28/02/2010
La tempête
Nous avons eu un hiver particulièrement dur et long. Comme si ça ne suffisait pas, voilà Xynthia, la tempête. Bien sûr il fait maintenant très doux, il fait toujours très doux lors de ces horribles tempêtes. Jusqu'en 1990 nous n'avions pas connu ça et j'étais heureuse d'habiter une région où il y a peu de vents. Le vent m'a toujours mise hors de moi et maintenant il me fait peur.
On semble l'avoir oubliée, la première tempête c'était fin janvier 1990. C'est pourtant celle qui a fait le plus de dégâts ici. Deux arbres, des charmes magnifiques en pleine santé, ont été soulevés, sortis de terre, et sont tombés sur la maison. Pour ramener à Avon des jeunes gens qui avaient passé l'après-midi avec mon fils, j'ai dû faire des détours, la plupart des routes étaient coupées par des arbres déracinés. Des zones de la forêt étaient totalement dévastées.
Xynthia m'a réveillée vers 6h du matin, elle s'est calmée vers 11h. Cet après-midi je suis allée à Grez sur Loing en passant par Fontainebleau. Il y a peu de dégâts dans la forêt, le plus remarquable ce sont les grands tapis de perce-neige. Mais aux Jardins de Provence fermés pour raison de sécurité plusieurs conifères étaient couchés. Bien qu'ils soient grands, il me semble qu'ils ont été plantés récemment, cela serait la raison de leur instabilité et ils pourront être replantés.
J'ai fait le tour du jardin. Il y a peu de dégâts. Le grand HLM à faune sauvage est un peu ébréché. Un sureau sauvage qui avait eu la mauvaise idée de pousser au sommet d'une colline devant la paroi verticale est tombé. C'est tout. Mais j'ai pu voir les nouvelles floraisons :
La première jonquille :
La première fleur de mon superbe 'Adolphe Audusson' :
Les premiers crocus bleu pâle toujours plus tardifs que les autres. Ils sont déjà fermés parce qu'il fait presque nuit :
La refloraison du jasmin d'hiver :
19:38 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature
27/02/2010
Fleurs
La floraison des perce-neige, les petits nivalis, est à son maximum. Il y a des touffes un peu partout mais c'est surtout le sud du terrain qui est totalement envahi. Cela forme une superbe coulée blanche :
Tout est parti d'une simple touffe comme celle-ci il y a quelques années :
Les grands perce-neige sont encore en fleurs, cela fait 2 mois. Ils viennent probablement du terrain du voisin au nord où ils forment maintenant une grande tache que j'estime à 10m x 3m :
Les jonquilles montrent leurs boutons, elles s'apprêtent à prendre le relais, ce sera une grande coulée jaune :
Les crocus botaniques :
Les crocus à grandes fleurs à Veneux :
et à Romilly :
Le Camellia 'Gloire de Nantes' est toujours le seul en fleurs :
Hamamelis mollis :
21:43 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
26/02/2010
La cuisine des oreilles au Canada
Les oreilles de Judas sont comestibles et les recettes asiatiques sont nombreuses et connues. Je ne vous donne que des recettes d'autres pays. La précédente venait d'Italie. Nous partirons cette fois au Canada. C'est la deuxième recette de la page. Les têtes de violon c'est le nom qu'on donne au Québec aux jeunes crosses de fougères.
Mais on peut imaginer les mêmes ingrédients en version chaude. Faire blanchir 2 fois rapidement les crosses de fougères. Faire cuire crosses et oreilles de Judas dans du beurre. Je vous rappelle que les oreilles de Judas doivent être cuites au début à feu très doux sinon elles risquent d'exploser. Sel et poivre selon le goût. Ou bien remplacer le sel par quelques petits lardons salés. On peut aussi ajouter des œufs pour faire une omelette. Une vraie cuisine sauvage et naturelle.
J'ai déjà mangé des oreilles de Judas bien sûr, ou l'espèce asiatique. Et tout le monde en a mangé au moins au restaurant chinois. Mais je n'ai jamais goûté à "mes" champignons. Pourtant tout frais et brillants ils sont plus appétissants que les champignons séchés. Je n'ose pas y toucher. Je me suis interrogée cette nuit en m'endormant. Je crois que, si on me demande pourquoi je n'en mange pas, c'est un peu comme si on me demandait pourquoi je ne mange pas mon chat. La première fois que je les ai vus, là sur mon vieux tronc, j'étais éberluée et enthousiasmée. Ils font partie de mon bonheur de vivre la nature, ils sont mes petits. S'ils deviennent très abondants j'en mangerai sans doute…
18:45 Publié dans cuisine des oreilles de Judas | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cuisine
Auricularia
Cette colonie d'oreilles de Judas que j'ai découverte en décembre 2008 n'a pas quitté son vieux tronc mort de sureau depuis. Elle a seulement disparu en juillet et août quand il faisait trop sec et s'est montrée de nouveau en permanence depuis qu'il pleut un peu. Ce comportement est exceptionnel pour un champignon. Depuis le début de l'hiver ils ont même colonisé deux morceaux coupés du tronc laissés à son pied.
