgeons noirs et pointus caractéristiques de cet arbre :
Etamines, les anthères sont parfois sessiles :
Pistil conique divisé en deux à son extrémité :
Le résultat de cette sexualité débridée, ce sont ces samares en grappes. Elles sont marcescentes beaucoup resteront sur l'arbre jusqu'à la fin de l'hiver.
23:35 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature
Camellia
12:38 Publié dans camellia | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
29/03/2010
Papaver nudicaule
20:37 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : jardin
28/03/2010
Violettes des bois
Le parking pour la fête des plantes de Lorrez le Bocage était joliment envahi de pâquerettes, de ficaires, et de violettes sauvages :
Je vous ai déjà parlé de mes violettes sauvages sur mon terrain boisé de Veneux :
Est-ce la même espèce ? Quelle espèce ?
Deux espèces de violettes sont trouvées couramment dans les bois en France, on les appelle toutes deux violettes des bois :
Viola reichenbachiana ou Viola sylvestris
Viola riviniana
La différence la plus facile à voir entre les deux espèces, c'est la couleur de l'éperon : reichenbachiana a un éperon sombre, aussi violet ou encore plus sombre que la corolle avec une forme courbe et riviniana a un éperon très pâle presque blanc et droit.
Voyons donc les éperons de plus près.
La violette de Lorrez :
La violette de Veneux :
C'est bien la même espèce reichenbachiana.
Je n'ai pas de photos de riviniana mais vous en trouverez ici et ici.
Les violettes aiment bien se semer un peu partout. Alors que je publiais cette note, j'ai aperçu par la fenêtre un pot envahi de violettes avec une fleur, sans doute toute fraiche de ce matin. Elle a un éperon blanc ! Vous remarquerez aussi que les sépales sont différents plus longs et plus étroits.
Ce serait donc ma première riviniana. J'ai juste un doute : l'éperon de riviniana est échancré au sommet ce n'est pas le cas ici mais un peu déprimé tout de même. Et comme les deux espèces s'hybrident facilement, allez donc vous y retrouver ! Aucune importance, elles sont toutes si mignonnes.
16:57 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature
Arbres
Dans le parc du château de La Motte à Lorrez le Bocage il y a des arbres magnifiques. J'en ai sélectionné pour vous quelques uns.
Cet arbre à plusieurs troncs est étonnant de verdure.
Pourtant c'est un pin, une espèce qui ne nous a pas habitués à du feuillage jusqu'au sol. Il faut dire qu'il y a autant de lierre que de pin. Le 1/3 supérieur, c'est le feuillage du pin, les 2/3 inférieurs, c'est du lierre, un joli lierre à très petites feuilles.
Ce qu'il y a d'inhabituel dans ce platane
c'est le tronc. Heureusement, je l'avais photographié avant qu'on n'y pose une banderole qui ne met absolument pas en valeur sa beauté.
Il me fait penser à des concrétions calcaires dans une grotte comme ici :
Cette photo est un recadrage sur une photo de cette page.
Un ensemble très beau dans un environnement romantique : un conifère très sombre doublé d'un saule pleureur à la ramure d'un vert très pâle :
PS. Après plusieurs essais je n'arrive pas à faire un lien vers la page. Je vais tenter ainsi : http://www.speleo-lausanne.ch/myblog/index.php?blog=2&... . Et ça ne marche toujours pas. Désolée, si ça vous tente, allez-y tout seuls.
12:41 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
27/03/2010
Le faisan
Au cours de ma promenade dans le bocage autour de Lorrez j'ai rencontré ce faisan. Je suis incapable de vous dire l'espèce de façon précise mais je peux vous dire qu'il s'agit de la sous-espèce qui ne craint ni l'homme ni ses voitures. Je m'étais arrêtée à moins de dix mètres de lui et j'allais pouvoir le photographier de près. Malheureusement une voiture m'a doublée à une vitesse étonnante pour la largeur de la route et l'a obligé à partir dans le champ.
