Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

29/12/2006

Sambucus, le genre

Sa place sur l'arbre de la vie de la classification phylogénétique ( APG II, 2003) :
Angiospermae (plantes à fleurs et donc à fruits) - dicotylédones - eudicots - Asteridae II - Dipsacales - et ensuite, soit famille Adoxaceaae, genre Sambucus, soit famille Sambucaceae, un seul genre Sambucus.

Les caractéristiques communes de ce genre :
fleurs à pétales soudés entre eux
calice soudé à l'ovaire
feuilles opposées, imparipennées (3 à 11 folioles)
fruits charnus (drupes) à 3 à 5 graines
moelle importante dans les tiges, blanche ou brune

Pour chacune des 3 sections, je décrirai d'abord l'espèce commune en France pour ces raisons :
elle est typique et présente l'essentiel des caractéristiques de cette section
elle est acceptée comme espèce à part entière
c'est sur ces 3 espèces que l'on trouve le plus de documentation
elles sont et ont été les plus utilisées par l'homme.

22:20 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0)

Hibernation

Je me suis occupée des sureaux canadiens : un en pot pour Valérie et les autres en pleine terre avec une épaisse couche de feuilles mortes. Certes, ils ne craignent pas habituellement notre hiver, ils survivent jusqu'en zone 3 et nous sommes en zone 8, mais ils n'ont pas pour habitude de débourrer en décembre !
Ensuite, c'était l'hibernation. De -2°C à +3°C, impossible pour moi de travailler dehors.
Donc travail en chambre, nouvelles tentatives de semis et bouturage, pas seulement de sureaux, j'ai aussi d'autres raretés ( Passiflora incarnata, Gardénia résistant jusqu'à -15°C...). Et j'ai lu, entre autres Pline l'Ancien, en version française bien sûr. J'ai appris le latin au collège mais c'est si loin... Pourquoi Pline ? Parce qu'il parle de l'utilisation thérapeutique des sureaux, je vous raconterai ça.
Les températures prévues pour demain sont de nouveau acceptables, retour sur le terrain. Il y a encore des sureaux à planter et un coin de terre acide à aménager en terrain calcaire. Je ne peux me passer de camélias et hydrangéas. Il faut aussi continuer le transport de grands sacs de feuilles mortes pour améliorer la texture de ce sol trop dense.

20:05 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0)

22/12/2006

Ils sont arrivés. Et vivants !

Hier soir, en rentrant de Trifouilly, j'ai vu sur le suivi de mon colis qu'il avait été débloqué à 17h49. Ce matin ils ont été livrés.
Pourquoi cette délivrance alors qu'il était bloqué depuis 9 jours (17 jours depuis le départ) ? Est-ce que la direction d'UPS, émue par ma lettre, a réussi à convaincre de l'innocence des sureaux ? Si c'est ça, merci UPS.
Ils sont en vie,et en bon état. Par quel miracle ? Les racines incroyablement longues et abondantes, sont bien blanches et charnues. Elles étaient entourées de deux ou trois feuilles de papier journal humide, le reste du colis étant rempli de papier bien sec et jamais humidifié. De plus, des petites feuilles avaient poussé, sans doute à cause de l'humidité et de la chaleur du lieu. Le plus étonnant c'est qu'elles sont d'un vert sombre. Impossible sans lumière. Je pense qu'une bonne âme les a sortis du colis et hydratés. Merci à cette âme compatissante, la Fée la récompensera.
Mais pour les récupérer, j'ai dû payer 106 € de taxes diverses. Je m'y attendais. Dans ma recherche éperdue vers une solution, je suis tombée sur des forums où il est question de colis interceptés par les douanes où les taxes, même pour du matériel d'occasion, atteignaient l'équivalent ou souvent davantage que le prix des marchandises.
Le prix d'achat de ces sureaux est de 70 $, soit environ 53 €. J'ai payé deux fois leur prix en taxes françaises . Qui dit mieux comme arnaque !
Mon expérience des administrations françaises n'est décidémént pas brillante.
Oublions tout ça. La nature est tellement plus belle.

19:00 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0)

20/12/2006

La Fée du Sureau

Mes sureaux 'Nova' n'ont maintenant plus aucune chance de survie. Le ou les meurtriers se trouvent certainement aux Douanes Françaises et UPS peut être accusé de non assistance à sureaux en danger.
Se rendent-ils compte du risque qu'ils ont pris ? Car chaque sureau est habité par la Fée du Sureau, la Déesse-Mère, Hylde-Moer, et elle va vouloir se venger.
Autrefois on n'osait même pas couper une branche de sureau sans précautions. Il fallait demander la permission à l'arbre-déesse, avec politesse et humilité, en approchant de face et calmement, en enlevant son chapeau et en pliant les genoux. Hylde-Moer donnait son consentement en gardant le silence. Certains l'interprétaient comme laisser le temps à Hylde-Moer de s'éloigner du trajet de la lame. Ce rituel doit être exécuté même avant de prendre des fleurs ou des baies.
On peut aussi ajouter une demande à haute voix, comme :
Mère Sureau, s'il vous plaît, puis-je avoir...

Pour ceux qui croient aux fées, je conseille le délicieux petit livre de Chris Howkins : The Elder. The Mother Tree of Folklore. 1996.

21:30 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0)

Sambucus, liste

Je n'ai pas de 'Nova', mais il y a tous les autres, je vous les mets en pièce jointe
Sambucus_liste.doc

Il n'a pas encore gelé mais c'est bien l'hiver. La première fleur de camélia est apparue début décembre

medium_Camelia_debut_dec.2.jpg


Et Armel chasse l'oiseau
medium_Armel_chasse_l_oiseau.jpg

00:15 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0)

19/12/2006

Vive Google !

Grâce à Google qui a mis au point une technique de contournement des interdits, je l'ai su grâce à un blog, j'ai pu trouver la page web de suivi de mon colis. Il n'est pas prévu que le destinataire puisse y avoir accès ! Si vous allez sur UPS il faut donner votre numéro de client, donc celui de l'expéditeur. Comment j'ai trouvé le numéro de suivi ? Je ne sais plus, j'ai cliqué partout. Sur 18 chiffres de ce numéro, seuls 6 correspondaient au numéro qui m'avait été donné.
Le "trajet" de mon colis est bloqué au 12-12 à 15h32 et n'en décolle plus depuis. Le 15 au soir j'ai envoyé par la poste sur internet une lettre recommandée à UPS France. Ils l'ont reçue hier, le 18.
Aujourd'hui 19 toujours aucune réaction. J'ai donné entre autres mon adresse e-mail. Il était facile et gratuit de m'envoyer un petit message de réconfort, ou d'excuses, ou d'explications... ou me dire ce que je devais faire. Je ne suis pas comme UPS une spécialiste des transports et du passage en douane, s'il manque encore quelque chose, eux seuls peuvent me le dire.
Je ne sais plus quoi faire. Si je reçois ce colis un jour, ce ne sera que du petit bois pour la cheminée.
A titre de comparaison : il y a 2 ans j'ai commandé des Sambucus adnata en Chine. Ils étaient accompagnés du même seul certificat phytosanitaire. Ils sont arrivés en 5 jours sans encombre. Sans doute par un autre transporteur...

16:05 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0)

UPS

Il n'est vraiment pas facile d'établir une collection botanique. Les ennuis continuent et cette fois Trifouilly n'y est pour rien.
J'ai commandé aux USA, à Edible Landscaping, une importante pépinière de fruitiers expédiant dans le monde entier, donc compétents pour ça, des Sambucus canadensis 'Nova'. Pour répondre à la réglementation : du bois absolument nu, sans trace de terre ni feuilles.
Je sais maintenant que le colis est parti il y a 15 jours, le 4-12 à 16h04, heure de N.Y. Il est arrivé le 6-12 à 21h25, heure de France, à Roissy. Parfait. Mais je n'ai été prévenue de sa présence en France que la semaine suivante, le 11-12.
Je n'avais pour tout contact avec UPS qu'un numéro de tél. (sur liste rouge !). On m'a demandé les "papiers" nécessaires. De toute évidence la personne contactée, et ça s'est confirmé ensuite, n'y connaissait rien, elle était dans un bureau et semblait en contact (par tél. ?) avec une autre personne. Je lui ai dit que le certificat phytosanitaire que j'avais payé 35 $ devait se trouver dans le colis. Ils allaient voir et ils me recontacteraient. Ils ne m'ont pas rappelée, j'ai rappelé, et ainsi de suite jusqu'au 14-12 où ils m'ont annoncé qu'ils avaient (enfin !) ouvert le colis et trouvé le certificat !! Le colis devait passer en douane ce jour-là à 16h30. Ils me préviendraient.
Le 15, toujours pas de nouvelles, j'ai encore appelé. Réponse floue, incompréhensible et inutile. Je reconnais que je me suis légèrement énervée.