Nous allons voir comment ces champignons ont supporté l'hiver.
Le 2 et 3 février entre deux périodes de gel et de neige son aspect n'avait pas changé :
et certains champignons avaient atteint la taille maximale reconnue pour ce champignon soit 10 cm :
Le 14 février la neige est de nouveau là. Le tronc qui porte les oreilles est derrière ce laurier sauce et ce rhododendron :
Le rhododendron tient ses feuilles normalement, cela veut dire qu'il ne gèle pas au moment de la photo. Pourtant les champignons semblent déshydratés :
Le 19 février, lors du redoux, les champignons des nouvelles colonies ne semblent pas avoir trop souffert :
mais ceux de la vieille colonie sont tout rabougris :
Pourtant ils ne sont pas morts. Après quelques jours de douceur et d'humidité, le 25 février, ils ont retrouvé toute leur fraicheur :
Comparez à la photo du 3 février, c'est comme si la neige les avait seulement temporairement déshydratés sans vraiment leur nuire. C'est vraiment incroyable la résistance et la longévité de ces champignons.
11:45 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature
25/02/2010
Pistacia vera
L'autre barquette de semis expose deux jolies plantules de Pistacia vera, le pistachier vrai, celui qui produit des vraies bonnes pistaches. C'est vrai du moins s'il vient du Moyen Orient et non de Chine.
Il résiste au froid selon les avis jusqu'à -15 ou – 20°C. Vous avez des doutes sur sa rusticité ? Allez voir celui-ci, il supporte depuis 300 ans le climat de Paris. C'est même une célébrité botanique comme l'explique cet article.
Donc il est dioïque. J'espère que d'autres plantules vont apparaître, deux c'est un peu juste pour avoir la certitude d'au moins une plante de chaque sexe. Autre difficulté soulevée par certains, c'est la sensibilité des fleurs au gel. Mais il ne fleurit qu'à partir d'avril, comme le mirabellier, le cerisier, le nashi, mon joli pêcher 'Lacrima', et ils m'ont tous donné de beaux fruits.
Encore une difficulté : la floraison pas toujours concomitante des mâles et des femelles. Si cette difficulté se présentait, et c'est toujours parce que les mâles fleurissent les premiers, il y a la solution de conserver le pollen : voir ici. Il semble qu'il peut aussi être pollinisé par d'autres pistachiers tous résistants jusqu'à – 15°C et supportant le calcaire mais plus faciles à trouver déjà grands.
Il aime les terrains secs. Je le vois bien au sommet de ma colline aux opuntias. Il n'y sera planté que dans un an, je préfère lui faire passer le premier hiver en pot pour le rentrer en cas de gel. On est si fragile quand on est petit.
19:04 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : jardin
Maypop
Il pleut en continu depuis mon réveil. Il y a bien longtemps qu'il n'avait autant plu. Aujourd'hui c'est donc travail en chambre et pour commencer admiration de mes semis. Ce sont des semis du 16 janvier. Les barquettes ont été placées dehors parce qu'il fait très doux mais ils ont été faits dans le séjour près d'un radiateur. Les premières germinations sont celles d'une passiflore et d'un pistachier. Les deux plantules de pistachier sont dans la barquette devant et celles de la passiflore juste derrière.
Nous allons parler d'abord de la passiflore. Si votre jardin est dans le nord de la France vous avez sans doute renoncé à y produire des fruits de la passion. Il y a bien Passiflora caerulea toujours présentée comme la plus rustique. Mais son intérêt est uniquement décoratif. Les fleurs sont belles mais vous ne vous gaverez jamais de ses fruits, certes comestibles et décoratifs eux aussi, mais pas extraordinaires sur le plan gustatif.
Pourtant il existe une passiflore qui peut être cultivée presque partout en France puisqu'elle peut vivre jusqu'en zone 6 et dont les fruits sont bons. C'est une liane herbacée qui reste présente toute l'année dans les pays où il ne gèle pas mais dont toute la partie aérienne disparaît au moindre gel. On la croit morte mais elle réapparait de façon explosive au mois de mai faisant dans la saison quelques mètres de tiges, des fleurs superbes et des fruits agréables. C'est pourquoi aux USA elle est appelée Maypop.
Cette passiflore extraordinaire, native de l'Est des USA, a pour nom botanique Passiflora incarnata. On ne la trouve pas en vente. J'ai encore cherché ces jours-ci avant de rédiger cette note. Mais on en trouve les graines et elles germent facilement au chaud. Je rêvais de cette passiflore depuis longtemps. J'avais déjà réussi des semis mais je ne savais pas encore comment la faire grandir sans risque et je l'ai perdue le premier hiver.
Si sa souche résiste à des températures de – 20°C au moins, ce n'est pas vrai les deux premiers hivers. Dès que la plantule fait ses premières vraies feuilles il faut la repiquer dans un pot. Le pot est mis dehors mais il permet de la rentrer dès que du gel est annoncé. Lorsqu'elle a deux ans vous pouvez la planter dans le jardin. Elle vivra alors sa vie de liane sauvage sans aucun soin, disparaissant au premier gel pour vous surprendre au mois de mai.
