31/07/2010
Le lys et les criocères
J'aime les lys. Pour moi le lys par excellence c'était Lilium candidum, le lys de la Madone, si beau, si blanc, si pur, si parfumé. Je sais, lys est la forme ancienne du mot mais ce y convient si bien à sa majesté.
Mais il attire les criocères qui se ruent sur lui comme la misère sur le pauvre monde. C'est celui qui les attire le plus. J'en ai planté il y a peut-être 15 ans. Je n'ai vu la floraison qu'une fois, la première année. J'ai aperçu une fleur quelques années plus tard et le lendemain tout avait disparu. Chaque année une rosette apparaît et dès que la tige florale se forme elle est détruite. Je n'utilise que le nettoyage manuel et il en revient tous les jours. Que faire ? Les pesticides ? Il faudrait en remettre chaque jour. Pour tuer quoi d'autre ? Les coccinelles ? Les papillons, les gentils tircis de mon bois ?
J'ai définitivement renoncé au lys candide. Cet hiver je planterai Lilium regale en quantités, il supportera le calcaire de Romilly et à cause de cela les lis orientaux sont exclus. Je vous montrerai ceux que j'ai plantés l'hiver dernier.
En souvenir de mon beau lys, le voici photographié à Paris un 7 juin :
22:36 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
Amours de papillons
J'étais à Romilly. Je photographiais les Hibiscus paramutabilis.
Il y avait beaucoup de papillons et surtout des piérides, une foule de piérides. Les eupatoires ne sont pas tout à fait à point, ils étaient sur la lavande
sur les chardons,
j'en ai même pris un en vol,
sur les potentilles rampantes.
Mais celui-là, il est bizarre il a deux têtes. C'est un couple qui s'envole aussitôt. Ils ont voleté de plante en plante chaque fois que je m'approchais trop mais sans jamais se séparer. L'un était bien blanc, l'autre jaune.
Regardez bien l'avant-dernière photo : l'un des deux est dans le vide sans aucun battement d'ailes, il tient parce qu'il est accroché à l'autre.
00:53 Publié dans Hibiscus, papillons | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux
30/07/2010
Hibiscus manihot
C'est encore une plante vivace. Il a été expulsé du genre Hibiscus et s'appelle maintenant Abelmoschus manihot mais il ressemble toujours à un hibiscus. Du moins sa fleur car son feuillage ferait penser au manioc (Manihot esculenta) ce qui lui vaut son nom d'espèce.
Il est en fleurs dès la fin juin. Il grandit vite et prend même l'aspect d'un arbuste. Sur la première photo il est à droite d'un Hibiscus moscheutos pas encore fleuri.
Il a un petit défaut, sa rusticité. La souche peut résister jusqu'à environ – 5°C ou – 8C°. Il lui faut donc une grosse protection en hiver et le risque de le perdre n'est pas nul. Mais ce n'est pas grave. Ses fruits
sont pleins de graines qui germent très facilement. Il peut donc être cultivé en annuelle très vite fleurie. Il faut récolter des graines, les semer en janvier près d'un radiateur (25°C) et les planter au jardin en mai ou même plus tôt en zone 8. Il grandit et fleurit très vite.
Et j'ai prévu la plantation d'autres hibiscus rustiques au moins jusqu'à – 15°C : coccineus, dasycalix, grandiflorus.
12:13 Publié dans Hibiscus | Lien permanent | Commentaires (2)
Hibiscus moscheutos
Hibiscus moscheutos, l'hibiscus des marais, est une plante vivace. Elle a des besoins en eau importants. Sa résistance au froid est estimée à – 12°C. Si vous êtes en zone 7, il faudra la couper au ras du sol en automne et la couvrir d'un épais tapis de feuilles mortes. Ne vous inquiétez pas, elle réapparait tardivement au printemps mais fleurira dès juillet.
Elle est remarquable par la très grande taille de ses fleurs. Elle existe en rose, rouge et blanc.
09:54 Publié dans Hibiscus | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
Hibiscus syriacus
00:16 Publié dans Hibiscus | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
29/07/2010
Hibiscus paramutabilis
C'est maintenant la saison des hibiscus de jardin. Dans presque tous les jardins on trouve Hibiscus syriacus. Il est très beau, très florifère, mais il n'est pas le seul à supporter notre climat.
Hibiscus paramutabilis peut supporter - 15°C. Il peut donc être cultivé partout sauf en montagne. Les miens sont encore très petits, ils sont là depuis 18mois seulement, mais ils pourront atteindre 4m.
Aujourd'hui celui de Veneux a ouvert sa première fleur. Ceux de Romilly étaient prêts à le faire aussi il y a deux jours.
14:35 Publié dans Hibiscus | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
Argiope, l'amour qui tue
Une toile est tendue entre des feuilles de pimprenelle.
Une belle araignée est en apparence immobile au milieu de la toile. Ce que vous voyez c'est la face ventrale d'une femelle argiope fasciée, Argiope bruennichi. Derrière elle et un peu au-dessus, sur une autre toile il me semble, il y a une autre araignée beaucoup plus petite. Mais je n'avais pas remarqué cette araignée plus petite et plus terne. Je ne l'ai vue que sur les photos. Si je l'avais remarquée, j'aurais suivi la scène jusqu'au dénouement.
L'argiope femelle a une proie :
Le petit mâle, car la petite araignée est un amoureux qui tente de l'approcher, est encore loin :
La femelle commence à consommer sa proie :
ou bien elle l'emballe, il y a davantage de toile :
On devine le petit mâle toujours derrière mais maintenant à sa hauteur :
Eloignons-nous pour mieux voir la situation :
Pour la dernière photo j'ai eu la bonne idée de me placer de côté et on voit bien le petit mâle :
Recadrage sur celui qui va bientôt mourir :
Car ce pauvre petit mâle va mourir. Sa femelle le mangera mais ce n'est pas elle qui le tue. Ce qui le tue c'est l'acte d'amour, comme un orgasme trop intense pour son petit cœur. C'est du moins ma version romantique. Mais je vous propose une version plus scientifique ici.
00:11 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux
27/07/2010
Les fruits de 'Pulverulenta'
Avant d'étudier ces fruits surprenants voyons d'abord ceux des autres sureaux photographiés le même jour, eux aussi en cours de maturation.
Sur 'Sambu', un sureau noir productif qui donnera des fruits noirs, tous les corymbes n'en sont pas au même stade, certains sont encore verts, d'autres se teintent déjà de rouge.
Chez 'Viridis', albida et 'Fructo Luteo', des sureaux à fruits clairs, ils sont verts et ne prendront jamais de teintes rouges :
Voici maintenant le corymbe de 'Pulverulenta' tel qu'il m'a surprise. A l'œil nu tous les fruits sont blancs :
En grossissant grâce à l'APN on voit qu'ils sont très blancs avec des traces de vert sur certains seulement :
C'est comme les feuilles, certaines sont presque totalement blanches, d'autres ont des zones de chlorophylle.
Que deviendra la couleur de ces fruits ? J'ai fouillé dans mes archives. J'ai retrouvé des photos des fruits du 'Pulverulenta' de Marnay un 19 août.
Ils sont blanc rosé ou roses. Ils n'ont pas le rouge foncé de ceux de 'Sambu' mais le pigment rouge se fixe sur du blanc :
En cherchant bien j'ai trouvé 4 fruits mûrs : ils sont noirs !
Les fruits des sureaux à fruits clairs ne manquent pas de chlorophylle mais ils manquent d'anthocyanes et la chlorophylle ne sera remplacée que par des pigments clairs. Ainsi ils sont moins amers mais ne comptez pas sur eux pour l'action antivieillissement.
Les fruits de 'Pulverulenta' manquent de chlorophylle mais ils ne manquent pas d'anthocyanes, ils deviennent à maturité aussi noirs que ceux du sureau sauvage.
21:47 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
Pulverulenta
Sambucus nigra 'Pulverulenta' est-il albinos ? J'exagère beaucoup en employant ce terme. D'abord parce qu'il est habituellement utilisé pour l'homme et les animaux. Mais ce défaut total de pigments existe aussi de façon exceptionnelle chez les plantes. Une graine donne naissance à une plante albinos. Mais une plante ne peut se passer d'au moins un des pigments, la chlorophylle, et ces plantes sans chlorophylle ne vivent pas longtemps.
Ce n'est pas le cas de 'Pulverulenta''. Si certaines zones de ses feuilles sont dépourvues de chlorophylle, il dispose de suffisamment de cette molécule pour être un arbuste viable et même vigoureux. Je vous ai déjà montré ceux du Clos du Coudray et du jardin botanique de Marnay sur Seine, ils sont superbes et pleins de vie.
Si l'idée d'albinisme m'a traversé la tête hier, c'est parce que j'ai été frappée par la pâleur de ses fruits en cours de maturation. Des fruits presque totalement blancs. Je n'avais jamais vu ça sur un sureau noir. Quelle que soit la couleur à maturité ils sont toujours verts, d'un vert soutenu avant.
Si j'ai fait cette découverte hier, c'est parce que je n'ai jamais eu de fruits dans mon jardin avant et je n'avais pu suivre leur évolution. Mes 'Pulverulenta' sont très jeunes. L'un d'eux avait fleuri l'an dernier mais sans donner de fruits.
Celui qui va donner quelques fruits est encore plus jeune, il a été planté cet hiver. Il n'a eu qu'un seul corymbe de fleurs qui donne quelques fruits.
Nous étudierons ses fruits dans la prochaine note.
21:25 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
26/07/2010
Les fruits de Sambucus tigranii
Vous avez sans doute gardé l'impression que les fruits des sureaux rouges ne durent pas longtemps. Mais c'est faux, ce n'est pas leur évolution naturelle, c'est dû à la voracité des oiseaux de Romilly. Il faut dire que ces pauvres oiseaux n'ont pas d'autres baies juteuses à se mettre dans le bec. Autour de mon terrain il n'y a que de l'herbe tondue sur les terrains "entretenus" et des broussailles sous les arbres ailleurs. Bientôt ils auront d'autres baies sur mon terrain. Mais aussi personne ne les dérange sauf moi quand j'y vais. La plupart du temps il n'y a pas un seul humain à l'horizon.
Je vais vous montrer l'évolution de ces fruits grâce à mon Sambucus tigranii de Veneux. La différence avec celui de Romilly c'est la proximité de la maison qui fait sans doute hésiter les petits prédateurs de fruits. Et il y a des baies variées partout dans le village.
A Romilly j'avais photographié les fruits du sureau d'Arménie début juin. Ils étaient encore verts et il y en avait de nombreuses grappes. Ensuite ils ont disparu grâce aux oiseaux. Le 1 juin :
Le 8 juin :
A Veneux les fruits ont commencé à rougir vers le 15 juin. Les voici le 27 juin :
Ils sont toujours là le 13 juillet :
le 18 juillet :
et encore le 25 juillet :
Après plus d'un mois ils sont toujours brillants, même pas fripés. A quand les cerisiers en espalier contre la maison ?
07:14 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
25/07/2010
Hydrangea quercifolia 'Harmony'
Hydrangea quercifolia, l'hydrangea à feuilles de chêne, est un américain qui supporte le calcaire. Il suffit d'améliorer sa zone de plantation. Il est donc prévu sur le terrain de Romilly. L'intérêt des hydrangeas c'est que leur splendide floraison a lieu en plein été quand les rosiers fatiguent sous la canicule.
Mais pour l'instant tous mes quercifolia sont à Veneux. Ils n'aiment pas le sable et je n'ai pas de solution. Quelle que soit l'amélioration apportée à leur fosse de plantation, elle reste posée sur une immense passoire de plusieurs mètres de profondeur. Il faudrait les arroser copieusement tous les jours. Ils survivent mais ne sont pas présentables, ils partiront à Romilly cet automne.
Mais l'un d'eux s'en sort bien. C'est Hydrangea quercifolia 'Harmony'. Je dois tout de même l'aider à porter ses lourdes panicules.
En début de floraison, ici début juillet, parfois juin, les fleurs sont très blanches :
Plus tôt, avant l'épanouissement complet, on voit des petites fleurs vertes. Ce sont des fleurs stériles pas encore épanouies, il n'y a que des fleurs stériles :
Fin juillet les fleurs sont moins blanches :
Ce n'est pas dû à la photo. Ici on voit une grappe encore blanche entre deux grappes ivoire :
En fin de saison elles prendront des tons roses.
Fleurs le 25 juillet :
Quelques fleurs ont plus de 4 pétales :
Lorsqu'on observe cet arbuste les fleurs doubles ne forment pas l'impression dominante mais il est classé dans les hydrangeas à fleurs doubles
On peut ajouter que le feuillage rougit en automne surtout s'il est au soleil. Mais que les feuilles soient vertes ou rouges elles persistent tout l'hiver.
'Harmonie' le 14 janvier :
Un autre quercifolia le 22 janvier :
20:21 Publié dans hydrangea | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
Les fruits rouges des sureaux
Revenons à nos sureaux pour voir les fructifications que je n'ai pas montrées.
A Romilly j'ai tout juste eu le temps de voir tous ces fruits, les oiseaux les dévorent très vite, plus vite que ceux des sureaux noirs. Celui qui les a gardés le plus longtemps, environ 15 jours, sans doute à cause des branches souples horizontales qui pliaient sous le poids d'un oiseau, c'est Sambucus racemosa 'Plumosa Viridis'. Le 22 juin :
Le 28 juin :
Sambucus miqueliana a pu les garder quelques jours en les cachant un peu sous son feuillage, du moins vu du ciel. Le 22 juin :
Sambucus racemosa 'Plumosa Aurea' les exhibait un peu trop. Le 25 juin, pas tout à fait mûrs :
Le 28 juin :
Pour 'Coup de Foudre', je n'ai pas eu le temps de les photographier. Le 28 juin :
Sambucus buergeriana qui avait été le premier en fleurs a été le dernier à mûrir ses fruits. Mais il a été stressé par sa transplantation en février. Ils sont très haut je dois utiliser le téléobjectif. Le 22 juin ils étaient encore très verts :
Le 5 juillet à peine mûrs ils commencent à être consommés :
Mais, à Veneux cette fois, Sambucus kamtchatica a été encore plus tardif. Le 13 juillet :
13:02 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
Mormo maura
09:52 Publié dans papillons | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux
24/07/2010
Hydrangea 'Kyushu'
Hydrangea paniculata 'Kyushu' est lui aussi très jeune mais c'est sa deuxième floraison. Il commence à peine à fleurir, la plupart des fleurs fertiles sont encore en boutons.
Il est très en retard, comme beaucoup de plantes cette année. L'année dernière la floraison était légèrement plus avancé le 2 juillet :
Il porte de grandes grappes dressées en forme d'épis, blanches devenant rouges en fin de saison comme sur cette photo du 16 septembre :
Il a des fleurs fertiles et des fleurs stériles :
18:55 Publié dans hydrangea | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
Hydrangea 'Hayes Starburst'
Hydrangea arborescens radiata 'Hayes Starburst' serait une mutation spontanée sur les vastes terres d'un ranch de la région d'origine de cette espèce.
Le mien n'a que quelques mois et sa première inflorescence est bien lourde pour sa tige encore faible. Si l'arbuste est encore minuscule, l'inflorescence est sans doute identique à celle d'un arbuste adulte et j'ai dû la soutenir :
Cette boule de fleurs est très lourde, très dense, très touffue et d'un aspect inhabituel. Certains parlent d'une version d'Annabelle à fleurs doubles. En fait à fleurs très doubles. Pénétrons à l'intérieur :
Les fleurs sont des fleurs stériles doubles et dont le nombre de pétales va augmenter tout au long de la saison. Elles sont d'abord vert pâle puis deviennent blanches.
Ces fleurs ont de longs pédoncules, certains très longs :
Il semble qu'il y ait des toutes petites fleurs dans cette masse opulente. Des fleurs fertiles ? Non, cette inflorescence n'a que des fleurs stériles. Pour voir mieux ces petites fleurs noyées dans la masse, allons sur les bords :
Ces petites fleurs sont des fleurs stériles identiques aux autres pas encore développées mais bien décidées à grandir. On voit qu'elles ont déjà un grand nombre de pétales, c'est bien visible en bas à droite :
C'est donc une plante stérile. Elle ne peut être multipliée que par voie végétative. Est-elle capable de le faire seule, par drageons comme l'espèce type et comme 'Annabelle' ? Je n'ai pas trouvé la réponse. On verra.
10:35 Publié dans hydrangea | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : jardin
Les fleurs de cardère
A Romilly j'ai gardé trois pieds de cardère. Elle est bonne pour la petite faune. Je vous ai montré comment elle sert d'abreuvoir pour les oiseaux. Le plus étonnant c'est qu'il y avait toujours de l'eau en période de sécheresse. Grâce à la rosée ?
Maintenant elle est en fleurs. C'est une belle plante de 2m de haut.
Le nectar de ses fleurs va nourrir les insectes.
La petite araignée du genre thomise sait bien que les insectes vont venir, elle est prête. Elle est tellement petite que je ne l'avais pas vue et je n'ai pas mis au point sur elle mais regardez bien, elle est à gauche :
Plus tard ses graines nourriront les oiseaux et ses tiges creuses servent d'abri à des chenilles.
01:09 Publié dans flore locale, Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature
23/07/2010
Les noisettes rouges
mais je n'y goûterai encore pas cette année.
Mon noisetier pourpre à Romilly prend de l'ampleur depuis que je l'ai un peu dégagé de l'envahissement des noisetiers verts beaucoup plus grands et vigoureux. Le voici le 28 juin. On voit qu'il lance une branche en hauteur derrière une branche de noisetier vert. Il faut que je le dégage encore un peu.
J'aime bien photographier ses noisettes. Elles sont ravissantes avec leur coque rose et leur jupon rouge tout plissé.
Le 12 juin l'an dernier :
Le 18 juillet cette année :
Je ne les ai pas cueillies car je pensais qu'elles n'étaient pas mûres. Mais 4 jours plus tard, le 22 juillet, il n'y avait plus une seule noisette sur l'arbre et beaucoup de demi-coques au sol ! Il y a donc des écureuils. Pourtant je ne les ai jamais vus. De quoi ont-ils peur ? Des garnements du quartier ? Ou des chasseurs qui ne les tirent sans doute pas, du moins je l'espère, mais leur font peur ? A Veneux ils ont repris confiance et plus d'un automobiliste a déjà dû freiner pour en éviter un qui traversait la rue. Ils ont une telle confiance que j'ai la joie de les voir contre mes fenêtres l'hiver. Sur cette photo du 6 avril 2007 il est à moins d'un mètre de la vitre. Le motif ? Je venais d'arrêter le nourrissage.
15:50 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : jardin
Sambucus callicarpa agressé
A chaque passage à Romilly je trouve une nouvelle catastrophe. Mais cette fois, et pour la première fois, c'est un Sambucus callicarpa, un sureau rouge américain, qui a été attaqué. Comme d'habitude le tronc flotte sur un vaste trou qui se prolonge par des galeries. Il a encore des racines donc un espoir de le sauver.
Je dois maintenant aller tous les deux jours à Romilly pour arroser copieusement les derniers sureaux attaqués, c'est ma seule chance de les sauver, et pour détecter les nouvelles attaques. Ces agressions concernent toujours uniquement les sureaux.
Je vais aussi mener une campagne de plantation de piquets autour de tous les sureaux en commençant par les plus jeunes. Une énorme corvée car mes sureaux sont maintenant nombreux.
13:09 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
22/07/2010
Un minuscule thomise
Je passe près des crocosmias. Un curieux point blanc sur une fleur attire mon regard. Les seules taches blanches sur ces fleurs sont les stigmates. Mais l'emplacement de ce "stigmate" n'est pas normal. Je regarde de près, on dirait que ça a des pattes :
Je regarde sous un autre angle :
C'est bien une minuscule araignée, tout juste 5mm. Le thomise est vorace malgré sa petite taille. Les pattes sont bizarrement placées et il se déplace de côté comme un crabe.
22:40 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux
21/07/2010
Wim's Red
Je vous l'avais montré il y a 2 semaines dans la splendide blancheur de ses fleurs. Elles commencent maintenant à se teinter de rose;
Le voici entouré de sa haie de grandes eupatoires d'1m50 ou plus qui le protège des ardeurs du soleil d'après-midi.
Il n'a pas encore ouvert toutes ses fleurs fertiles mais le restaurant est déjà complet :
Toutes ces bestioles ont été photographiées en moins d'une minute, même ce joli tristan :
06:49 Publié dans hydrangea | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : jardin
20/07/2010
Restaurants pour papillons
Les papillons sont de plus en plus nombreux et variés sur le terrain de Romilly parce que leurs deux grands centres d'attraction ont commencé à fleurir : les buddleias et les eupatoires.
Le Buddleia davidii est en fleurs depuis un moment, il a même déjà des épis fanés.
Le très gracieux et très élégant Buddleia alternifolia lindleyana commence à peine à fleurir.
Un Buddleia davidii se cache derrière le pêcher pleureur qui a pris de l'ampleur.
Mais les papillons l'ont trouvé. Nous allons suivre le repas de ce magnifique vulcain, Vanessa atalanta et admirer sa technique d'exploration.
De crainte qu'il ne s'enfuie avant que je prenne une photo, je l'ai d'abord photographié de loin :
Je me rapproche doucement, il ne fuit pas. Regardez-le faire consciencieusement le tour de la grappe, l'APN n'a pas bougé, les photos sont dans l'ordre de prise de vue :
Je veux m'approcher encore, cette fois il s'enfuit et se pose d'abord sur un noisetier :
Toutes les photos ont été prises entre 16h49 et 16h50.
Bientôt il s'intéressera aussi aux eupatoires comme sur cette photo de l'an dernier en août
Les eupatoires sauvages, Eupatorium cannabinum, sont des centaines. Elles s'apprêtent à fleurir, certaines touffes ont déjà des boutons colorés et même entrouverts.
Elles attirent les papillons encore plus efficacement que les buddleias, aucune espèce ne résiste à leur charme.
18:27 Publié dans papillons | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : nature, animaux
La lycose, une mère admirable
La soirée était chaude, j'avais ouvert les portes dans l'espoir de faire entrer la fraicheur de la nuit. Je l'ai vue qui entrait dans le séjour. Elle courait très vite. J'ai eu la chance de faire cette photo malheureusement sans avoir le temps de mettre un objectif macro :
A l'œil nu j'avais l'impression qu'elle était couverte de points blancs, un peu comme une coccinelle. Sur la photo c'est bien plus étonnant. On la croirait brodée de perles en relief. Mais ces perles sont disposées de façon un peu irrégulière.
J'ai essayé de comprendre. J'ai cherché. Je crois avoir trouvé. C'est une lycose, une araignée-loup. Ses œufs sont dans un cocon collé à sa filière puis, quand les petits naissent, ils montent sur son dos et elle les garde ainsi pour les protéger de leurs prédateurs. Toutes ces petites perles c'est sa progéniture.
Ce qui étonne aussi sur la photo c'est qu'elle semble n'avoir que deux yeux. Elle a bien 8 yeux comme toutes les araignées mais deux sont beaucoup plus gros que les autres et sont placés vers l'avant sur le front. J'ai fait un recadrage-agrandissement sur la tête :
03:39 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux
19/07/2010
Le rêve d'un crocosmia
Le rêve d'un crocosmia, c'est un terrain bien drainé mais consistant et riche, et plein de soleil.
J'avais planté il y a très, très longtemps, des bulbes de crocosmia. Ils n'ont pas aimé le terrain de Veneux. Il est trop pauvre et c'est sans espoir, tout engrais est entrainé vers les profondeurs à la moindre pluie, au moindre arrosage. Et le soleil était de plus en plus réduit, il y a tant d'arbres. Mais ils ont survécu et cela pendant au moins 15 ans. J'avais renoncé à ces fleurs superbes mais tous les ans je voyais un feuillage couché et trop petit, 30 ou 40cm seulement. Ils ont même avancé jusqu'au passage de la voiture, dans l'espoir sans doute de trouver la lumière.
Cette année je me suis décidée à récupérer des bulbes dans la zone d'apparition du feuillage. Je les ai plantés à Romilly. Et j'ai vu apparaître trois tiges dont deux sont fleuries.
C'est beau. Cela prouve qu'il ne suffit pas d'aimer une plante pour l'avoir dans n'importe quel jardin. Je ne me souviens pas du tout de la variété achetée il y a si longtemps. Je crois qu'il s'agit de ’Lucifer'. Parce qu'il dépasse le mètre, c'est grand pour un crocosmia. Aussi parce qu'il est d'un rouge intense, sans trace de jaune sur la fleur ouverte.
Je vais reprendre la bêche parce qu'il est apparu d'autres feuilles au ras du sol à Veneux.
18:36 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
Encore un sureau attaqué
En arrivant sur le terrain de Romilly j'ai vu tout de suite la nouvelle catastrophe, encore une fois au bord de la grande allée d'entrée. Voilà dans quel état se trouve ce jeune sureau noir, un sureau cependant plus grand que les précédents sureaux agressés par les campagnols.
C'est le neuvième. Tous les autres ont récupéré grâce à mon intervention rapide sauf un qui a perdu tout son feuillage mais depuis quelques jours il refait quelques feuilles.
Les feuilles pendent lamentablement
Les corymbes pendent aussi, avant l'heure
Le tronc est couché car il n'a plus de racines pour le tenir, il flottait sur un grand trou d'où partaient des galeries. Une grosse racine sur la gauche est encore intacte, un espoir de survie de l'arbuste
Tout le terrain est percé de tunnels invisibles en surface, sauf parfois grâce à un relief dans les allées, mais le pied s'enfonce souvent. Rarement, dans les allées, on voit ce type d'orifice :
Les tunnels sont partout, souvent près de diverses plantes mais seuls les sureaux sont rongés au point de présenter des signes de détresse. C'est pour moi une nouveauté et je n'ai trouvé nulle part une mention de cette réalité. Au contraire certains préconisent le purin de sureau pour éloigner les campagnols. J'ai des doutes. A moins que la fermentation ?? Mais d'autres encore préconisent de planter une haie de sureau pour détourner les campagnols d'un terrain !!! Peut-être parce qu'ils sont très occupés par la haie, seulement quand elle est jeune.
12:59 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
18/07/2010
Cléome
23:17 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
17/07/2010
Madeleines à la liqueur de sureau
Les premières baies de sureau noir seront mûres dans un mois.
Celles du sureau blanc suivront presqu'aussitôt.
Les deux photos, de nigra et de canadensis, ont été faites un 30 août.
Même si vous n'en avez pas dans votre jardin, il vous suffira de vous servir dans la nature. C'est gratuit, ce n'est ni OGM ni bourré de pesticides, c'est plein de vitamines et de molécules antivieillissement.
Il faut commencer à préparer la liste des recettes. Je viens juste d'en trouver une nouvelle. Cela parait délicieux et c'est facile. Allez donc trainer un peu dans la cuisine de Sacha.
18:46 Publié dans cuisine des fruits | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : cuisine
Un sureau blanc, variété inconnue
Il m'avait été vendu comme Sambucus canadensis. Il avait été planté à Trifouilly en hiver dépourvu de tout feuillage. Au printemps est apparu ce feuillage bicolore, des feuilles vertes et des feuilles roses :
J'ai cru que c'était un caprice de jeunesse. Cette étrange coloration a persisté toute la saison de végétation et s'est renouvelée l'année suivante. Mais il n'aimait pas le terrain de Trifouilly, comme bien d'autres sureaux, et ne grandissait pas. Je l'ai transplanté à Romilly alors qu'il ne dépassait pas 60 cm. Le terrain lui a plu, il atteint maintenant 1m50 mais le feuillage n'est pas abondant. Il lui faut sans doute le temps de bien s'installer. Et il a toujours ce feuillage bicolore. Il fleurit et fructifie comme un sureau blanc, aux mêmes dates. Il ne peut donc être un sureau noir. La coloration de son feuillage est très différente de celle de tous les sureaux noirs à feuillage pourpre.
Qui est-il ? Si un lecteur canadien a une idée… Merci d'avance.
12:33 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
16/07/2010
Valeureux figuier
Il est animé de la même fureur de vivre que le houx 'Ferox'. Comme lui il avait été dévoré cet hiver par les lapins et le peu de branches restantes était écorcé alors qu'il était encore tout petit et venait d'être planté. Je le croyais perdu.
Le voici le 11 décembre après le désastre :
Le 28 mai il tentait de repartir du collet :
Le 28 juin le succès se confirme :
Il en émerge les branches rongées.
Dès le début de l'automne il sera entouré de barricades anti-lapins.
13:48 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
Bégonia
Je n'ai jamais prêté beaucoup d'attention aux bégonias, on ne peut pas s'intéresser à tout. J'ai un bégonia bambou dont je vous ai déjà parlé. C'est une bouture de tamaya d'au moins 20 ans. Je l'admire beaucoup et je l'apprécie pour sa floraison permanente. Il est encore plus beau quand je le mets dehors l'été, les fleurs sont plus nombreuses et plus colorées.
Je le contemplais encore et je remarquais, enfin, qu'il avait deux sortes de fleurs. Il est donc monoïque ? Toutes les fleurs semblent avoir des étamines mais c'est une illusion, c'est parce que les styles ont exactement la couleur des étamines.
Il n'est pas facile de trouver une vraie description botanique de ces fleurs. La meilleure description que j'ai trouvée est celle du conservatoire du bégonia de Rochefort mais sans photos de détail. Je vais donc essayer de vous montrer toutes les pièces florales.
Il y a des grappes de fleurs mâles
et des grappes de fleurs femelles :
Les fleurs mâles sont simples. Elles ont 4 tépales ovales dont deux sont plus petits et un bouquet d'étamines jaunes cachées entre les tépales :
Les fleurs femelles sont plus complexes. On les croirait faites de deux étages. La partie terminale ressemble à la fleur mâle mais les tépales, 4 ou 5, sont égaux et ce qui pourrait être pris pour des étamines à cause de la même couleur jaune, ce sont les styles. Souvent les tépales sont tombés et les styles sont apparents :
Ce qui se trouve au-dessus, toujours du même rose, c'est l'ovaire infère dont on voit les carpelles par transparence avec les trois ailes roses de ces carpelles. L'ovaire est bien infère, si on le voit au-dessus, c'est à cause de la position pendante de la fleur.
Pour mieux comprendre, j'ai fait une coupe transversale de l'ovaire :
J'ai séparé la partie corolle de la fleur, la pointe des ciseaux maintient à plat un cinquième tépale plus petit :
Et j'ai "épluché" le pistil. On voit les 3 carpelles verts, les 3 styles jaunes bifides et soudés à la base (c'est ma manipulation qui les a séparés). Les traces de rose sont des restes d'une aile de carpelle.
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15/07/2010
Sambucus miqueliana
Je continue avec les fruits rouges des sureaux de la section 3. Malheureusement je ne pourrai vous montrer ceux de Sambucus racemosa, ils sont trop appréciés des oiseaux. L'un des racemosa est pourtant magnifique et il était couvert de fruits. Mais j'ai fait l'erreur de vouloir attendre que les fruits soient suffisamment rouges et les oiseaux n'ont pas attendu si longtemps, comme pour le tigranii de Romilly.
Voici maintenant ceux de Sambucus miqueliana. Les photos sont du 22 juin, deux jours plus tard tout était mangé. Vous remarquerez la couleur rouge très sombre du pédoncule et des pédicelles.
11:07 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin