25/08/2007
Leucodermis
Non, 'Leucodermis' n'a pas fructifié.
Voilà la branche photographiée en fleurs le 30 avril
Et la voici le 24 août :
Il n'a pas fructifié. Même si j'étais arrivée trop tard, il y aurait des traces des corymbes. Il n'y a rien, exactement comme pour mon specimen. Que s'est-il passé ? Je croyais la floraison normale et je n'ai prêté attention ni à la morphologie des fleurs, ni à l'évolution du corymbe. Pour la fécondation, il ne manquait pas de sureaux noirs autour de lui. A étudier mieux l'an prochain.
A cause de son port dressé, on pourrait croire que c'est la variété 'Pyramidalis'. Il en est très différent, surtout à cause des entre-noeuds très courts. C'est ce qui lui donne cette forte densité de feuillage, et l'aspect ondulé des feuilles très serrées les unes contre les autres.
On voit ce rapprochement des entre-noeuds même sur le tronc :
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Le clos du Coudray
Hier, vous n'avez pa eu de nouvelles des sureaux. J'étais en Normandie, en Seine Maritime. Il ne faut pas croire que le 76 est à côté du 77. C'est 600 km AR, à faire dans la journée. A priori, c'est sans problème, j'ai fait pire, par exemple la Bretagne, 1000 km AR avec des routes de campagne. Mais il y a des difficultés. D'abord, la région parisienne. Il suffit de choisir le jour et l'heure pour éviter les embouteillages, et les paysages de la Francilienne sont très beaux. Le gros problème, c'est que je veux chaque fois éviter la traversée de Rouen. Ne croyez pas que je n'aime pas Rouen. C'est une très belle ville à visiter, pas à traverser. Et donc, chaque fois, je me perds sur des petites routes invraisemblables.
Au Clos du Coudray, c'est l'époque du dahlia. Ils en ont une collection superbe. Mais je n'y étais pas pour les dahlias. Ils sont très beaux dans un jardin classique, je les verrais même bien semer le trouble dans un jardin sauvage. Mais il faut les planter, les déplanter, les replanter... installer des canons à limaces et des tuteurs. Ce n'est décidément pas pour moi.
J'y suis allée pour les sureaux, pour leurs plus vieux sureaux, ceux qui sont plus vieux que les miens, et aussi pour voir si l'étrange 'Leucodermis' que je vous avais montré en fleurs, photographié le 30 avril,
avait donné des fruits.
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23/08/2007
Faisons le plein d'antioxydants
et de façon naturelle, par l'alimentation.
De nos jours, tout le monde a entendu parler de l'effet bienfaisant des antioxydants, ces molécules qui contrecarrent les effets dommageables des radicaux libres. Elles ralentissent ainsi le vieillissement et l'apparition de certaines maladies, cancer, athérosclérose, diabète...
Parmi ces antioxydants, il y a les anthocyanines, ces molécules qui donnent leur couleur aux fruits rouges. Elles sont tellement abondantes dans les baies de sureau qu'elles leur donnent une couleur presque noire. Les myrtilles sont parmi les fruits les plus riches en anthocyanines, mais le sureau en contient 2 fois plus.
Le sureau contient encore bien d'autres molécules bénéfiques, dont certaines probablement efficaces contre le virus de la grippe, des vitamines, surtout A, B, C.
C'est le moment de la récolte, faisons le plein de sureau pour toute l'année. Les baies se consomment fraîches, séchées, surgelées. On peut aussi extraire le jus (l'extracteur de jus extrait même les anthocyanines de la peau du fruit, on trouve à la fin de l'extraction des peaux décolorées). Ce jus sera conservé par stérilisation, par congélation, ou par adjonction de sucre sous forme de gelées.
Une façon naturelle de protéger notre santé.
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Monstrosa
En ce moment je fais des boutures de sauvegarde de mes sureaux avant transplantation sur un autre terrain. Rien de tel pour observer de très près une branche.
Au cours de ce travail de bouturage, j'ai découvert une autre anomalie de Sambucus nigra 'Monstrosa'. Vous vous souvenez de ses anomalies :
des fleurs aux pétales trop nombreux, mais cependant avec tous les attributs d'une fleur fertile contrairement à 'Plena'
des tiges déformées
des entre-noeuds très courts donc des feuilles très rapprochées (comme le curieux 'Leucodermis')
et maintenant : une tige qui s'enroule
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22/08/2007
Sambucus hookeri, les fruits
Le 12 août, seulement une partie des fleurs a été fécondée, il n'est sans doute que partiellement autofertile et il n'a pas de partenaire de son espèce sur le terrain.
Le 20 août, ils sont encore verts. J'espère pouvoir en montrer la couleur lorsqu'ils seront mûrs dans quelques semaines.
Sur cette photo des fruits on aperçoit une nouvelle inflorescence, au stade où se trouvait la première inflorescence en juin. Richard Bolli parle d'une floraison étalée sur toute l'année pour S. javanica. Il est aussi remarquable que ce S. hookeri n'a jamais perdu son feuillage après 2 hivers. Pour moi c'est S. javanica, ou une espèce très proche.
Il existe dans l'Himalaya, du Nepal au Bhutan. Sur le seul site qui en parle un peu, il est étudié pour l'alimentation du bétail pendant la saison sèche, quand il n'y a plus d'herbe au Nepal, où il est appelé Ghotli.
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Temps de chien
Il fait un temps à ne pas mettre un jardinier dehors, surtout lorsqu'il n'y a pas d'abri. Mais je suis si bien à Veneux et l'ordinateur n'est pas loin de la cheminée.
En rentrant des courses à midi, j'ai dû m'arrêter en plein milieu de l'allée Malborough devant mon terrain à cause d'un couple de pigeons et d'un couple de tourterelles (mon terrain est plein de nids). Les pigeons ont daigné s'éloigner mais pas les tourterelles. J'ai dû faire ronfler le moteur à fond pour qu'elles se décident à s'éloigner très lentement. Elles n'ont même plus peur de la voiture.
A l'abri je vais faire quelques boutures et préparer un colis pour l'Ile Maurice.
Alors voici quelques photos prises un autre jour :
Sambucus nigra le 7 août
Sambucus racemosa 'Coup de Foudre' le 7 août
Papillon et néflier, Mespilus germanica le 7 août
Aralia spinosa le 12 août
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Une passion si ancienne
Mais ce qui m'a le plus fascinée, c'est sa liaison avec l'Homme, faite de beaucoup d'amour et parfois de haine. Ma passion, c'est la passion de l'Homme pour le sureau,
une passion qui remonte à la nuit des temps puisqu'on en a retrouvé la trace sur des sites préhistoriques et pas seulement en Europe. Il a toujours accompagné l'humanité, comme le cheval et le chien. Parce qu'il aime vivre près de nous et parce qu'il est utile dans tous les domaines, alimentation, médecine, c'était la pharmacie du pauvre, fabrication d'instruments, phytosanitaire inoffensif pour l'environnement, et cela est vrai pour tous les sureaux, sur tous les continents.
Il est tellement proche de l'Homme qu'il a nourri son imaginaire, légendes et recettes de magie abondent. Cette passion entre l'Homme et le Sureau est si forte qu'elle a même inquiété l'Eglise.
Il peut de nouveau nous aider puisque maintenant nous prenons conscience des problèmes d'environnement. Il peut nous aider à embellir nos jardins et à éviter l'utilisation des pesticides. Il peut, de nouveau, nous régaler.
Que Hylde-Moer, la Mère-Sureau, vous protège.
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21/08/2007
Et les couleurs assurent le décor
Pour ce qui est de la rareté, certains sureaux n'ont rien à envier à d'autres plantes, ils sont inscrits sur les listes de plantes en danger de disparition. Je m'inquiète pour Sambucus palmensis. Qu'est-il devenu après les incendies aux Canaries ?
Il y a une grande variété de couleurs dans le genre Sambucus :
racemosa 'Coup de Foudre' et nigra 'Guincho Purple'
nigra 'Thundercloud'
canadensis 'Maxima'
racemosa 'Plumosa Aurea'
Il y a une telle profusion de variétés qu'après 10 mois de blog, je suis loin d'en avoir fait le tour, je n'ai même pas commencé les sureaux à grappes.
23:00 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0)
Une beauté saine et naturelle
Le sureau est beau tel que Dieu l'a créé :
canadensis
'Laciniata', une variété spontanée de nigra, au feuillage aérien
Rosa canina n'est pas plus malade, mais pas plus éblouissant. Seuls des rosiers-lianes arrivent à m'émouvoir autant.
Le sureau peut vivre tout seul, il ignore les maladies (rouille, oïdium, marsonia... connaît pas), il est assez fort pour supporter des colonies de pucerons sans présenter le moindre signe de faiblesse. C'est une plante saine et débordante de vie, belle de surcroît. La nature telle que je l'aime et l'admire.
Des plantes plus rares et plus curieuses ? Oui, il y en a, sous les tropiques, elles ne vivraient pas ici.
Les fruits de caerulea, bleus et couverts de cire sont une vraie beauté
et les nectaires de chinensis ne se voient pas partout
19:50 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0)
Le choix
Lorsque j'ai dû choisir une plante pour un mémoire de botanique, c'est le sureau que j'ai choisi, encore toute éblouie par sa floraison
et celle, si parfumée, du sureau yèble, abondant dans les zones humides de la région
Car, quoiqu'en pense Olaf, la floraison de ces plantes est superbe, même pour les formes botaniques
Il y a des fleurs plus belles ? Certes, il y a de belles tropicales, mais il faut de vastes serres pour collectionner le genre entier. Certes, il y a les roses. Mais combien y a-t-il de collections, de livres, de sites Internet consacrés aux roses. Que pourrais-je apporter de plus ? Il y a des roses éblouïssantes mais "fabriquées" par l'homme et souvent au prix d'une santé maladive, de la nécessité d'apport d'engrais au delà du naturel, et de soins thérapeutiques qui, même si on choisit des méthodes écologiques, restent un travail sans fin. Et aussi au détriment de l'aspect esthétique de l'arbuste dont il faut cacher le pied.
17:20 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (1)
Une passion
Je voudrais répondre ici au commentaire d'Olaf sur ma note du 21 août. Pourquoi cette passion pour les sureaux ? J'y ai déjà répondu mais c'est trop loin et trop dispersé.
Lorsque j'ai acheté mon terrain de Veneux les Sablons en 1971, je crois bien que j'ignorais jusqu'à l'existence des sureaux. Sur ce terrain non entretenu depuis des années
et qui servait de dépotoir aux voisins (jen ai tiré des grands sacs de verre cassé), au sol trop sec et trop pauvre, où seuls des arbres puissants pouvaient trouver de quoi vivre à des mètres de profondeur tout en ne laissant rien en surface pour les autres plantes, j'ai eu la surprise à la première belle saison de voir de superbes fleurs, ici au pied du vieux sureau
et parmi ces fleurs, il y avait les sureaux.
15:35 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0)
Sambucus hookeri
Je vous montre de nouveau une inflorescence de Sambucus canadensis :
Vous avouerez que l'inflorescence de Sambucus hookeri, photo de mon arbuste, ou celle de Sambucus javanica, photo d'un site asiatique sur ma note du 17 août, ressemble beaucoup plus à cette inflorescence de canadensis qu'à celle de Sambucus chinensis dont je vous redonne une photo (aspect identique sur les sites asiatiques) :
Photo de détail des fleurs de Sambucus hookeri :
11:50 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0)
Sambucus hookeri
Je n'ai trouvé qu'un seul site qui en parle mais ne le décrit pas. J'en possède un qui m'a été offert par Valérie qui l'a obtenu à l'arboretum du Poerop.
La description que je vais en donner semble correspondre en tous points à Sambucus javanica, c'est peut-être lui.
C'est un arbuste à feuillage permanent.
Les feuilles :
On voit qu'elles ont souvent 9 folioles mais que, de plus, ces folioles sont souvent doubles. Cela correspond peut-être à ce que j'ai trouvé décrit pour S. javanica, des feuiles à 17 folioles. En fait ce sont peut-être des feuilles à 11 ou 13 folioles dont certaines sont doubles (feuilles bipennées).
Les corymbes sont bien arrondis, plus réguliers de circonférence que S. chinensis :
en boutons le 7 juillet
en fleurs : il n'y a pas l'important décalage d'épanouissement de S. chinensis et il n'y a pas le moindre nectaire
00:55 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (1)
20/08/2007
Nouvelles de Trifouilly
Hibiscus moscheutos
Sambucus nigra 'Ina', à ses pieds Sambucus ebulus
Sambucus nigra 'Monstrosa' : tige plate et cannelée, difficile à photographier car les feuilles sont nombreuses et serrées
Raisins : c'est une vigne plantée il y a moins d'un an, une variété sans pépins dont j'ai oublié le nom
Les fruits de Sambucus canadensis 'Adams' sont encore verts mais les branches commencent à ployer sous leur poids. J'ai voulu prendre des boutures pour préparer le déménagement mais il est presque impossible de trouver une branche sans fruits. C'est incroyable la productivité de cet arbuste.
22:45 Publié dans Hibiscus, Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0)
Sambucus javanica
C'est donc un arbuste juqu'à 4m de haut. Aspect des feuilles inconnu, un site philippin parle de possibilité de 17 folioles (?).
Le problème de l'inflorescence, c'est qu'elle ressemble plus à celle de nigra qu'à celle de chinensis, et il n'y a pas de nectaires, ces éléments si caractéristiques de l'inflorescence de chinensis.
Il semble que les fruits de cette forme arbustive soient noirs le plus souvent, je n'en ai trouvé aucune photo.
On le trouve au sud de la Thaïlande, en Malaisie, Indonésie, (Nouvelle Calédonie ?). En Indonésie il est appelé sangitan (nom utilisable pour la recherche avec Google). Aux Philippines il est appelé galamat, kalako, sauko, Javanese elder. A Java il pousse dans les plantations de café.
Les feuilles et les racines sont utilisées dans le traitement des douleurs, de problèmes osseux, des rhumatismes.
Le fruit est dépuratif et purgatif.
Une décoction de fruits est utilisée pour les problèmes de peau, oedèmes.
Une décoction de la plante entière est utilisée comme dépuratif et diurétique.
A Mindanao (Philippines) la plante est considérée comme un remède contre la fatigue.
Sur les sites asiatiques (je parle de sites sérieux, souvent gouvernementaux), et c'est bien là que poussent ces sureaux, Sambucus chinensis est une plante herbacée, ses inflorescences portent des nectaires, et ses fruits sont rouges, Sambucus javanica est un arbuste, ses inflorescences n'ont pas de nectaires et ses fruits sont noirs. Sur quels critères a-t-on décidé que c'est la même espèce ?
21:00 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0)
18/08/2007
La Presle
22:10 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0)
Centre botanique de la Presle
Aujourd'hui, c'était une promenade en Champagne, au Centre botanique de la Presle-Pépinières Brochet-Lanvin.
Il y a un très beau jardin de vivaces et un arboretum. Je me suis surtout intéressée aux sureaux et aux aubépines à gros fruits.
Honneur d'abord aux rois de ce blog, les sureaux. Je les ai tous, mais voici des photos de ceux de la Presle.
Sambucus canadensis 'Maxima'. Il est plus développé que le mien mais pas aussi grand que mon 'Adams' et les corymbes me semblent de taille identique, mais ici, ils sont déjà en grande partie mûrs.
Sambucus canadensis 'Aurea', pas plus doré que celui de Veneux, les fruits sont au même degré de maturité, c'est-à-dire aussi mûrs que ceux de nigra. J'ai vérifié que, lui aussi, est bien un canadensis, surtout grâce aux feuilles à 9 folioles (existent mais exceptionnelles chez nigra).
20:40 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0)
17/08/2007
Sambucus javanica
Ce serait la même espèce que Sambucus chinensis, mais la forme arbustive. La différence de végétation serait liée aux conditions climatiques mais ce n'est pas clair. La forme arbustive serait prédominante dans les régions le plus au sud alors qu'à Taïwan on ne la trouverait qu'au dessus de 1000 m.
Il m'a été facile de vous décrire S. chinensis. Non seulement j'avais un spécimen sous les yeux mais de nombreux sites asiatiques donnaient une description et des photos qui correspondaient point par point à ce que j'observais sur mon exemplaire le plus actif. Ne vous affolez pas, je ne lis pas le chinois, le japonais et le coréen. J'utilise Systran qui me donne des traductions en anglais. Ces traductions automatiques sont mauvaises, la synthaxe est farfelue, les folioles deviennent des petites feuilles, etc. Mais c'est suffisant pour comprendre les dimensions, les couleurs, la morphologie, les organes...d'autant plus qu'il y a souvent des photos démonstratives.
Il n'en est pas de même pour Sambucus javanica. Les sites sont indonésiens ou des Philippines. Je n'ai pas de traducteur et de toute façon les descriptions sont succinctes, ils semblent plus s'intéresser aux utilisations médicinales.
Je n'ai trouvé qu'une photo de feuillage qui n'aide pas beaucoup, ce pourrait être le feuillage de chinensis, et de rares photos des fleurs, toutes semblables. Et, là, il y a problème.
23:30 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0)
Marnay sur Seine
Encore quelques photos de ma visite du jardin botanique de Marnay sur Seine. Il est sur mon circuit de recherche de terrains vers l'Aube et l'Yonne. Vous pouvez trouver des photos sur son site.
Un beau sureau, Sambucus nigra 'Pulverulenta'
Vitex agnus castus
Rosa 'Mariette Sylva Tarou' : il est rare de voir un rosier aussi fleuri au mois d'août.
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16/08/2007
Sureaux
00:20 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0)
15/08/2007
Sambucus canadensis, fruits mûrs !
Est-ce l'exposition plein sud ou est-ce le sable qui se réchauffe plus vite au printemps, la maturation du seul Sambucus canadensis planté à Veneux (ou du moins le seul qui y a survécu), est très en avance sur celle de ceux de Trifouilly, au point qu'elle concorde avec celle de nigra. C'est cette précocité sans doute qui lui permet d'être fécondé par nigra.
Il m'a été vendu comme canadensis 'Aurea' mais il n'est jaune, ou plutôt vert jaunâtre, qu'au printemps. Je vois que c'est bien un canadensis à son port très arbustif, au fait que ses feuilles ont souvent 9 folioles, et que les corymbes ont une maturation uniforme. Il est sans doute très proche du canadensis botanique car ses corymbes sont beaucoup plus petits que ceux de 'Adams'. Mais les grains sont de belle taille, très agréables à consommer frais, un peu plus sucrés que ceux de nigra.
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14/08/2007
Sambucus chinensis, complément
Je n'avais pas encore donné cette information parce que je n'avais touvé ces formations décrites que pour Sambucus javanica (R. Bolli 1994) et que je ne les avais jamais vues sur mes Sambucus chinensis ni décrites pour chinensis.
Cette particularité vient d'apparaître tardivement sur les feuilles du chinensis de Veneux : les dents basales des folioles sont parfois transformées en glandes vertes ou jaune pâle, en forme de coupe :
J'en profite pour une dernière photo des nectaires de l'inflorescence qui passent du jaune à l'orange soutenu, avant de devenir verts.
Je me demande s'il ne se forme pas un petit nombre de fruits. A voir...
21:25 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0)
11/08/2007
Sambucus chinensis, son cycle
ou plus précisément mon expérience de ce cycle.
Je possède 2 Sambucus chinensis, d'origine différente, plantés dans des conditions différentes.
Ils ont les mêmes feuilles, les mêmes tiges à rayures verticales, les mêmes inflorescences, le même besoin d'eau très important. Ils sont totalement herbacés.
A Trifouilly, j'en avais planté deux. L'un a disparu en fin d'été (mort de soif ?). L'autre a disparu plus tard, en automne comme les S. ebulus. Seul ce dernier est réapparu au printemps, mais vraiment très tard, j'ai cru l'avoir perdu. Il a donné 2 tiges à environ 20 et 30 cm du pied de départ. Il est beaucoup plus petit que celui de Veneux, il va fleurir, comme l'an dernier, mais aussi beaucoup plus tard que celui de Veneux. C'est pourtant lui qui avait fleuri l'an dernier :
Celui de Veneux est dans un très grand pot, mais non rentré l'hiver et non protégé, à environ 3 m de la maison, à l'est. C'est lui qui a été photographié pour la description. Il présente une différence importante avec celui de Trifouilly : il n'est pas caduc. Il reste aussi beau et aussi sain tout l'hiver. En mars apparaissent de nouvelles tiges. Quand elles mesurent 30 cm, les anciennes tiges se creusent à l'intérieur, il ne reste qu'un tissu fibreux périphérique (ce n'est pas du bois), les feuilles commencent à faner, et c'est ainsi qu'elles disparaissent. Aujourd'hui il ne reste que ce qui reste de S. ebulus en hiver. Il a passé ainsi 2 hivers.
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09/08/2007
Sambucus chinensis, utilisation
Cuisine
Fruits, tiges, feuilles, racines sont consommés cuits.
Médecine
émétique
parisiticide en lotions sur la peau
antirhumatismal en bains
anti-hépatites. Des procédés d'extraction de l'acide ursolique auquel ces propriétés sont attribuées sont en cours en Chine, avec la recherche d'un procédé permettant l'extraction à grande échelle et faible coût (Journal of Chemical Industrie and Engineering, China, 2006, vol. 57 n° 2).
Commercialisation
Des extraits de Sambucus chinensis sont vendus par American Biological Products.
Dépollution des sols
Dans une zone très polluée dans le nord-ouest de la province de Guizhou il a été procédé à des études de la capacité de concentration des métaux de 2 plantes, Sambucus chinensis et Ixeris gracilis. Ces deux plantes se sont révélées efficaces et sont utilisées pour réhabiliter ce site.
20:40 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0)
Sambucus chinensis, sa vie en Asie
Habitat
En Chine, où il est appelé Lu-Ying en médecine chinoise traditionnelle, il vit entre 300 et 2600 m. Il habite des cuvettes fertiles, forêts, lisières. Il aime un sol humide, lourd, de préférence au soleil, il accepte le calcaire. Il tolère les vents forts et la pollution atmosphérique.
Au Japon, où il est appelé sokuzu.
Rusticité
Zone 8
Ecologie
Il est consommé par un oiseau, Pycnonotus sinensis, dont il est même la nourriture exclusive fin août. C'est une espèce endémique limitée au sud des montagnes Qinling en Chine et la distribution de S. chinensis là-bas correspond à celle de cet oiseau.
Il est apprécié aussi par Euricania fascialis, un papillon.
Multiplication
Par semis, de préférence en automne dès que les graines sont mûres, il germera au printemps. Sinon, 2 mois de stratification chaude + 2 mois de stratification froide.
Par division des touffes au printemps ou en automne.
18:15 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0)
08/08/2007
Sambucus chinensis, la fructification en Asie
Au Wunan la fructification a lieu de juillet à novembre, mais les fruits sont surtout abondants en juillet et en août.
Ces fruits sont des drupes de très petite taille, de 3 à 4 mm, de couleur orange à rouge.
Voiici un site où vous pourrez voir une photo de ces fruits
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Sambucus chinensis, les fruits
Lorsque les fleurs fanent, les nectaires verdissent. Sur cette photo on voit les nectaires orange vif dans la zone encore fleurie, et verts plus haut à gauche.
Mais je ne peux faire des photos des fruits, il n'y en aura sans doute pas cette année encore. Vous voyez que là où les fleurs ont fané, il ne reste que des pédicelles, les fleurs fanées sont tombées sans être remplacées par des fruits.
Pourquoi ? Une seule explication : il n'y a pas eu fécondation. Il est probable que, comme Sambucus canadensis et à mon avis S. tigranii et S. sachalinensis, ce sureau n'est pas autofertile. J'en possède deux pieds mais séparés par 45 km. Pour la floraison de l'an prochain, ils seront rassemblés.
On ne trouve signalée cette absence d'autofertilité que pour canadensis car c'est le seul qui est couramment cultivé, on a donc vite remarqué que, isolé, il ne donne pas ou peu de fruits.
Remarque : pour les photos de la surface du corymbe, même montée sur une chaise, je suis obligée de le pencher vers l'appareil, il est maintenant à au moins 1m50.
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07/08/2007
La récolte
Plus de la moitié des fruits des Sambucus nigra sauvages sont mûrs, la récolte peut commencer.
A l'opposé quelques corymbes sont encore totalement verts. Cela correspond bien à la précocité inhabituelle et à l'étalement de la floraison cette année.
Sur 'Guincho Purple' ils ont même été presque tous dévorés par les oiseaux.
Cette photo de Sambucus palmensis est prise sur une bouture encore en pot. L'intérêt, c'est qu'elle se met plus facilement sous l'appareil photo que le "père" qui émet ses premières branches à au moins 2 mètres de hauteur. Elle permet de vous montrer la fine pilosité des jeunes pousses.
Que sont devenus les rares palmensis sur leurs îles natales après les incendies ?
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06/08/2007
Sambucus chinensis, bractées
Photo encore trop petite, je fais un gros plan sur la zone où on voit bien les bractées :
Les bractées du bas sont en haut du pédoncule, celles plus haut à droite sont sur un pédicelle. En plus de l'irrégularité des divisions du corymbe, la disposition de ces bractées sur les pédicelles et non regroupées en involucre à la base prouve qu'il s'agit bien d'un corymbe et non d'une ombelle comme on peut le lire parfois.
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Sambucus chinensis, floraison suite
Les photos sur un blog ne sont vraiment pas grandes. Je m'aperçois que les nectaires ne sont pas très visibles. J'essaie un plus gros plan de la photo du 26 juillet
une particularité aussi du corymbe de chinensis, c'est qu'il a des bractées. Sauf celles de la base, elles sont petites et pas évidentes sur une petite photo. On les voit bien sur la droite
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