Ces difficultés à ses débuts ont fait croire à beaucoup qu'elle est peu résistante au froid, voire franchement gélive. C'est ce que vous lirez sur les sites français. Je vous conseille de lire l'avis des connaisseurs, ceux qui vivent dans le même pays qu'elle.
Elle est belle. Ses fruits sont bons. Mais ce n'est pas tout : c'est la passiflore des préparations pharmaceutiques, celle qui permet de lutter contre le stress, l'anxiété, l'insomnie.
Je crois que cela vaut la peine de la chouchouter pendant 2 ans, pas plus.
15:48 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : jardin
24/02/2010
Première sortie
Aujourd'hui j'ai rencontré le premier insecte volant vraiment dynamique. Cela se passait à Romilly et c'était une sorte de très petite guêpe :
Pour avoir une idée de sa taille, la voici sur le poignet d'une jeune fille de 11 ans :
Est-elle carnassière ? Si elle était plutôt portée sur le pollen, ce serait une chance pour elle, elle était juste à côté des noisetiers :
20:36 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux
23/02/2010
Cornus sanguinea
Le 16 février nous avons eu une discussion concernant les tiges rouges des Cornus. Je vous avais alors montré Cornus alba sibirica :
Voici cette fois des photos de Cornus sanguinea. Il est vendu couramment des variétés sélectionnées pour leur couleur. Mais ici il s'agit de notre cornouiller sanguin sauvage et envahissant, du moins les arbustes que j'avais taillés et qui avaient eu le temps de refaire des jeunes tiges :
21:28 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : nature
Bois pourri
Hier après-midi à Romilly je m'étais assise sur un morceau de tronc en voie de pourrissement. Il y en a plusieurs sur le terrain, ils me servent de banc. J'ai soulevé un petit morceau de bois pourri et il est apparu cette bestiole complètement affolée. L'affolement se voyait au niveau des antennes qui s'agitaient dans tous les sens. Le corps pourtant très fin semblait lourd, peu mobile, malhabile. Elle a fini par se calmer un peu et a commencé à grimper lentement.
Qui est-elle ? Elle ressemble à un insecte adulte avec de magnifiques antennes et une paire d'ailes transparentes, tête, thorax, abdomen parfaitement formés et colorés, mais elle se comporte comme une larve, s'affole à l'air libre et semble incapable de voler. Devant tant de panique, j'ai remis un peu de bois pourri dessus. Elle n'a pas cherché à en sortir.
Hier soir, au lieu d'écrire une note, j'ai passé des heures à la chercher sur Internet. Je n'ai pas trouvé.
Et tout près il y avait aussi ces trois petites larves enlacées, minuscules, 3 ou 4 mm, et très blanches.
La vie merveilleuse du bois mort.
11:36 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux
21/02/2010
Larve de libellule
Je suis en train de nettoyer une mare, celle qui enfin a totalement dégelé. L'autre est plus mal exposée c'est pourtant celle qui attire le plus les grenouilles mais c'est peut-être parce que c'est la première qui a été créée.
Je retire donc les dernières feuilles tombées à l'aide d'une fourche en plastique pour ne pas risquer un accident de liner. Chaque pelletée ramenée doit être soigneusement vérifiée avant de jeter les feuilles car elle ramène souvent des larves de libellules que je remets aussitôt à l'eau. C'est d'autant plus difficile en ce moment qu'elles sont endormies par le froid, elles ont la même couleur que les feuilles et l'absence de mouvements ne me permet pas de les repérer. Celle-ci a eu droit pour vous à une séance photo et elle a fini par se réveiller.
La voici d'abord dans l'eau, les détails vus ne sont pas les mêmes que hors de l'eau. La tête est plus nette dans l'eau car hors de l'eau les jolies petites antennes ne se voient plus, elles sont sans doute plaquées sur la tête et les yeux paraissent alors d'un noir uniforme à cause de la brillance.
Et la voici hors de l'eau sur la table en ciment où les oiseaux ont laissé des débris de tournesol. Elle marche très bien.
Dos :
Dessous :
De profil quand elle se retourne :
La tête vue de dessus :
et vue de dessous :
J'ai fait vite, je ne sais combien de temps elle peut tenir hors de l'eau et je ne veux lui faire aucun mal.
Beaucoup de coquilles d'escargots flottent sur la mare, tous de la même espèce. C'est la première fois que je vois ça. Ils n'ont pas supporté le froid ? Pourtant toutes les bestioles de mes mares sont spontanées, arrivées par leurs propres moyens ou amenées par les oiseaux. Je n'ai jamais ajouté un animal.
15:04 Publié dans mare | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : nature, animaux
20/02/2010
Les pies
Je ne m'étais pas trompée hier, les pies sont amoureuses.