14:30 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0)

17/12/2006

Les plantes rares : où les trouver ?

J'ai d'abord pensé aux fêtes des plantes, surtout Courson et Saint Jean de Beauregard. J'y ai trouvé mes premiers sureaux mais c'est limité. J'y suis allée aussi plus tard, lorsque sont apparus les superbes sureaux anglais 'Black Beauty' puis 'Black Lace', et je les ai trouvés auprès de pépiniéristes anglais avant leur diffusion en France.
J'ai parcouru la France, jusqu'au Sud, et la Belgique. J'ai commandé sur catalogues. Puis j'ai commandé à l'étranger et jusqu'au Népal mais là je me suis fait avoir : le Sambucus adnata était un Rodgersia sambucifolia !
Les pays où on en trouve et où les transactions sont les plus faciles sont le Royaume Uni, l'Irlande, la Belgique, la Hollande, les Etats Unis. On utilise la carte bancaire ou Paypal. Parfois il faut payer par virement mais après avoir reçu le colis et il n'y a pas de mauvaise surprise. Avec l'Allemagne, j'ai eu des déboires. Là, et je le savais déjà, ils ignorent tout des moyens de paiement modernes.
J'ai tenté les semis. La dormance est à toute épreuve. Pour l'instant je n'ai réussi à faire germer que des semences prélevées dans la nature près de Montréal de S. canadensis et S. pubens mais avec une attente de 18 mois au moins.
J'ai aussi des sureaux noirs et yèbles de ma région et racemosa de la Creuse.
Si nécessaire je fais des boutures (bien plus faciles que le semis) pour avoir au moins 3 exemplaires de chaque taxon, par sécurité.

12:40 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0)

10/12/2006

Pour Valérie

J'ai reçu de Hollande 2 coreana et 3 sibirica. J'attends des USA des canadensis 'Nova' et de Belgique coreana de deux origines, sibirica, wightiana, melanocarpa.
Les sibirica sont miniscules. Je vais les mettre dans des pots plus grands et les surveiller jusqu'au printemps. J'espère qu'ils seront alors en état d'être plantés.
Mes amitiés à la Creuse que j'aime bien, autant que son racemosa aime la Seine.

00:10 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0)

09/12/2006

Vieux sureau belge

Très vieux Sambucus nigra couvert de fruits au château de Gand, fin août 1997.

medium_S._nigra_au_chateau_de_Gand_1997.jpg

11:55 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0)

07/12/2006

Sambucus nigra 'Viridis'

Début septembre 2006. Seul a fleuri celui qui était resté en pot. Il est encore tout petit mais avec les sureaux la valeur n'attend pas le nombre des années. Les fruits sont vraiment vert pâle, il mérite bien son nom. Ces fruits sont légèrement sucrés. Les oiseaux n'y ont pas touché !

medium_S._nigra_Viridis_.jpg

18:35 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0)

04/12/2006

Choisir ses fruits

Les fruits du sureau noir pendent

medium_S._nigra_fruits_pendent.2.jpg


Ils sont à divers stades de maturité sur une ombelle
medium_S._nigra_stade_de_maturite.2.jpg

11:15 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0)

Le bon et le méchant

Dans ma région le sureau yèble est tellement commun que des quartiers portent son nom. Un jour je remarquais très près de chez moi un champs très dense d'une plante qui semblait être une caricature du sureau de mon jardin, surtout par ses fruits, trop beaux pour être vrais, tous de même taille, tous au même degré de maturité, trop bien rangés et dressés vers le ciel. C'était la yèble.
Quelques jours plus tard une amie, séduite par mes gelées (surtout pommes-sureau) m'a dit qu'elle allait en faire aussi. J'ai eu la bonne idée de lui demander où elle pensait cueillir ses fruits et je lui ai évité quelques coliques.
Il faut prendre les fruits sur la bonne plante : un arbuste (c'est rigide, il y a du bois) une ombelle de fruits qui pend vers le sol, des grains pas tous au même stade de maturité (ceci est une gêne pour la récolte industrielle et des selections sont faites pour améliorer cela).
Il n'est cependant pas si méchant que cela le sureau yèble. Il ne vous donnerait que des coliques et il a quelques vertus qui l'ont rendu très utile autrefois.
N'oubliez pas que la connaissance d'une plante est plus sûre quand on connaît toutes celles qui lui ressemblent.

09:30 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0)

30/11/2006

Ebulus Sambucus et Botryosambucus

Les sureaux ont été classés des le début du 20è siècle (Schwerin) en 3 sections. Je n'en voyais plus trace dans les écrits récents mais on en parle de nouveau pour la classification phylogénétique et cela permet de les décrire de façon simple.
La section Ebulus. Ce sont les sureaux herbacés. Il y a une espèce européenne débordant en Afrique du Nord, c'est Sambucus ebulus, notre sureau yèble ou hièble, sa sous espèce est-africaine S. africana, 2 espèces asiatiques S. adnata et S. wightiana et une espèce australienne S. gaudichaudiana.
Les 2 autres sections sont arbustives ou arborescentes.
La section Sambucus ou Eusambucus, caractérisée par des inflorescences plates, des fruits le plus souvent noirs, une moelle blanche.
La section Botryosambucus avec des inflorescences en grappe, des fruits le plus souvent rouges, une moelle brune.
Je ne donnerai pas pour l'instant le nombre d'espèces dans ces 2 sections, c'est là qu'il y a controverse.
Enfin une espèce semble intermédiaire, c'est javanica-chinensis dont le développement est soit herbacé soit arbustif selon le climat.

21:05 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0)

29/11/2006

Combien d'espèces ?

Ce qui me gênait aussi, c'est que certains botanistes (R. Bolli) puissent trouver dans le genre Sambucus seulement 9 espèces et 10 sous-espèces. Pour ma part je veux donner des renseignements non à des botanistes, mais à à des amateurs de plantes qui pourraient souhaiter en avoir dans leur jardin, et ils trouveront à la vente un bien plus grand nombre d'espèces. Cela est justifié. Des plantes classées dans une même espèce présentent des différences parfois très grandes de taille, de floraison, de date de floraison, de rusticité, de comestibilité, d'utilisation.
Une tendance semble se faire (F. Lohmüller, L. Watson, M.J. Dallwitz par exemple) vers une famille à part, les Sambucaceae, avec 1 seul genre, Sambucus, et 40 espèces. Là, je me sens plus à l'aise.

11:20 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0)

Classification : pas facile

Pour parler des sureaux, il faut d'abord trouver leur place dans la classification botanique. Là, j'ai un problème. J'essaie de comprendre depuis pas mal d'années. Presque partout vous les trouverez rangés dans la famille des Caprifoliacées. J'ai toujours essayé de comprendre ce qui pouvait rapprocher les sureaux des chevrefeuilles. Sûrement pas la fleur, un élément pourtant déterminant pour la classification.
Mais il y a du remue-ménage en botanique depuis quelques années. La classification phylogénétique (APG 1998 et APG II 2003) les a mis dans les Adoxacées. Pour combien de temps ?

10:15 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0)

25/11/2006

Sambucus canadensis 'Maxima'

photographié à l'Arboretum du Poerop en juillet 2005.

medium__Maxima_en_fleurs_Poerop.JPG


Sambucus canadensis, American Elderberry, sureau canadien, sureau blanc, est l'équivalent américain de Sambucus nigra, notre sureau noir. Sa floraison est plus tardive mais plus durable, de juin à septembre chez moi. Il est beaucoup plus résistant au froid, jusqu'en zone 2, mais plus sensible à la sécheresse. Il drageonne. Ses utilisations sont les mêmes, surtout décor, cuisine, médecine, les fruits sont légèrement plus sucrés. Pour cela il a été développé, comme pour nigra, des cultivars dans un but décoratif ou productif.

21:50 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0)

Pucerons

Le sureau utilise 2 méthodes pour débarasser vos rosiers des pucerons :

Réserve de prédateurs de pucerons
Le sureau noir attire des pucerons spécifiques qui sur lui font peu ou même pas de dégâts. On peut donc les y laisser, ils attireront syrphes et coccinelles qui, ensuite, partiront dévorer ceux des rosiers et des arbres fruitiers.

Décoction de sureau noir ou de sureau yèble
inoffensive pour les abeilles et les coccinelles.
Faire bouillir 500g de feuilles fraîches et tiges encore vertes dans 3,5 l d'eau pendant 30 mn. Compenser l'évaporation en rajoutant un peu d'eau. Passer la décoction. Se conserve en bouteilles bien bouchées pendant 3 mois. Utiliser en pulvérisations.

07:10 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0)

19/11/2006

Judas

Il existe de très nombreuses recettes à base de sureau, certaines très raffinées, même des recettes de grands chefs, à base de fleurs, à base de fruits, à base de moelle. J'en ai déjà 100 pages sur mon ordinateur et je n'en ai peut-être pas encore noté la moitié.
Mais savez-vous que le sureau noir héberge un champignon dont il est l'ôte préféré : c'est l'Oreille de Judas.

medium_Oreille.JPG


Ce champignon très proche du champignon noir des chinois peut être utilisé pour les mêmes recettes. Il se conserve par deshydratation. Mais il y a aussi quelques recettes plus "européennes".

00:05 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0)

17/11/2006

Nationale 6

Sureaux en fleurs au bord de la nationale au Petit Fossard près de Montereau fault Yonne.

medium_Sureaux_N6.jpg

19:05 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0)

14/11/2006

Le terrain parfait

Pour héberger les plantes tant désirées, il me fallait un terrain, et d'abord le définir. Il devait être très grand, j'ai déjà plus de 70 bébés et chacun doit être planté en deux ou trois exemplaires par sécurité. Ceux qui atteindront la plus grande taille occuperont bien deux mètres de large. Et il faut les mélanger à d'autres plantes, il n'est pas question de faire de la monoculture. Certes, les sureaux ont peu d'ennemis, mais si on les cherche, on finit bien par les trouver. Et ça se termine par des OGM. Je plaisante, mais la monoculture intensive, c'est bien ça ? D'autant plus qu'il est interdit d'utiliser le purin d'ortie ! Mais oui. Pour plus de renseignements, voir le site des Editions du Terran : www.terran.fr
La nature du sol devait convenir aux sureaux : plutôt lourd, plutôt calcaire, riche, gardant bien l'humidité. Cette quatrième qualité était la plus difficile à assurer en été. Arroser un grand terrain demanderait une installation digne d'un agriculteur.

18:20 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0)

13/11/2006

Internet

Si le livre de Richard Bolli, considéré comme la Bible des sureaux, m'a donné une idée du nombre d'espèces botaniques et me sert de repère pour la classification, c'est sur Internet que j'ai découvert l'étendue de ce monde des sureaux : espèces, sous-espèces et variétés, spontanées ou selectionnées, crées par sélection dans un but décoratif ou productif. J'y ai vu la renaissance de la culture des sureaux à but productif en Europe du Nord et de l'Est, au Canada, en Amérique du Sud où un gouvernement incite à la commercialisation de produits dérivés, gelées et marmelades. J'y ai vu les efforts des anglais pour sélectionner des sureaux décoratifs pouvant remplacer les érables japonais sur les terrains calcaires, ils ont réussi et ont créé des petites merveilles. J'y ai vu que le sureau a accompagné l'Homme de tous temps et pour tous usages, cuisine, médecine, teinture, protection, magie...et on en retrouve trace jusque dans la préhistoire et pas seulement en Europe mais sur tous les continents, du moins pour l'équivalent de notre sureau noir. J'ai voulu tout savoir et observer ces plantes magiques et donc les cultiver.
C'est grâce à mon fils que j'ai eu accès très tôt à l'ordinateur. Je ne suis pas née à côté d'un ordinateur comme les nouvelles générations et je ne suis pas douée. J'ai commencé avec Windows 95 et à cette époque il était impossible de trouver de l'aide.

23:40 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0)

12/11/2006

Que faire ?

Les sureaux que j'avais eu tant de peine à trouver, pour lesquels j'avais fait de longs trajets ou que je m'étais fait expédier de l'étranger, étaient morts. Il fallait trouver un autre terrain. Mais l'un d'eux, Sambucus sibirica avait poussé la plaisanterie jusqu'à mourir en hiver : il a fleuri en février pour mourir peu de temps après. Mon interprétation : il a débourré trop tôt, trompé par notre hiver trop doux pour lui, et ensuite la première gelée a eu raison de sa témérité. Que faire ? Le protéger comme un sureau tropical dès qu'il a débourré ? Encore fallait-il en retrouver un, c'est l'un des plus rares.
De cette époque il ne reste que S. tigranii et S. sacchalinensis. Par contre Sambucus palmensis, le sureau des Canaries, trouvé beaucoup plus tard, s'est développé à grande vitesse alors qu'il végète sur l'autre terrain plus favorable à la plupart des sureaux.

15:40 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0)

11/11/2006

Premières tentatives d'acclimatation

J'ai beaucoup appris dans cette école, grâce aux cours d'un pharmacien surtout. Par contre l'administration et la directrice, c'était moins sérieux, mon mémoire n'a jamais été corrigé. Cela n'a pas d'importance, mes connaissances actuelles sur les sureaux n'ont plus rien à voir avec celles de cette époque. Ce qui compte, c'est qu'une passion avait germé.
J'ai couru aux fêtes des plantes, j'ai commandé des catalogues, et surtout j'ai découvert Internet : c'était l'accès à tout, le livre de Richard Bolli commandé aux USA, les catalogues de pépiniéristes étrangers, les pages web innombrables. J'ai acheté des petits meubles pour ranger toutes mes trouvailles, j'ai commencé à rédiger une synthèse, à noter les nombreuses recettes de cuisine...et j'ai planté mes acquisitions vivantes. Et ce fut l'échec.
Il y a tant de sureaux qui se resèment allègrement sur mon terrain et y survivent sans aucune aide que je n'avais pas imaginé qu'il serait impossible d'y faire vivre d'autres sureaux. Le sureau de Fontainebleau a sans doute acquis par sélection naturelle depuis des siècles une résistance à la sécheresse et à la pauvreté du sol que n'ont pas les autres sureaux. Ils ont végété et ont rendu l'âme par un bel été trop sec.

22:35 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0)

08/11/2006

Le vieux sureau

C'est le terrain d'exercice préféré de Bulle

medium_Bulle_dans_le_vieux_sureau_001.2.jpg

01:40 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0)

07/11/2006

Premier regard sur les sureaux

Un peu frustrée sans doute de ne pouvoir jardiner davantage, je me suis inscrite à un cours de botanique. A la fin de la deuxième année, il fallait écrire un mémoire sur une plante ou un groupe de plantes.
J'ai pensé aux sureaux. Il y en a plein mon terrain, des sureaux noirs, Sambucus nigra, et surtout un très vieux. Les sureaux ne vivent pas très longtemps, moins de 100 ans, en grande partie sans doute à cause de leur style de croissance. Celui-là avait déjà l'air vieux quand je l'ai vu pour la première fois et 20 ans plus tard il était toujours là, toujours couvert de fleurs en mai. Depuis le tronc a cassé, il en a refait un à partir de la base, il a cassé encore et il a utilisé une branche pour le remplacer, et il s'accroche toujours à la vie encore 15 ans plus tard, sans une seule année sans fleurs. Des sureaux noirs il y en a aussi dans la forêt et dans les jardins alentours, sans doute installés là sans demander autorisation mais on les a gardés parce qu'ils sont beaux.
Plus près de la Seine, en zone plus humide, il y a des sureaux yèbles, Sambucus ebulus. Mes recherches pour ce mémoire m'ont appris qu'il existe en France un troisième sureau, le sureau à grappes, Sambucus racemosa, dans l'est ou en montagne.
Je me suis passionnée pour ce mémoire, j'ai acheté un appareil photo de meilleure qualité, je suis allée jusqu'en Belgique photographier un vieux sureau dont il est fait mention dans les guides.

00:25 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0)