Tiens il a remarqué son photographe :
19:28 Publié dans Oiseaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux
26/03/2010
Ruscus aculeatus
Ya-t-il des espèces invasives en forêt de Fontainebleau ? On a fait beaucoup de bruit sur l'envahissement par Phytolacca americana surnommé raisin d'Amérique. C'est une plante assez belle et originale qui n'a rien à voir avec le raisin, ni botaniquement, ni par son aspect. J'en ai vu en plusieurs endroits et même tout près de Veneux en allant vers Avon par la route de Bourgogne. Mais je n'en ai jamais vu des quantités affolantes. L'invasion par les grands, très grands robiniers est plus évidente mais ils sont si beaux quand leur floraison illumine la N6.
Je suis étonnée de l'extension d'une autre plante, Ruscus aculeatus, le fragon petit houx. Je vous l'ai déjà montré envahissant le terrain du voisin et envoyant quelques rejetons chez moi.
On ne peut parler de plante invasive puisque c'est une plante indigène. Je l'ai trouvé dans la Flore Générale des environs de Paris selon la méthode naturelle de François Fulgis Chevallier, 1836.
Pourtant je trouve qu'elle envahit. Lorsque je quitte la maison, dans n'importe quelle direction, je traverse la forêt et partout je vois du fragon. Ces deux photos ont été prises à peut-être 200m de Jupiter mais j'aurais pu photographier sur 360° ou 50m plus loin, c'était pareil.
Je pense qu'il ne fait tort à aucune plante. Il pousse surtout dans des zones d'ombre dense et où l'épais tapis de feuilles gêne les germinations.
20:02 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature
25/03/2010
Feuillages
Le feuillage marcescent du hêtre est encore présent :
Le feuillage du grand perce-neige est impressionnant. Il n'y avait au départ que 5 ou 6 bulbes. J'en ai déjà déplacé vers Romilly.
Dracunculus vulgaris est encore loin de la floraison et loin de sa taille définitive mais il se fait déjà remarquer à côté d'un Arum italicum sauvage. Vous aurez droit à sa floraison plus tard.
La place occupée par Cyclamen hederifolium s'étend lentement mais sûrement. Ce feuillage est aussi beau que la floraison.
Cet emplacement était autrefois occupé par du lierre et de la pervenche, il les a complètement évincés. Cela n'a rien d'étonnant, les bulbes grossissent et se soudent, cela forme un plateau continu juste sous la surface. Vous n'en voyez là qu'une partie, il se faufile sur la gauche de la première photo entre les mahonias et il menace d'envahir l'allée.
Cyclamen coum n'a pas encore un comportement aussi envahissant mais il a été planté au moins 10 ans plus tard. Hederifolium avait pris un peu de temps pour bien s'installer et s'est beaucoup étendu ensuite.
Il me faut encore Cyclamen repandum et Cyclamen purpurascens pour avoir une floraison presque toute l'année. Mais je ne les trouve pas en France, il va me falloir quémander encore une fois chez les grands bretons.
21:41 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : jardin
Jardins en Gâtinais
Pour ce week-end je vous propose une jolie promenade. Commencer par la fête des plantes Jardins en Gâtinais :
Au château de La Motte à Lorrez le Bocage
J'y ai déjà trouvé de très belles plantes. Il y a aussi des produits locaux, j'y ai même vu des conserves de ragondin.
Lorrez le Bocage est une jolie petite ville, légèrement au sud de Fontainebleau et Montereau fault Yonne
Je vous en conseille la visite. Ensuite parcourez la campagne environnante, c'est ravissant, un vrai bocage comme en Normandie, très vallonné, inattendu si près de Paris.
14:06 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
24/03/2010
Les fleurs du jour suite
Violette parfumée :
Violette des bois :
Ficaire :
Petite pervenche :
Il y en a de vastes tapis sur le terrain. J'ai été étonnée de trouver de nombreuses fleurs à 4 pétales :
Lorsque la fleur n'est pas encore complètement ouverte, on peut voir que la préfloraison est "tordue" :
Les jacinthes ensauvagées depuis de nombreuses années, ex-grosses jacinthes :
Les mahonias commencent tout juste à montrer les pétales :
et les kerrias s'apprêtent à fleurir :
19:18 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
Camellia
09:19 Publié dans camellia | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
23/03/2010
Les fleurs du jour
Le printemps éclate, ça fleurit partout. Il faut au moins deux notes pour énumérer toutes ces jolies fleurs et encore une pour les camellias.
L'hellébore oriental qui avait (mal) fleuri en décembre s'y remet plus sérieusement.
L'hellébore noir et sa blancheur éclatante :
La jonquille sauvage, Narcissus pseudonarcissus
et un mini-narcisse, nettement plus petit mais qui se fait bien voir, venu on ne sait d'où il y a 2 ou 3 ans :
Le jasmin nudiflore est encore un peu fleuri.
Les anémones blanda se réveillent doucement.
Le forsythia n'est pas celui que l'on voit habituellement, c'est Forsythia suspensa, plus léger plus souple, très gracieux.
Cornus mas :
Je trouve qu'il peine à fleurir ici, je vais lui mettre un peu de calcaire, c'est peut-être ce qui lui manque.
à suivre…
19:38 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
Crème brûlée
aux fleurs de sureau.
Les fleurs de sureau noir, c'est dans 6 semaines
12:03 Publié dans cuisine des fleurs | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cuisine
22/03/2010
Les sureaux rouges
à Veneux. Ils ne sont pas nombreux parce qu'ils ne supportent pas la sécheresse. Ce sont les survivants. Kamtchatica et tigranii sont ceux qui supportent le mieux le sable.
Sambucus kamtchatica :
Sambucus 'Coup de Foudre' probablement une mutation à feuillage jaune de kamtchatica en est au même stade. Les bourgeons floraux sont proches de l'épanouissement. Mais il trahit sa souffrance par l'aspect de l'arbuste qui ne présente feuillage et fleurs que très haut, à partir de 2m.
Sambucus tigranii n'a pas encore de bourgeons floraux visibles bien que le feuillage soit au même stade de développement. Mais c'est normal il fleurit plus tard que les autres. Et en cherchant bien avec le téléobjectif j'ai trouvé son premier bourgeon floral au bout d'une branche à 3m de hauteur, j'ai recadré et agrandi pour vous le montrer.
Miquelii et williamsii semblent ne pas vouloir fleurir encore cette année alors que sur les terrains plus lourds ils fleurissent dès la première année.
19:13 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
21/03/2010
Viburnum tinus
Tous les jours je passe à côté d'un laurier-tin et il y a toujours des fleurs. Pire, il y a encore des corymbes en boutons. Il n'arrêtera donc jamais !
Je suis allée chercher dans mes archives. J'en ai extrait pour vous une photo de laurier-tin en fleurs pour chaque mois de septembre à avril. Vous voulez un arbuste qui fleurit en hiver ? J'ai mieux : un arbuste persistant décoratif 12 mois par an, en fleurs non seulement en hiver mais 8 mois par an. Un arbuste qui se rit de tout, gel (au moins jusqu'à – 15°C), neige qui ne le fait même pas plier, sécheresse prolongée même dans le sable, embruns, pollution… Vous le plantez et il se débrouille, même pour se multiplier, par semis et marcottes spontanées.
Je n'ai acheté qu'un seul plant. Pour les autres je n'ai eu qu'à laisser pousser ou à déplacer les marcottes. Toutes ces photos sont prises sur mon terrain de Veneux.
Septembre :
Octobre :
Novembre :
Le 25 décembre quelques branches peuvent décorer la table de Noël :
Janvier :
Février :
Mars :
Avril :
Vous voudriez une floraison plus impressionnante ? J'ai fait quelques photos de 'Eve Price' au Jardin des Plantes de Paris.
En décembre :
En mars :
En avril :
Un arbuste persistant facile à vivre, longtemps fleuri, ça vous inspire pour une haie. Pas de problème. Même s'il n'y a pas de laurier-tin dans votre entourage où récupérer des marcottes ou chiper des boutures, vous trouverez facilement des jeunes plants pour à peine 2 € ! Normal, il est si facile à multiplier.
19:26 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : jardin
La haie
Une zone d'environ 5 m x 10 m à l'extrémité est du terrain a été une grosse surprise invisible lors de l'achat du terrain. J'ai mis trois ans à creuser les mares pourtant petites. J'en ai extrait des dizaines de sacs de gravats, de vaisselle cassée, d'ustensiles rouillés, même un tambour de machine, mais l'essentiel c'était du verre brisé. L'horreur totale. Impossible de faire venir un engin sur ce terrain boisé et "escarpé". Lorsque j'ai entrepris ces exténuants et répugnants travaux, j'étais jeune et dynamique. Ce n'est plus le cas.
Cela ne se voit pas, un beau tapis de lierre couvre tout, mais le dépôt d'ordures va jusqu'à la limite de mon terrain et, si je veux ne plus voir ce qui se dégrade plus loin, et qui est dans mon champ de vision lorsque je suis sur mon ordinateur, il faut que je continue à creuser pour planter. Heureusement la nature, ou plutôt le grand laurier-sauce d'un autre voisin, m'aide en semant des lauriers dans cette zone. Mais ça ne grandit pas vite et je veux y ajouter des fleurs.
Il y a trois ans j'ai planté un premier camellia. J'ai extrait un tambour de machine rempli de casseroles, pioches, etc., et toujours du verre brisé.
Cette année j'ai entrepris la plantation d'autres camellias et j'ai atteint le bout du tas de détritus. Le reste de la haie sera plus facile à installer. Il restera aussi à installer des plantes fleuries plus basses devant et ce sera de nouveau une difficulté. J'ai déjà mis une anémone du Japon.
Cette haie occupe donc la moitié nord du côté est du terrain. Elle comprend déjà 3 camellias, des lauriers, plus loin vers le nord des sureaux fortement rabattus en octobre par mon fils car ils allaient s'effondrer, deux ormes maintenus à 2 m pour leur éviter la graphiose, des noisetiers sauvages, un cornouiller mâle.
Voici le plus grand laurier-sauce, environ 2 m. Je vais bientôt l'étêter pour qu'il s'épaississe. A sa gauche un camellia, à sa droite des jeunes lauriers.
Le plus vieux camellia, Camellia japonica 'Contessa Lavinia Maggi', ouvre sa première fleur, blanche striée de rose.
Camellia rusticana 'Kasuga yama' fleurit depuis un mois à sa base mais tout le reste de l'arbuste est couvert de boutons. Ses fleurs sont rose-rouge avec de larges taches blanches disposées au hasard.
Le plus petit, Camellia japonica 'Dr King' a de belles fleurs simples aux superbes étamines.
L'anémone du Japon, Anemone hupehensis 'Praecox' se réveille à peine.
Je cherche des idées, il manque des fleurs entre la floraison des sureaux et celle de l'anémone et entre la floraison de l'anémone et celle des camellias. Il y a peut-être assez de soleil pour les camellias sasanqua , j'attends les feuillages sur les arbres pour voir ce qu'ils laissent passer. Une situation à l'est est la pire situation pour un camellia. Le soleil du matin provoque un dégel brutal et peut griller le feuillage. Mais là, ils sont protégés par un mur d'au moins 2m50 de haut qui leur épargne les premiers rayons.
13:25 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : jardin
20/03/2010
Il pleut, il mouille,
c'est la fête à la grenouille.
Depuis trois jours je savais que les grenouilles étaient arrivées. Surtout le soir mon passage près de la mare provoquait de petits plouf et des grosses bulles. Elles sont en retard et c'est mieux ainsi, si elles étaient arrivées à l'époque "normale", les œufs auraient été pris dans la glace. Mais les grenouilles sont futées, elles suivent la météo.
Aujourd'hui j'ai vu les premiers œufs, trois gros paquets près de la surface, d'autres plus profonds.
J'ai aussitôt pensé à aller voir la plaine de Sorques. A mon récent passage je n'avais vu aucun batracien. Maintenant ils sont là. Regardez ce joli petit couple de crapauds. C'est Monsieur qui est sur Madame, bien sûr. C'est normal qu'elle épargne les fatigues du trajet à son si petit mari :
Admirons-les de plus près. C'est pas beau l'amour ?
Nous sommes là près de Moret au niveau des barrières en plastique. Je vous avais expliqué en 2008 qu'il avait fallu ajouter ces barrières aux barrières en bois parce qu'ils tentent de contourner les barrières en bois en remontant toujours plus vers Moret. Les crapauducs sont au niveau des barrières en bois. Ici il y a des trous où ils sont récupérés tous les jours pour une traversée de la route dans des paniers.
Vous trouverez les renseignements techniques sur ce site.
Aujourd'hui il a plu. Rien à voir avec le déluge et aucune chance de sauver les nappes phréatiques. Mais selon mon pluviomètre cela suffit pour le jardin. Pour quelques jours du moins…
21:04 Publié dans mare | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux
Rien que des feuilles
Derrière les petits iris de l'entrée que je vous ai déjà montrés et qui sont toujours là :
sont apparues depuis plus de deux semaines ces magnifiques touffes de feuilles :
Il y a d'autres touffes ailleurs sur le terrain. Quelle fleur va en sortir ? On a l'impression qu'il s'agit d'un bulbe à fleurs. Plus précisément c'est un corme (et non une corme fruit du cormier). Il n'y avait rien cet hiver, les feuilles dormaient recroquevillées dans le corme et le fruit aussi. Ces belles feuilles engainantes de 30 cm de haut sont celles du colchique d'automne.
Plus tard ces feuilles vont monter un peu plus haut sur une courte tige et s'écarter pour laisser voir le fruit, une capsule de 4 cm. Mais il n'y aura pas de fleur. Les feuilles vont faner au cours du printemps et disparaître. En été de nouveau il n'y aura rien de visible.
En septembre, semblant sortir de rien, sans aucune feuille, apparaitront les fleurs :
Les crocus d'automne se comportent de la même façon, feuilles au printemps, fleurs en automne. C'est pourquoi l'un d'eux s'appelle nudiflorus, la fleur est "nue" sans aucune feuille.
Comment distinguer colchiques et crocus d'automne ? Les colchiques dont la fleur est en général plus grande que celle du crocus ont 6 étamines, le crocus en a 3. Le colchique a 3 styles, le crocus n'en a qu'un terminé par 3 stigmates. D'ailleurs, même s'ils se ressemblent et ont un comportement identique, ils n'appartiennent pas à la même famille.
PS.
Un lecteur me dit que ces feuilles de colchique ressemblent à celles des tulipes. Même si je n'avais pas su qu'il y a des cormes de colchiques là-dessous, je ne les aurais pas prises pour des feuilles de tulipes. Elles sont d'un vert plus intense, elles sont très grandes surtout elles sont très nombreuses, très engainantes et comme imbriquées les unes dans les autres. Elles sont plus nombreuses sur chaque corme que celles de tulipes sur leur bulbe. Voici des feuilles de tulipes photographiées le même jour.
Même lorsqu'elles seront plus développées il n'y aura pas de confusion possible avec les feuilles de colchique.
07:27 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : jardin, nature
19/03/2010
Giboulées de mars
Où sont passées les giboulées de mars ? Les deux tiers du mois sont passés et je n'ai rien vu. Je n'ai aucun souvenir de pluie cet hiver. Je n'ai que des souvenirs de neige, cela a été le seul apport d'humidité.
Je sais qu'il faut arroser les rhododendrons en hiver sur mon terrain de sable pur. Mais j'étais trop occupée avec les incroyables quantités de branches mortes sur tout le terrain après le passage de Xynthia et je n'ai plus pensé à eux. Hier soir je me suis rendu compte de la catastrophe. Je vais probablement perdre mes deux plus beaux rhododendrons. Je leur ai mis le tuyau d'arrosage hier soir pendant une heure chacun. Ce matin ils sont dans le même état, feuilles pendantes et roulées :
A côté de chacun des deux rhododendrons on voit du feuillage de camellias, ils n'ont pas la même sensibilité heureusement.
Il n'y a aucun espoir de pluie pour les dix jours qui viennent. On parle de perturbations. C'est quoi une perturbation ? Juste le ciel un peu moins bleu. Et encore… aujourd'hui le ciel est tout bleu. C'est désespérant. Je n'achèterai plus jamais de rhododendrons, ils ne supportent ni le sable de Veneux ni le calcaire de Romilly. J'aime les belles grosses fleurs. Les rosiers n'aiment ni le sable ni l'ombre. Les plantes de terrain sec veulent du soleil. Les bulbes d'été aussi. Je ne vois que les camellias mais les sasanqua veulent du soleil, la période de floraison est donc limitée. Les hortensias ont toujours soif sauf mon Bretschneideri. Pour les sureaux seuls nigra et palmensis supportent vraiment le sable mais ils ont la même période de floraison, canadensis ne supporte pas la sécheresse. Je n'ai rien pour l'été et l'automne à Veneux. Des plantes avec des grosses fleurs qui fleurissent en été et supportent le sec plus que sec et l'ombre vous connaissez ?
13:12 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : jardin, nature
18/03/2010
Les petits bulbes du printemps
C'est la saison des petits bulbes sauvages qui envahissent le terrain de Veneux.
Les jonquilles, Narcissus pseudonarcissus, sont maintenant plus nombreuses. Je dois avancer avec précaution elles ont envahi les allées. Je les déplacerai après la floraison. Dans quelques jours tout le terrain sera jaune.
Les grands perce-neige, les plus précoces sont maintenant défleuris. Mais les petits sont encore là surmontés de nuées de bestioles, surtout des syrphes.
La première petite Scilla bifolia est apparue le 13 mars. Maintenant elles sont partout. Elle est toute petite, elle n'a que deux feuilles mais son bleu est délicieux :
Le pollen des fleurs est souvent jaune quelle que soit la couleur de la fleur mais avez-vous remarqué que le pollen de la petite scille est d'un bleu intense :
Les Puschkinia libatonica ont fleuri en même temps :
Les fleurs sont blanches mais sur cette photo on voit la très fine ligne bleue au milieu des pétales :
et le pollen est ici aussi très bleu :
Les touffes d'Allium ursinum commencent à apparaître :
23:28 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : nature
17/03/2010
Asellus aquaticus
Ce matin j'ai vu un superbe papillon citron, un mâle d'un jaune bien vif à la recherche de fleurs et d'une jolie dame sans doute. C'est l'un des papillons qui supportent le froid hivernal. Il fabrique pour cela dans son corps un antigel à base, entre autres, d'alcool.
Mais j'ai aussi exploré le fond de la mare pour retirer encore et toujours, des feuilles mortes. La tempête et la poussée des jeunes bourgeons font tomber les feuilles marcescentes. Et j'ai ramené avec ces feuilles une quantité incroyable de ces petites bestioles que j'ai placées dans un verre pour la photo. Ce sont des aselles ou cloportes d'eau. Leur présence veut dire que l'eau de la mare est suffisamment bonne biologiquement et qu'il y a beaucoup de feuilles mortes, la principale nourriture des aselles.
L'autre côté de la petite bête :
Cela devrait aider à la prise de poids des larves de libellules. J'en ai ajouté une dans le bocal.
C'est sans doute une larve d'anax empereur, ce sont les libellules les plus fréquentes au dessus de cette mare en été. Les larves atteignent une grande taille à l'émergence. Celle-ci est encore petite mais je pense qu'elle sera prête pour la sortie cette année. Je pense que c'est une femelle, on ne voit pas l'expansion anale du mâle.
Ces larves de libellules sont de redoutables carnassières. Celle-ci n'a pourtant fait aucun mal aux aselles qui lui couraient sur le dos la prenant sans doute pour une feuille morte, une feuille coriace. Elle était sans doute trop paniquée.
PS : Je me suis peut-être trompée pour le sexe. J'ai fait un recadrage sur une des photos, un agrandissement un éclaircissement. On voit une expansion anale tronquée :
13:09 Publié dans mare | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux
Araignée du soir, espoir
Il faisait si doux aujourd'hui que j'ai laissé longtemps ouvertes les portes du séjour. C'est peut-être l'explication de sa présence.
Je m'étais installée devant l'ordinateur. Soudain une chose m'est tombée dans les cheveux. Dans ce cas je m'agite toujours, je secoue la tête, je passe vite la main… Et elle a atterri sur le clavier puis elle a grimpé sur l'écran. Une rapide. Plus affolée que moi qui n'avais plus peur depuis que j'avais vu la bestiole. J'ai peur des frelons, pas des araignées. Elle est sans doute tombée de la mezzanine, je suis assise juste sous son bord. C'est la première fois que je vois cette araignée. Son corps mesure 1,5 cm sans les pattes.
Sur les photos suivantes on voit sa particularité : il y a des creux sur son "dos", elle semble cabossée :
A l'envers elle a du mal à se remettre sur ses pattes mais finit par y arriver :
Vue rapprochée sur la tête :
00:19 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : nature, animaux
16/03/2010
Mes saules
Sur le terrain de Veneux il n'y a pas de saules, ce terrain n'est pas fait pour eux. Il y a très longtemps, je n'y connaissais rien en plantes, j'avais acheté une plante, je ne sais plus laquelle, toute entourée de tuteurs. La plante est morte mais les tuteurs ont raciné. C'étaient des tiges de saule. Ils sont morts de soif dès le premier été. Les saules ont besoin de beaucoup d'eau.
A Trifouilly j'ai planté une superbe haie de saules destinée à retenir les berges malgré les attaques violentes des péniches. J'avais acheté 800 scions. J'étais allée les chercher chez Joël Rouillé en Touraine. Je les ai plantés à 20 cm les uns des autres sur plusieurs rangées. Ils ont tous raciné. Pas un seul mort. Ils ont toute l'eau de la Seine pour étancher leur soif. Sur la photo ils ont deux ans.
Sur le reste du terrain de Trifouilly il y a beaucoup de saules spontanés. Ils sont souvent très grands. Seuls les saules marsault Salix caprea qui se ressèment beaucoup présentent des sujets encore petits et à la porté de mon appareil photo :
Sur le terrain de Romilly il y a deux jeunes saules pleureurs. Ils sont superbes en hiver. Leurs tiges jaune vif forment une cascade d'or qui dégouline jusqu'au sol :
Une de ses branches très longue qui trainait au sol a été tuteurée avec une branche fourchue par un précédent propriétaire :
Elle a absorbé le tuteur :
00:13 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : nature
15/03/2010
Les saules de Sorques
21:07 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : nature
La dure vie des pies
La vie serait douce et belle s'il n'y avait les voisins, diraient les pies. Car si les pies sont très belles, elles ne sont pas très douces.
Je vous avais montré le 20 février la construction d'un nid de pies. Malheureusement ce nid a été totalement détruit par Xynthia, il n'y en a plus aucune trace. Mais un nouveau nid est en construction dans un arbre proche à environ 4 m du précédent :
Je préfère cet emplacement, c'est toujours aussi près de la maison mais c'est moins risqué(fientes) pour les voitures.
Dès qu'on ouvre la porte de la maison, on entend des cris, un peu comme des cris de corneilles, mais je devine que ce sont les pies. Un autre couple veut construire un nid de l'autre côté de la maison, à 10 ou 12 m du précédent :
Mais le premier couple n'est pas d'accord, c'est sans doute trop près. Ils s'approchent de l'autre couple avec des cris :
Elles sont prêtes à attaquer :
Les deux couples s'affrontent. Le couple qui a commencé un nid est toujours à droite sur les photos, le nid est encore à quelques mètres plus loin à droite. A vrai dire les armes de combat semblent être uniquement les cris.
Lorsque j'ai fini d'écrire cette note, on n'entend plus rien. Les pies sont très calmes, mais les deux couples sont au plus à 2 m l'un de l'autre.
La suite est à suivre dans les prochains jours.
C'est vraiment le printemps, la nature explose, je ne sais plus où donner de la tête, ou de l'APN. Je vais sans doute écrire plusieurs notes par jour.
12:05 Publié dans Oiseaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux
14/03/2010
Couleurs d'hiver
Nous sommes toujours dans la plaine de Sorques :
En cette saison la végétation est plutôt triste et pas toujours facile à reconnaître. Cherchons un peu de couleurs dans cette zone de friche régulièrement fauchée :
La couleur nous la trouvons sous forme de buissons :
à tiges rouges et jaunes :
vertes :
oranges :
encore rouges :
montées sur tronc :
ou à fruits noirs :
à fruits, ou ce qu'il en reste, en forme de fleurs :
19:34 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature
L'aulne et son pollen
Un peu plus loin il y a un autre individu, très jeune lui aussi mais nettement plus grand. Et il montre d'autres éléments aussi visibles que les chatons :
C'est plus court et plus large que les chatons. Cela ressemble aux cônes des gymnospermes. C'est formé d'écailles :
Sont-ce les fleurs femelles ? Pas tout-à-fait. Ce sont les fruits, les graines sont entre les écailles. Les écailles sont dures, lignifiées.
Où sont donc les fleurs femelles ? Elles sont comme celles du noisetier, minuscules. Je ne les ai repérées que sur les photos c'est pourquoi la mise au point n'est pas toujours parfaite ce sont des recadrages et agrandissements. Sur cette photo, elles sont en bas, à gauche, au dessus d'un groupe de chatons :
Elles forment de petits cônes plus pointus qu'à maturité des graines.
En fait sur les photos du plus jeune il y avait quelques fleurs femelles et même quelques fruits :
Bourgeons à bois :
Il s'agit bien sûr d'un aulne, de l'aulne glutineux probablement, Alnus glutinosa. C'est lui qui dans beaucoup de régions, de concert avec le noisetier, démarre la saison des rhinites avec son lâcher de pollen dès février.
J'ai ramené des fruits à la maison. En les secouant j'ai obtenu des graines.
Je retournerai le voir quand il aura des feuilles. Il n'est pas exclu que ce soit une autre espèce d'aulne car ils semblent avoir été plantés. A moins qu'un spécialiste puisse faire le diagnostic sur les fleurs et les fruits.
00:06 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : nature
13/03/2010
Un étrange noisetier
Cela se passe dans une zone d'étangs et de marécages, la plaine de Sorques, entre Moret sur Loing et Montigny. Mon regard est attiré par un petit arbre (il est petit parce qu'il est très jeune) qui ressemble à un noisetier mais des détails ne vont pas. Il a des longs chatons pendants :
Mais ces chatons sont étranges pour un noisetier. Ils sont rouges mais je n'ai jamais vu de noisetier pourpre ici. Ils sont plus sombres que ceux de mon noisetier pourpre. Ils sont d'un rouge brique et avec des zones bleues alors que ceux de mon noisetier sont d'un rose vif parsemé du jaune du pollen. Les écailles ne sont pas aussi régulièrement étagées que celle du chaton du noisetier.
Pour confirmer que ce n'était pas un noisetier, j'ai cherché des fleurs femelles comme celles du noisetier, et je n'en ai pas trouvé.
Son écorce est très jolie, elle a une vague ressemblance avec celle du noisetier, mais ses ponctuations sont linéaires horizontales
celles du noisetier sont plus rondes et l'écorce est plus brillante :
Je connais les sureaux dans les moindres détails mais pour les autres plantes je ne suis pas une encyclopédie sur pattes. J'aurais reconnu cet arbre, car c'est un arbre de grande taille, à ses feuilles mais là, en hiver, j'étais perplexe. Au milieu de profondes réflexions, passant en revue mes connaissances botaniques, j'ai soudain vu la solution du mystère 20 m plus loin : un autre arbre, petit lui aussi, mais un peu plus âgé. Nous le verrons sur la prochaine note.
18:21 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : nature