Il fait encore trop froid, à peine + 6°C cet après-midi, et les mares ne dégèlent toujours pas. Je me distrais en regardant les oiseaux. Puis je vois un écureuil sur une branche à 2 m d’une fenêtre. Il est sans doute intéressé par les cacahuètes des mangeoires. Mais il échappe à mon APN. Sur le seuil de la maison je lève la tête très haut dans l'espoir de le revoir. Je vois alors ce nid qui, j'en suis certaine, n'existait pas avant :
Ce nid est dans un arbre, un hêtre, très haut dont le tronc est à 3 m de la maison juste devant la porte d'entrée. Puis les pies sont arrivées, d'abord une seule mais très active, suivez la queue :
puis une deuxième. Ce n'est pas facile à voir, il y a une deuxième queue verticale légèrement à droite du centre de l'image :
Les images sont sombres parce que le temps est gris et il est déjà 16h.
Voici le nid vu de l'ouest, on voit qu'il est en cours de construction :
Et voici l'arbre avec la maison. Il y a trop d'arbres je ne peux avoir plus de recul, j'ai même dû tenir l'appareil obliquement pour avoir l'arbre et la maison. On devine le toit de la maison en bas à gauche :
Plus tard le temps s'est éclairci les pies sont revenues mais en alternance, je n'ai pu les avoir ensemble. Celle-ci apporte une brindille :
Elle la met bien en place :
Puis elle ressort et s'éloigne un peu pour apprécier le travail :
19:51 Publié dans Oiseaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux
Hiver
En ouvrant les yeux ce matin voici ce que j'ai vu :
Encore la neige. Pourtant le thermomètre n'est pas descendu en dessous de + 2°C. Le Camellia 'Adolphe Audusson' en est couvert et le Mahonia 'Charity' la retient encore mieux.
Les perce-neige sont contents, cela leur va bien au teint. Ceux-ci sont en fleurs depuis presque deux mois :
Les Epimedium juste à gauche du gros tronc supportent bien le poids :
A midi tout avait fondu.
Hier j'avais observé sur le terrain du voisin deux couples qui semblaient se croire déjà au printemps, un couple de corneilles et un couple de pies. Ce matin le couple de pies était de nouveau là. Ensemble elles fourrageaient au sommet du tronc de ce très vieux cerisier. Le temps que je prenne mon appareil, l'une des pies n'était plus dans mon champ visuel mais l'autre a continué plusieurs minutes. On la devine, un peu cachée par les branches :
Puis elle s'envole vers le haut du cerisier où elle semble d'ailleurs avoir trouvé une autre vermine à consommer :
C'est le deuxième hiver pénible, encore plus que celui de l'an dernier. Cela devient un vrai problème, en janvier et février il était impossible de planter la plupart du temps. Ce qui m'inquiète le plus c'est l'état des mares. Malgré plusieurs jours sans gel elles sont encore en partie gelées. Cela m'empêche de finir le nettoyage des dernières feuilles tombées. Les feuilles tombent tout l'hiver à cause des feuillages marcescents. Avant ces deux hivers très froids les grenouilles arrivaient avec une grande précision entre le 27 février et le 2 mars. En voici une photographiée le 1 mars 2008 :
L'an dernier je n'ai fait une photo identique que le 18 mars mais il y avait des pontes depuis 3 jours :
Pourrai-je nettoyer un peu avant leur arrivée ? Que vont-elles faire cette année ? Leurs pontes risquent-elles de geler ?
15:20 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature
19/02/2010
Opuntia, suite
Voici des aspects typiques de Opuntia humifusa en hiver :
Il n'a pas l'air frais, tout ratatiné avec des reflets roses douteux. Et cela peut sans doute être pire sous un climat plus froid.
Mais c'est normal, il se concentre pour mieux résister au froid. Dès les beaux jours il reprendra son aspect joufflu avec de belles raquettes dodues et bien vertes.
Mon problème essentiel est de le protéger des lapins qui en sont très friands. Les lapins sont en effet les principaux disséminateurs de ses graines au Canada. Ils mangent ses fruits et sans doute ses raquettes. Avec l'énorme troupeau de lapins résidant à Romilly il me faut trouver une protection. Mon idée la plus récente : une rocaille qui serait cernée à sa base par un mini-muret qui les dissuaderait de creuser suivi par une petite clôture métallique d'aspect artistique peut-être couverte d'une plante ou une haie basse de saule tressé qui présenterait l'avantage de pomper les excédents d'eau.
Opuntia humifusa se naturalise peu à peu en France. Il est bien décrit dans la haute vallée de l'Allier. Il est même considéré comme invasif dans l'Ardèche et la Drôme. Il s'est naturalisé en Suisse près de Sion, en Grande Bretagne, etc.
J'ai retrouvé dans mes archives un autre opuntia. C'est Opuntia macrocentra photographié en avril 2008 au Jardin des Plantes de Paris :
Les avis sont très partagés sur sa rusticité, de - 8°C à – 23°C ! Une chose est certaine il semble apprécier le climat de Paris. Une belle description sur cette page.
Pour la rusticité des succulentes, voici encore une page intéressante.
16:08 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
Opuntia humifusa
Parmi ces opuntias, il y en a trois qui font de belles fleurs et parmi eux, Opuntia humifusa sait les transformer en fruits comestibles. Je l'ai acheté en 5 exemplaires et il fera partie du verger.
Opuntia humifusa vient du nord de l'Amérique du Nord et il est très rustique puisqu'il est capable de vivre au Québec. Il a un port rampant, ses raquettes se plaquent souvent au sol et n'hésitent pas d'ailleurs à se marcotter. Ne soyez pas étonnés de son aspect actuel, il est en parfaite santé mais c'est son aspect d'hiver, des tons roses et la peau un peu fripée.
Ses fruits n'ont pas la taille des figues de Barbarie mais ils ont le mérite d'exister sous notre climat pas tout-à-fait assez chaud. L'un de mes petits opuntias a déjà un fruit :
Il a toutes les défenses d'un opuntia digne de ce nom, épines et glochides :
J'ai commandé un autre opuntia à fruits, Opuntia engelmannii. Originaire du sud des USA et du Mexique il est plutôt de Z8, peut-être jusqu'à – 15°C.
00:55 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : jardin
18/02/2010
Au Cactus Rustique
Aujourd'hui il n'était pas question pour moi de m'absenter, j'attendais un colis. Il venait par transporteur mais c'était justifié car il était très lourd. Mais le transporteur est d'un style très différent du précédent. J'ai pu suivre son trajet. Le colis a été déposé en Hollande avant-hier à 17h45. Il était hier soir à 17h à Chilly-Mazarin au sud de Paris. Je savais donc qu'il arriverait aujourd'hui. Il est arrivé ce matin à 11h20 malgré un étrange détour par Troyes. Moins de 2 jours pour un colis venant de l'étranger ! Ce transporteur exceptionnel c'est DPD.
J'ai reçu deux autres colis par la poste. L'un d'eux contenait ma nouvelle collection :
Eh oui ! des cactus. Mais des cactus rustiques qui vont vivre dehors à Romilly. Tous aiment les terrains basiques et supportent le froid au moins jusqu'en Z6. Il y a 5 espèces mais 5 exemplaires pour l'une d'entre elles je vous dirai pourquoi sur la prochaine note. Voici les 5 espèces :
Ce sont tous des Opuntia. De gauche à droite : leptocaulis, humifusa, versicolor, spinosior, whipplei.
Ils sont en pleine forme, bien racinés, prêts à démarrer vigoureusement. Mais ils vont rester encore quelques jours en pots. Je dois leur préparer une zone surélevée. Le plus logique et le plus esthétique aurait été une rocaille. Mais j'ai peur des lapins. J'avais déjà planté humifusa à Trifouilly il n'y a pas survécu longtemps et je ne vois pas d'autre explication que les lapins. Une petite raquette c'est bien charnu, bien juteux, un délice. Et si ces cactus se croient protégés par leurs épines il se trompent. Rien ne fait peur aux lapins, ils ont dévoré mon Ilex 'Ferox' qui avait pourtant l'air vraiment féroce. Donc planche surélevée qui sera surplombée par un grillage à poules l'hiver.
Vous n'avez pas envie d'un coin désert tropical ? C'est possible partout en France.
22:14 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : jardin
17/02/2010
Ligustrum vulgare
Après les commentaires d'Antoine sur les arbustes à fruits noirs (voir les commentaires de la note Décor d'hiver), j'ai eu l'idée de recadrer les tiges sur les photos pour les agrandir. Mes photos ne sont pas trop mauvaises, ça a marché (sur la photo où on voit les feuilles, j'ai pris juste 1,47. Mo des 23 Mo de la photo).
Il faut préciser que ces arbustes étaient beaucoup trop loin pour que je les examine directement.
Sur ces agrandissements ont voit que l'écorce n'est pas aussi lisse qu'il y parait. Elle est claire ou brune selon l'âge et couverte de lenticelles blanches caractéristiques du troène.
Et en cherchant bien j'ai trouvé des feuilles, il y en a vraiment très peu juste en bout de tiges :
Il s'agit bien de Ligustrum vulgare, le troène de nos régions, celui qui peuple la forêt de Fontainebleau. La perte presque totale de son feuillage est la preuve que l'hiver a été vraiment très dur.
Bravo Antoine.
14:20 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : jardin
Le goji tropical, suite
Rappel : j'ai reçu le Lycium barbarum hier à 13h, température extérieure + 5°C. La terre du pot était complètement gelée. Je l'ai mis dans un pot plus profond à cause de deux grosses racines qui sortaient du pot.
Ce matin il se confirme qu'une partie du feuillage a gelé.
Son feuillage ne résiste donc pas au gel contrairement à celui des sureaux y compris le subtropical palmensis. Il ne peut donc avoir débourré à cette époque dans les conditions normales de notre climat. Il a été cultivé en serre chaude.
Il a donc été sorti d'une serre chaude pour être expédié la veille d'un week-end par temps de gel ! Indifférence ou incompétence ? Et où a-t-il donc passé ces 4 jours ? Ici je n'ai constaté que – 2°C le matin et il était dans un colis de carton épais et plein d'air et entouré de gros coussins de plastique pleins d'air.
Je pense qu'il survivra, il garde des feuilles vivantes. Mais il n'est pas question de le mettre en pleine terre avant avril. J'en aurai appris un peu plus sur le comportement de cette plante, toute expérience même malheureuses apporte un enseignement.
12:47 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
16/02/2010
Décor d'hiver
Au bord de la N7 entre Fontainebleau et Nemours, au niveau de la sortie vers les Jardins de Provence (où j'ai fait encore quelques folies) un aménagement est en cours. C'est une alternance de haies d'écorces rouges, Cornus alba sibirica sans doute, de haies à fruits noirs, de haies de rosiers à beaux cynorrhodons, l'ensemble joliment mis en valeur par les restes de neige.
Et cela plait bien aux oiseaux :
22:53 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : jardin
Goji tropical
J'ai reçu aujourd'hui un autre goji, Lycium barbarum. J'aime bien avoir des origines différentes pour les plantes peu connues.
Il a à peu près la même force que l'autre mais il est taillé plus court. Le voici dans son pot :
Avez-vous remarqué l'anomalie ? C'est un arbuste caduc et il a toutes ses feuilles en plein milieu de l'hiver ! Ou bien il débourre très tôt comme les sureaux ? Je ne crois pas. Il n'a pas été cultivé dehors ni même en serre froide, il a passé ces derniers mois dans un endroit chauffé.
Que vais-je faire de lui ? Il n'est pas question de le planter pour l'instant, il ne supporterait pas dans l'état où il est des températures basses. De plus, il a mis 4 jours pour me parvenir et je me demande où il a passé ces 4 jours car à son arrivée la terre de son petit pot était gelée, dure comme du caillou. Oui, il lui a fallu 4 jours exposé aux intempéries dans un endroit glacial pour parcourir 323 km !!!
Et pour comble de bonheur deux grosses racines d'au moins 10 cm de long sortaient du pot, soumises au dessèchement et au gel.
Pas sérieux s'abstenir.
19:48 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : jardin
14/02/2010
Histoire d'herbe
Ce soir la neige a bien fondu. Je crois que je pourrai aller à Romilly à la fin de la semaine. J'ai déjà planté beaucoup d'arbustes et de vivaces. L'emplacement des allées est précisé. Il reste à couvrir la terre partout car la nature n'accepte pas la terre nue. Que mettre dans les allées et les massifs ?
Avant de faire n'importe quoi il est souvent conseillé de regarder les jardins alentour pour voir ce qui y pousse bien, et ce qui contraire est un échec. Pour l'instant il n'y a que des terrains couverts d'herbe régulièrement tondue à proximité du mien où je vois en passant s'ébattre les lapins.
Je vous ai déjà parlé du voisin qui a renoncé à cultiver des légumes à cause des lapins innombrables dans le quartier. J'ai planté des tomates l'été dernier, ils n'y ont pas touché. Mais la ciboulette, les poireaux et le persil ont été soigneusement tondus. Je pense à faire des carrés surélevés pour cultiver quelques légumes et à planter des arbustes plus faciles à protéger donc surtout des petits fruits.
Le voisin a supprimé toute végétation spontanée sur son terrain, même les arbres sauf en bordure et a créé une grande pelouse parsemée d'un petit nombre d'arbres surtout des conifères. La pelouse, du moins telle qu'il la conçoit, n'est pas la solution. Voilà ce que ça donne en hiver :
Eh oui, si la pelouse n'a rien à craindre des lapins, on ne peut en dire autant des taupes. Il y a aussi des taupinières sur mon terrain mais leur aspect n'est franchement inesthétique que sur une pelouse. Mon voisin me dit qu'il vient à bout de ces taupinières en passant sa "tondeuse", une sorte de petit tracteur très lourd qui écrase tout.
En fait, sa pelouse n'est belle que peu de temps au printemps, quand l'herbe est encore verte et parsemée de fleurettes que la tondeuse ne dérange pas. Je trouve cela joli mais ce n'est pas l'avis de mon voisin et c'est pour cela qu'il tond très ras.
Dès les premières tontes qu'il pratique le plus à ras possible, ce n'est pas très joli, de moins en moins vert avec des zones de terre nue
Enfin en plein été ce n'est plus qu'un mélange de terre nue et de paillasson desséché. Il faut dire qu'on ne peut arroser une telle étendue d'herbe car il n'y a pas l'eau courante et il tond tellement court que l'herbe sèche rapidement.
Dans les massifs j'utiliserai uniquement des couvre-sol, il n'est pas question de slalomer avec la tondeuses entre les plantes. En tondant avec ma "tondeuse" à main qui n'a rien à voir avec la sienne et qui me permet de sélectionner ce que je coupe :
je favoriserai les couvre-sol naturels de peu de hauteur : ajuga, fraisiers sauvages, glechoma, duchesnea, lysimacchia menthe, lierre, pervenche, violette blanche, etc. Ils sont fait pour ce terrain et en supportent toutes les conditions, même l'été et sans arrosage. J'ajouterai des couvre-sol bien choisis.
Pour les allées, seule l'herbe peut supporter le piétinement et le passage de la voiture. Mais pas une pelouse semée, l'herbe locale, spontanée, qui reste bien verte même en plein été. Deux tontes avec ma tondeuse sur bartterie par an la favorisent et éliminent les mauvaises herbes. Elle sera parsemée au printemps de jolies petites fleurs.
21:06 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : jardin
13/02/2010
Chenille blanche
Cet hiver est interminable. Je crois bien que je n'ai pas vu de la neige aussi longtemps. Il ne fait pas très froid, les températures sont légèrement positives dans la journée mais cela ne suffit pas pour faire fondre la neige. Je ne sors que pour les courses indispensables et par les fenêtres je ne vois que de la neige et, heureusement, des oiseaux.
Je me souviens d'avoir connu un temps insupportable pendant des jours et des jours. C'était en plein été. J'étais en vacances avec mon fils encore enfant dans le Massif Central et il avait plu, un véritable déluge, pendant toutes nos vacances. Au lieu de voir de beaux monuments et de superbes paysages nous avons visité les seuls endroits où il ne pleuvait pas : les grottes.
Je vais faire de même. Ras le bol de la neige, je vais vous montrer ce qui se passe sous terre.
Ces photos sont du 5 février à Romilly. Je vous ai déjà montré cette jolie chenille mais je ne m'en lasse pas et je la trouve très souvent lorsque je creuse pour planter. C'est la chenille de Hepialus humuli, l'hépiale du houblon dont je vous ai aussi montré l'imago.
Là, je l'ai un peu ennuyée, l'empêchant de s'enfouir de nouveau sous terre, ce qu'elle cherche à faire en permanence. Rassurez-vous j'ai fini par la remettre sous terre à proximité de racines. Je ne sais si c'étaient des racines de houblon mais elle n'est pas difficile. Elle adore même les racines de votre potager. Il faut savoir partager avec les chenilles si on veut voir les jolis papillons qui féconderont les fleurs.
Elle est très mignonne, toute blanche avec une tête rousse, des petits bijoux noirs, comme des piercings, tout le long du corps, et de fines pattes translucides.
18:31 Publié dans papillons | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux
12/02/2010
Bien se nourrir l'hiver
Cette nuit je me suis endormie très, très tard. J'essaie de mettre de l'ordre dans mes connaissances sur les sureaux et je me suis laissé entrainer très loin, jusqu'à m'assoupir dans le séjour vers 4h du matin. Je n'ai pas fait une longue nuit. A 9h des coups sur les carreaux m'ont réveillée. Je n'ai pas vu qui protestait mais un hiver précédent j'avais vu une mésange bleue frapper ainsi sur une vitre. Les mésanges bleues sont les plus hardies, les seules qui osent manger sur les vitres :
La raison de cette colère ? Il n'y avait plus rien à manger. La consommation devient énorme et comme moi j'ai un appétit d'oiseau, le budget mangeoires commence à dépasser le budget alimentation. Lorsque je suis sortie pour aller vers les mangeoires, une nuée d'oiseaux s'est envolée.
Bien sûr, tout cela attire les prédateurs, et, à part Armel, tous des visiteurs non autorisés. Ce chien a passé tout un après-midi sur mon terrain et les terrains voisins. Il y a des maîtres qui n'ont pas peur d'ennuyer les autres.
Il renifle, ça sent l'oiseau, mais les oiseaux sont partis depuis longtemps, il l'ont vu arriver de loin.
Evidemment, il y a mon mini-tigre de salon préféré, Armel,
mais à cette époque de l'année il est plus souvent dans le salon justement, il y fait plus chaud.
Il y a aussi son ennemi juré
Et aussi une nouvelle fripouille
Il m'a vue
mais cet effronté n'a pas peur de moi, il sait bien que je suis derrière la vitre et il poussera le culot jusqu'à monter sur la table où sont les plateaux repas
Bien sûr, le temps qu'il arrive sur la table, les oiseaux sont partis, mais il dérange et il est capable de rester longtemps sur la table. C'est pourquoi j'ai remplacé une des tables par un étendoir à linge :
19:44 Publié dans Oiseaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux
11/02/2010
La nonnette
Les mésanges bleues et charbonnières sont abondantes et pas très farouches. Lorsque je vais charger les tables de nourrissage, elles sont déjà là dès que je m'éloigne.
Les petites mésanges nonnettes sont plus rares et beaucoup plus farouches. Elles se nourrissent l'hiver de graines de frênes, de charmes, d'érables, et il y en a beaucoup sur mon terrain. De plus elles font des réserves coincées dans des écorces et elles savent les retrouver. C'est pourquoi je ne les vois que quand l'hiver est bien avancé ou lorsque la neige ne leur permet pas de trouver des graines. Mais alors leur apparition est furtive, je n'ai pas le temps de faire une mise au point des plus précises. On voit souvent en même temps sur les photos les autres mésanges, toujours présentes.
Le 14 janvier
Le 11 février
20:21 Publié dans Oiseaux | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : animaux, nature
10/02/2010
Il neige
L'hiver est interminable. Il neige de nouveau.
21:38 Publié dans Veneux les Sablons | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : nature
Les propriétés des sureaux
Pour ceux qui s'intéressent aux propriétés nutritives et thérapeutiques des sureaux, voici une très belle étude à l'Université de Montréal orientée sur Sambucus canadensis mais qui donne aussi beaucoup de renseignements sur Sambucus nigra et d'autres petits fruits. C'est ici.
11:58 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0)
09/02/2010
Et les sureaux noirs
Tous les sureaux noirs ont débourré, sauf les canadensis.
Sambucus nigra :
Sambucus nigra 'Pyramidalis' :
Sambucus nigra 'Pendula' :
Sambucus nigra 'Albovariegata' :
Sambucus nigra 'Heterophylla' :
Le jeune Sambucus palmensis :
Les bourgeons du plus grand palmensis sont plus difficiles à photographier, tout se passe entre 2m50 et 4m. Avec le téléobjectif je suis toujours à contrejour ou sur un fond trop clair :
Les Sambucus canadensis sont toujours en plein repos hivernal mais il y a une exception, les boutures encore en pot de 'Adams' :
10:59 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
08/02/2010
Goji
C'est le nom d'un petit fruit très à la mode depuis peu à cause de ses propriétés nutritives et médicinales. Mais il est pratiquement impossible de trouver le fruit frais dans le commerce. Il faut donc le planter dans son jardin.
Il y a deux gojis, Lycium barbarum et Lycium chinense. Il ya a aussi d'autres noms commerciaux fantaisistes. Le meilleur des deux pour ces propriétés, c'est Lycium barbarum, c'est celui que je viens de planter :
Bien sûr, pour l'instant il n'est pas impressionnant mais j'espère bien me régaler à la fin de l'été. En attendant je lui ai mis sa ceinture de sécurité, aussi obligatoire que celle de la voiture, contre les accidents de lapins :
Puisque je ne peux encore vous montrer ses jolis fruits, je vous montre les fruits de l'autre, très bon aussi, Lycium chinense photographié fin septembre dans le Jardin Botanique de Marnay sur Seine :
22:27 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : jardin
Sambucus kamtchatica
18:07 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
Rupture de stock
Les mésanges et autres petits oiseaux vont se nourrir sur les boules de graisse mais bien plus souvent sur les plateaux chargés de graines. Les cacahuètes ont leur préférence suivies des graines de tournesol. Les autres graines sont délaissées même lorsqu'il ne reste plus qu'elles et je n'en achète plus. Je ne mets de cacahuètes que depuis deux ans. Je croyais qu'elles étaient trop grosses pour de si petits becs. Mais j'en mettais pour les écureuils et c'est ainsi que j'ai découvert leur attrait pour les petits oiseaux.
Les étourneaux, c'est différent. Ils mangent un peu de graines mais leur préférence va nettement à la graisse. Un paquet de margarine ne tient pas plus de deux jours. Parfois je me lève tard et la matinée se passe sans margarine. Les boules de graisse sont difficiles d'accès pour ces oiseaux un peu trop gros et lourdauds. Mais quand la faim vous tenaille, on trouve toujours une solution :
13:42 Publié dans Oiseaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux
07/02/2010
Le réveil des sureaux
Pour les sureaux aussi c'est la fin de l'hiver. La plupart sortent de leur court sommeil. Les sureaux rouges, ceux de la Section 3, ouvrent leurs bourgeons floraux, avec ou sans feuilles. Les sureaux noirs, ceux de la Section 2, ouvrent leurs bourgeons à feuilles car ils fleurissent beaucoup plus tard.
Commençons par voir les sureaux rouges.
Deux seulement montrent déjà nettement leurs boutons de fleurs, tous les deux à Romilly.
Sambucus miqueliana n'est pas du genre à fleurir dès la première année et je le verrai en fleurs pour la première fois :
Sambucus buergeriana en est à sa troisième floraison mais cette année il a beaucoup de mérite. Il a été transplanté il y a à peine deux mois mais il a repris sans le moindre dommage et j'en suis très fière. Il souffrait à Trifouilly et perdait des branches tous les ans. Je ne voulais pas couper encore des branches pour rééquilibrer la perte de racines. J'ai donc passé beaucoup de temps à le sortir de la terre très lourde et dense de Trifouilly, bien plus lourde que celle de Romilly, pour récupérer toutes les racines. Il m'en remercie en étant l'un des premiers à fleurir :
A Veneux Sambucus miqueliana débourre lui aussi mais pour l'instant je ne vois que des feuilles. Il est plus vieux que celui de Romilly mais a eu du mal à démarrer dans le sable, maintenant il semble bien parti
On peut se demander ce qu'est devenu le bourgeon de Sambucus coreana qui a démarré de façon anormale début novembre. Les fleurs sont maintenant fanées et sont tombées sans laisser de fruits. Bien sûr je n'en attendais pas en cette saison, d'autant plus qu'un autre coreana avait déjà fleuri sans donner de fruits. Pourquoi ? Peut-être parce qu'il n'est pas autofertile et qu'il était seul. Cette année ils devraient être au moins deux à fleurir, accompagnés d'autres sureaux rouges. Mais revenons à notre bourgeon trop précoce. Il n'est pas mort, les petites feuilles qui l'accompagnaient sont toujours là, elles ont survécu au gel :
Sambucus tigranii aussi a débourré mais il commence par des feuilles. Il est vrai qu'il fleurit souvent légèrement plus tard que les autres.
05:22 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin