19/07/2015
La pluie
Cette nuit, un miracle s’est produit : après 2 mois sans une seule goutte d’eau, il a plu toute la nuit : 14mm ! du jamais vu en été. Cela veut dire des plantes en bien meilleur état car aucun arrosage ne vaut la pluie et plusieurs jours sans corvée d’arrosage. Seulement quelques jours car le sable n’est pas capable de garder cette eau. C’est aussi le retour à la vie de ce que je ne pouvais me permettre d’arroser, en particulier les vastes tapis de pervenches. Les feuilles pendantes et crispées des pervenches faisaient peine à voir. Aujourd’hui elles ont repris un aspect normal :
Folle de joie je me suis octroyé un jour de congé. Je suis allée à Marnay puis à Romilly pour vérifier que la pluie y était bien tombée. J’avais de bonnes raisons de l’espérer car la pluie de cette nuit n’était pas un simple orage localisé. Il n’y a pas eu d’orage. De toute évidence, c’était la remontée jusqu’à nous de la zone de pluie. A Romilly j’ai trouvé 17 mm de pluie. De quoi sauver toutes les plantes que je n’ai pu arroser et aussi un mois sans problème car la bonne terre de Romilly va garder longtemps cette eau.
20:45 Publié dans Romilly sur Seine, Veneux les Sablons | Lien permanent | Commentaires (2)
06/05/2014
Romilly sur Seine, les décharges sauvages et les élections
Pour l’historique des décharges sauvages dans le chemin rural à la limite nord de la ville, chemin rural qui dessert mon terrain, vous pouvez retrouver mes notes en cliquant sur la rubrique Romilly sur Seine, en bas de la colonne de droite.
Mais je n’avais pas mis mes dernières photos, les pires peut-être parce que c’est ce qui se voyait le plus, un dépôt que je devais traverser chaque fois pour atteindre mon terrain. Je ne les avais pas mises parce que j’étais découragée par l’indifférence du maire et parce que mon blog n’a pas pour vocation de montrer des ordures. C’est pourtant ce que je dois subir avant d’admirer la nature. Voici donc ces photos, peu avant les élections, le 6 février 2014. Nous sommes en plein milieu du chemin rural :
C’est resté ainsi plusieurs semaines et tout-à-coup, surprise, juste avant les élections, tout a été nettoyé, non seulement ça mais aussi tout ce qui restait ailleurs après le nettoyage superficiel. Le chemin était de nouveau beau et propre, comme lorsque j’avais acheté le terrain, mais toujours défoncé, bien sûr. Cependant, il restait le terrain privé à l’entrée du chemin, un terrain qui longe la route départementale vers Conflans qui n’avait été que très partiellement désencombré et portait toujours des carcasses de véhicules, un spectacle dont je bénéficie à chaque passage.
Les élections ont eu lieu. Et, coïncidence ? ,voilà ce que je trouve le 3 mai. Le terrain privé :
Le chemin privé qui part du chemin rural et où étaient déposées précédemment l’essentiel des ordures :
Un terrain est à vendre par une agence depuis des mois. Comment pourrait-il être vendu quand l’éventuel acheteur doit parcourir un chemin défoncé encombré d’ordures. Et les jolies maisons à la limite nord de Romilly sur la route de Conflans qui sont entourées de terrains portant des caravanes et des baraquements ? Ne sont-elles pas dévaluées ? On peut même se poser des questions sur l’évacuation des WC et des eaux usées (nappe phréatique à 1m et souvent moins). Il y a pourtant un terrain prévu pour gens du voyage, je passe devant chaque fois, il est très propre et irréprochable. Il y a une casse auto qui respecte strictement la réglementation. Il y a une déchèterie.
Voici des extraits de mon titre de propriété :
La zone Na du Plan Local d’Urbanisme est une zone naturelle à protéger
Terrains ne pouvant être considérés comme terrains d’agrément ou de loisirs (interdiction d’implanter des mobiles-homes ou des caravanes). Mais des carcasses de voitures et des cabanes en ruine, c’est apparemment possible.
Alors, Monsieur le Maire, vous ne contrôlez plus ? Que faut-il faire pour avoir le droit de déposer des ordures dans mon chemin ? Paiement ? Chantage ? J’aimerais savoir pour m’offrir, moi aussi, le droit de déposer des ordures dans le chemin. Juste un très, très petit tas, pas polluant, juste pour me prouver que j’ai moi aussi du pouvoir.
Pour le traitement des décharges sauvages, je vous ai déjà conseillé, si vous ne vous en sortez pas, de faire appel à la Camorra (mafia de Naples). Ils s’y connaissent très bien, ils ont même trouvé un nouveau débouché : ils envoient les ordures en Roumanie. Car, sommes-nous toujours en France alors que certains s’affranchissent des lois de la République en toute impunité ?
08:37 Publié dans Romilly sur Seine | Lien permanent | Commentaires (3)
29/03/2014
Chouette, j'ai un prunellier
Je veux d'abord faire une annonce à l'intention des habitants de Romilly qui lisent mon blog. J'avais promis l'arrivée de la processionnaire du pin au plus tard pour la prochaine saison. Mais les bestioles n'ont pas traîné. J'ai vu aujourd'hui un nid dans un pin à Romilly. Ces chenilles ne sont vraiment dangereuses pour le pin que si les attaques sont répétées. C'est pour nous, nos enfants et nos animaux de compagnie qu'elles sont très dangereuses. Elles vont bientôt descendre à la queue-leu-leu le long du tronc pour s'enterrer et former une chrysalide. Elles envoient des poils urticants qui se plantent dans la peau, les yeux avec des conséquences graves, la langue des animaux qui veulent les manger et c'est mortel. Il ne faut pas y toucher. On peut mettre un piège au bas du tronc. Si vous voulez enlever un nid il faut impérativement protéger toute la peau (gants, masque) et surtout les yeux par des lunettes étanches et le brûler aussitôt.
Je rêvais d'un prunellier. J'en avais repéré un dans le chemin l'an dernier le 14 avril :
Grâce à sa floraison, je viens de découvrir que j'en ai un et même plus grand et plus touffu que celui du chemin. Lors de l'installation du grillage, j'ai failli le couper, le prenant pour un cornouiller sanguin à cause de la couleur de ses tiges. Je n'avais pas remarqué ses épines et il n'avait jamais fleuri. Ce retard de floraison est sans doute dû au fait qu'il s'est bêtement semé sous le couple étroitement enlacé peuplier grisard-frêne. S'il fleurit cette année, c'est peut-être à cause de la précocité des floraisons cette année, les arbres n'ont pas encore de feuilles et aussi parce que le frêne perd peu à peu ses branches basses trop arquées (à cause de la proximité du grisard quand il était petit). D'ailleurs la floraison n'est apparue qu'au bout de branches qui s'éloignent du tronc et des deux arbres. Un conseil pour l'utilisation des fruits : il faut les cueillir blets, après un gelée. Si le gel tarde, ou si les oiseaux sont trop voraces, on peut les cueillir avant et les mettre au congélateur.
20:54 Publié dans flore locale, fruitiers, Prunus, Romilly sur Seine | Lien permanent | Commentaires (1)
21/03/2014
Ma muraille
Ceux qui suivent mon blog régulièrement savent que je suis la victime d'un voisinage délinquant fait d'enfants qui volent et détruisent, cueillent les fruits pas mûrs pour les recracher et d'adultes qui ont arraché mon portail et maintenant d'adultes qui suivent mon blog et viennent prélever ce dont je parle qui les intéresse. Ces vols lamentables ne leur rapportent presque rien. L'éducation des enfants , telle qu'il me l'ont racontée, ressemble à ce que l'on dit sur les enfants roumains à Paris. Les adultes qui ont arraché mon portail et volé du matériel font partie de la même tribu qui s'installe façon bidonville pas loin. Mais pour les derniers vols de plantes sélectionnées, j'ai des soupçons sur d'autres adultes. Vraiment un quartier pourri.
J'ai fait installer un grillage sur 2 parties de mon terrain en gardant libre le passage et le stationnement de ma voiture. Ce grillage haut de 2m, du grillage souple pour qu'on ne puisse y prendre appui, devrait dissuader les enfants. Ils sautent si facilement les grillages d'1m50 du quartier (j'ai montré des photos de cette belle action).
Voici cette magnifique muraille qui disparaîtra sous les plantes grimpantes avant 2 ans. Il n'y manque qu'un mirador :
Dans la brume du petit matin, l'engin qui a percé les trous pour les piquets. La terre retirée se voit sur les photos précédentes de l'autre côté du grillage. J'ai dû partir de Veneux à 6h du matin pour être là pour le choix de l'emplacement.
Restent les adultes, capables d'idées et de matériel. Faute de mirador avec un gardien armé, j'ai installé d'autres armes : des caméras. Ces caméras sont programmées pour prendre des photos déclenchées par un déplacement devant l'objectif. J'avais déjà une caméra offerte par ma belle-fille pour photographier les oiseaux.
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2011/01/27/birdcam-...
Récemment j'en ai acheté une autre qui présent aussi l'avantage de photographier de nuit : en couleurs le jour, en noir et blanc la nuit avec un flash infrarouge invisible. Elle peut prendre de milliers de photos pendant plusieurs mois sans recharger la batterie :
Mais, de plus, les exactions dont je suis victime, on eu un effet positif. J'ai rencontré un amateur de faune sauvage passionné d'ornithologie. Il a une caméra encore plus performante. C'est lui qui a placé les trois caméras, j'aurais été incapable de les mettre où il les a mises. A elles trois elle couvrent bien le terrain. Nous n'irons les récupérer que s'il y a vol. Sinon, il les récupérera tous les 3 mois et nous avons un contrat : les photos de vilains bipèdes sont pour moi, les photos de notre jolie faune sont pour lui.
En cas de photo de bipède malveillant, je la publierai aussitôt sur mon blog. J'en ai le droit puisque c'est mon terrain, et clôturé en plus. Les lecteurs de mon blog habitant Romilly sauront de qui ils doivent se méfier. Je porterai plainte évidemment et demanderai un dédommagement pour tout ce qui m'a été volé.
21:01 Publié dans Romilly sur Seine | Lien permanent | Commentaires (0)
28/02/2014
Mon aulne, parents retrouvés
Depuis deux ans j'ai un petit aulne. Il s'est installé sans crier gare devant le Cornus alba. Il est encore trop jeune pour fleurir. Je me demandais d'où il provenait, je n'ai vu aucun aulne aux alentours.
Mercredi, j'ai voulu aller sur mon terrain de Romilly. L'accès en était impossible. C'était de nouveau l'exploitation de bois. Il y avait d'énormes troncs sur les côtés du chemin et le chemin lui-même était occupé par deux énormes camions et un engin. Ma petite voiture et ma petite personne ne faisaient pas le poids.
Je suis partie me promener, explorer la région. A Conflans sur Seine, à moins de 2 km de mon terrain, au plus 1km à vol d'oiseau, j'ai pris un chemin qui passe devant une écluse.
L'endroit est ravissant :
La berge gauche est bordée presque exclusivement d'aulnes, un très bel alignement :
Mais, pour la deuxième fois, je m'étonne de la couleur des chatons. On les décrit partout, et toutes les photos les montrent ainsi, de couleur jaune. Pourtant, au bord de la Seine, comme dans la plaine de Sorques,
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2012/03/20/les-auln...
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2012/03/21/alnus-le...
ils sont rouge sombre. On ne voit un peu de jaune que lorsqu'ils montrent leur pollen. Quel que soit leur âge ils sont rouge sombre :
Bien décidés à remplir leur mission de retenue des berges, ils vivent complètement dans l'eau :
Mais mon petit aulne n'aura pas de problème pour trouver l'eau. Un aulne a des racines profondes, jusqu'à 4m, et la nappe phréatique sur mon terrain est au pire à 1m dans les périodes les plus sèches.
11:30 Publié dans flore locale, Plantes, Romilly sur Seine | Lien permanent | Commentaires (5)
06/02/2014
Une si jolie brouette
A l'entrée du terrain il y a une épaisse haie de Lonicera pileata. Je la laisse s'épaissir et elle le fait pour mon plus grand plaisir surtout côté chemin pour me protéger des engins prédateurs qui cherchent à détruire la bordure enherbée.
J'ai eu une surprise à mon arrivée. Juste derrière cette clôture, invisible depuis le chemin mais tout près de la sortie pour être emmenée par un véhicule, j'ai trouvé ma jolie brouette en fer
au-dessus d'un monticule fait d'autres objets du terrain déplacés là et brisés :
Cette brouette se trouvait en zone boisée à 60m de là. Lorsque j'ai acheté le terrain, elle faisait partie du lot. Je ne sais de quand elle date, sans doute de la première moitié du 20è siècle. Elle est entièrement en fer, il n'y a rien d'autre. Ce fer est rouillé mais cette couche de rouille l'a sans doute protégée et elle est parfaite, elle roule sans problème, elle est aussi facile à manipuler que les brouettes modernes mais tellement plus jolie. Il est hors de question que je l'offre à mes prédateurs, des ferrailleurs-pollueurs dont le QI ne leur permet pas d'en apprécier la beauté. Je l'ai donc chargée dans la voiture (un break bien sûr, elle en occupait tout le plateau) et elle est maintenant à Veneux entre deux sureaux :
Elle tiendra magnifiquement compagnie à mon salon de jardin en rocaille qui est peut-être de la même époque. Lui aussi était là lors de l'achat du terrain en 1969 :
21:33 Publié dans Romilly sur Seine, Veneux les Sablons | Lien permanent | Commentaires (0)
16/12/2013
Méthode pour défoncer un chemin
Voici le terrain où vont les engins, il est maintenant replanté :
Mais pour aller jusqu'à ce terrain, il faut prendre aussi le chemin de la noue St Martin et lui, c'est un chemin privé, un chemin de terre. Dès le début des "travaux", c'est un vrai carnage :
Ce chemin est maintenant totalement impraticable, même à pied c'est pénible. Mais le chemin rural, celui qui mène à mon terrain et qui est en dur est lui aussi de plus en plus pénible pour la voiture. Je ne le parcours qu'en première et deuxième, avec des arrêts. Il est totalement parsemé de trous de plus en plus nombreux et rapprochés, de plus en plus profonds, remplis d'eau et de boue. La voiture est très sale en permanence mais le pire c'est les secousses qui me font mal pour elle. Comment en est-on arrivé là ? C'est 5 années de passage d'engins très lourdement chargés de tonnes de bois :
et de gros camions qui récupéraient les énormes troncs entassés le long du chemin sur les terrains boisés dont je me demande si les propriétaires étaient informés de ces délicats dépôts. En voici un en plein chargement :
Évidemment je ne pouvais passer. J'ai dû attendre 1/2 heure qu'il termine son chargement. Je suis sortie de la voiture un instant pour prendre cette photo. Le conducteur a vu que je photographiais. Il m'a demandé d'un air agressif ce que je faisais. Courageuse mais pas téméraire (il n'était pas du même format que moi), je suis vite rentrée dans la voiture, j'ai fermé les fenêtres et bloqué les portes. Il a renoncé. Il a compris qu'il aurait suffi pour me défendre que je mette le klaxon en continu car j'étais à 20m de la départementale.
A suivre ...
Nota : j'ai trouvé une méthode compliquée pour rédiger une note avec les photos au bon endroit mais blogspirit ne répond toujours pas et je commence à trouver cela pénible.
01:10 Publié dans Romilly sur Seine | Lien permanent | Commentaires (0)
14/12/2013
Les pieds nickelés
Une fois n'est pas coutume, je vais rédiger une note sans photos. Cela me facilite la vie car mon bug blogspirit n'est pas résolu, je n'ai même pas une petite réponse du genre on s'en occupe.
Un commentaire de Claudette m'a donné à réfléchir :
mais alors, où est l'explication, ce sont des potes à vos rednecks habituels ou quoi?
On se demande qui vous gênez? Il est vrai que les cons sont parfois difficiles à comprendre...
J'aurais dû trouver cela évident mais j'ai beaucoup de difficultés à voir le mal et la bêtise. Claudette se trompe sur la nature des personnages, ce ne sont pas des rednecks mais des pieds nickelés : paresseux le plus souvent ridicules qui font les pires bêtises pour ne pas avoir à travailler. Mais pour le reste, elle a raison.
J'ai refait dans ma petite tête l'historique de ma présence à Romilly. J'ai acheté ce terrain sans en discuter le prix. Il n'était pas cher et c'est normal car il est non constructible, inondable, sans eau, sans électricité et sans espoir qu'il soit viabilisé un jour. C'est de loin le plus grand (5000 m2) des petits terrains qui bordent le chemin. Pourtant son prix était trop élevé pour certains.
La famille avec enfants dont j'ai déjà parlé s'est installée sur un terrain très petit quelques mois plus tard. Un jour la mère (vous savez, celle qui dit à ses enfants que ce n'est pas grave de voler les riches dont je suis) m'a dit qu'ils avaient voulu acheter mon terrain mais qu'il était beaucoup trop cher pour eux.
Quelque temps plus tard un jeune homme m'a abordée pour me dire qu'il voulait acheter mon terrain. Je lui ai dit que je ne vendais pas et je lui ai montré d'autres terrains à vendre, certes plus petits. Mais non, c'est le mien qu'il voulait. Il voulait y installer du matériel pour une brocante ! et donner accès à ce terrain sur la départementale dont il est séparé par 5 à 10m et un large fossé de drainage obligatoire et dessiné sur le cadastre. Tout ça dans une zone écologiquement sensible où normalement rien d'autre que du végétal n'est permis. Mais les pieds nickelés n'ont peur de rien puisque la municipalité ferme les yeux sur leurs installations et activités.
Voilà donc ce que j'ai compris : mon terrain était à vendre depuis longtemps et ils espéraient que son prix baisse faute d'acheteurs. Et j'ai commis l'horrible forfait de l'acheter. Mais tout espoir n'est pas perdu pour nos pieds nickelés. C'est pourquoi ils détruisent le chemin et mon terrain, et uniquement mon terrain, pour m'en dégoûter et m'obliger à m'en séparer. Avec un chemin hors d'usage, il ne vaudra plus grand chose. Il y a d'ailleurs un petit terrain bien entretenu, avant le mien dans le chemin, qui est à vendre et ne trouve pas acheteur depuis des mois. Qui voudrait l'acheter dans un chemin défoncé semé d'ordures ?
Imaginez vous cette zone de nature idyllique remplie de détritus, de casses automobiles, de stockage de brocante de bas niveau ? Qu'en pensez-vous, Monsieur le Maire ?
Je sais que mes pieds nickelés, fange de la société, me lisent. Je voudrais donc leur donner quelques informations. Je ne vendrai jamais ce terrain, quoiqu'il arrive. Et pas d'espoir de l'acheter à vil prix à mon héritier qui n'y comprendra rien. J'ai pris rendez-vous chez mon notaire. Je n'avais pas fait de testament, je n'ai qu'un seul héritier. Mais je ne peux lui laisser la charge de ce nid de vipères. Je vais donc léguer ce terrain à un organisme de défense de la nature. Ils n'ont définitivement aucune chance de l'avoir un jour.
11:46 Publié dans Romilly sur Seine | Lien permanent | Commentaires (2)
11/12/2013
Comment réaliser de belles flaques
Nous avons vu les vols et destructions par des petits voyous de bas étage, les ordures de voyous en marge de la société (qu'on peut revoir dans la rubrique Romilly sur Seine, colonne de droite) . Mais, toujours grâce à la tolérance de la municipalité (ce que je vais encore une fois démontrer) il y a un troisième type de voyous. Ceux-là sont bien intégrés dans la société, il sont même sans doute assez riches mais tellement radins qu'ils préfèrent faire payer aux autres leurs dégâts.
Lorsque j'ai découvert ce terrain à la fin de l'année 2007, c'était un coin charmant, desservi par un chemin empierré impeccable, sans le moindre trou, sans la moindre flaque d'eau. Il était bordé de petits terrains boisés laissés sauvages et de petits terrains clôturés. Les clôtures étaient posées en retrait du chemin de sorte qu'il restait une bande enherbée de 1m à 2m, la bande la plus large étant devant mon terrain. Mon terrain n'était pas équipé d'un portail mais d'une ouverture peu pratique à manipuler. Il m'arrivait donc de me garer sur cette bande enherbée mais la terre y était très ferme, bien tenue par le couvert végétal et ma voiture n'y a jamais laissé la moindre trace, elle n'est pas assez lourde. De la même façon je me gare sur mon terrain au bout d'une allée enherbée. Cela pour vous dire qu'un véhicule léger ne peut faire de dégâts.
Les problèmes ont commencé avec l'exploitation d'un très vaste terrain, rien à voir en taille avec le mien, un terrain destiné à l'exploitation du bois. J'ai photographié ma première désagréable surprise le 27 février 2008 :
Les traces que l'on voit ne sont pas celles d'une voiture mais celles d'un gros engin qui s'est permis de rouler sans raison hors du chemin dur. Après quelques pluies, voici le résultat le 17 mars 2008, une belle flaque qui ne se résorbait pas car la terre avait été trop tassée :
Le 26 avril 2008, le 22 mai 2008, et cela empiète encore plus sur la zone de terre :
Ensuite, j'ai fait poser un portail et fait empierrer et gravillonner mon entrée. Les engins n'ont pas encore réussi à détruire cette entrée en dur mais de part et d'autres les dégâts continuent, tous les ans sans exception depuis 5 ans et de préférence en période de pluie et de gel !
Voici encore quelques photos. Le 18 mars 2009 :
Le 17 mars 2010 :
Le 14 septembre 2011 :
Le plus étonnant, c'est que les engins roulent sur le chemin, sauf devant mon terrain. Là, ils sortent du chemin et viennent creuser la zone de terre. Dès ma clôture passée, ils reviennent sur le chemin. Pourquoi cette agression uniquement contre moi ? Je ne les connais pas, je ne les ai jamais vus, je n'ai jamais parlé d'eux auparavant. Démonstration :
En 2012, cela s'aggrave. Ils dévient de façon encore plus brutale pour arriver très près de mon grillage :
A suivre...
00:56 Publié dans Romilly sur Seine | Lien permanent | Commentaires (2)
03/12/2013
Réduisons vite nos déchets, ça déborde
et ça déborde bien de façon visible à Romilly sur Seine.
J'avais donc écrit à Monsieur Lenfant le 14 septembre. Avant d'envoyer la lettre recommandée au maire le 8 octobre, j'avais vérifié l'état des lieux le 5 octobre. J'ai poussé un peu plus loin parce qu'on m'avait dit qu'il y a d'autres dépôts dans la zone. Le dépôt déjà constaté est toujours là :
Mais la différence c'est que le niveau de la Seine est monté et maintenant ça baigne dans la nappe phréatique :
Je vais un peu plus loin dans le chemin de la noue Saint Martin, il y a d'autres déchets :
Je poursuis dans le chemin rural jusqu'à une bifurcation. Dans l'angle de cette bifurcation il y a des cochonneries :
Je n'ai pas osé aller plus loin, maintenant cette zone me fait peur. Je l'avais pourtant visitée toute seule à pied l'année précédente, une promenade charmante. J'étais ainsi parvenue le 17 septembre 2012 à un ravissant ru bordé de fleurettes bleues :
Le 14 octobre 2013, sans doute l'effet de ma lettre au maire, c'est nettoyé. Certes le nettoyage n'est pas parfait et les végétaux sont toujours là, sans doute parce que j'ai dit qu'ils ne sont pas polluants pour la nature (pour la vue, c'est autre chose) :
Je pense que cela a été nettoyé par les services de la mairie parce que les dépôts vont continuer. Avez-vous peur de la tribu Lenfant Monsieur le Maire ? Le 17 octobre je jardine tranquillement pas loin du chemin lorsque je vois passer un véhicule à une vitesse pas croyable dans ce chemin totalement défoncé. En voilà qui n'ont pas la conscience tranquille. Il va si vite que je n'ai pas le temps de faire une photo correcte mais ça ressemble bougrement au camion précédent :
Je n'ai pas de logiciel pour améliorer la qualité mais j'ai pu ajouter des pixels et on devine du rouge au-dessus du plateau, sans doute la grue.
Je vais chercher quelle bêtise a été faite. A la bifurcation du chemin le chemin de droite est totalement obstrué pour la circulation des véhicules par un dépôt en apparence de végétaux mais mélangés à des constituants moins naturels :
Le clou du spectacle, du moins pour moi car je n'ose aller voir plus loin s'il y a d'autres horreurs, c'est lorsque j'arrive le 20 novembre. Exactement au milieu du chemin, il y a 2 bouteilles de gaz. Cela ressemble à de la provocation :
Le coup du chemin obstrué, je l'avais déjà vécu. Un arbre était mort sur un terrain à l'abandon. Il était une menace au-dessus du chemin depuis des mois.
Le 28 septembre 2012 une branche de cet arbre était tombée au milieu du chemin, m'empêchant de passer.
J'ai du faire des efforts à la limite de mes forces pour déplacer ces branches sur le côté, il m'a fallu 30mn pour récupérer une respiration normale. Le reste de l'arbre est toujours une menace au-dessus du chemin. Cette branche était peut-être tombée spontanément. Mais quelques jours plus tard on avait remis les branches que j'avais déplacées avec tant d'efforts au milieu du chemin !
Dites-moi, Monsieur le Maire, qui est le chef à Romilly sur Seine ? Certainement pas vous. Les petits malfrats vous font-ils peur ?
Des personnes m'écrivent à ce sujet directement sur ma boîte mail. L'une d'elles me dit qu'il y a des Lenfant dans son village près de Saint Dizier en Haute Marne (112 km). Ils sont bien connus et peu appréciés, ils les appellent des manouches. Il est vrai que les miens habitent en zone inondable dans des baraquements de chantier et des caravanes.
Mais ce ne sont pas les seuls voyous dans le quartier. Il y en a d'autres, plus riches, plus "honorables", eux aussi soutenus par l'indifférence de la mairie. A suivre...
15:15 Publié dans Romilly sur Seine | Lien permanent | Commentaires (0)
02/12/2013
Lettre au maire
Madame Lucette Sonsini Veneux le 8 octobre 2013
4 B, allée Malborough
77250 Veneux les Sablons
Tél 01 60 70 54 37
http://sureaux.blogspirit.com
Monsieur le Maire de
10100 Romilly sur Seine
Monsieur,
Le 12 septembre 2013 à 14h20 j'ai vu un petit camion équipé d'une jolie grue rouge vif et portant en gros le nom de son propriétaire effectuer une décharge sauvage au bord du chemin rural desservant le lieu-dit Les Gravures, et accessoirement mon terrain, à l'entrée du chemin indiqué sur le cadastre C.E. dit de la noue Saint Martin.
Si l'abandon a été commis avec un véhicule, l'infraction peut être réprimée par les dispositions de l'article R 635-8 du Code Pénal qui prévoit une sanction de 5° classe et même la saisie du véhicule.
Après avoir constaté cette infraction répugnante et pris des photos, j'ai suivi la procédure conseillée. J'ai donc tenté d'abord une démarche amiable en écrivant au propriétaire du véhicule, Monsieur Michel Lenfant, 116 route de Conflans à Romilly sur Seine. Il est à remarquer que cette adresse se trouve au-delà de la pancarte de sortie de la ville. Cette lettre contenait les photos et un double vousa été adressé.
Cela fait maintenant plus de 3 semaines et le dépôt est toujours là. Il s'est même aggravé par un dépôt supplémentaire de déchets végétaux, certes moins dangereux pour l'environnement que le reste mais faisant craindre de prochains dépôts.
Cette décharge sauvage se trouve à 20m de l'entrée de mon terrain, devant l'entrée du terrain de mon voisin, à 500m de la pancarte de sortie de la ville (mais bien sur le territoire de Romilly), encore plus près de la future route de déviation en cours de travaux.
J'ai acheté ce terrain pour y admirer la flore et la faune sauvage. J'y ajoute quelques plantes rares pour les étudier mais je n'utilise jamais ni pesticides, ni herbicides, ni insecticides, même pas d'origine naturelle. La nappe phréatique est à 1m quand elle est au plus bas, elle est montée sur mon terrain jusqu'à 40cm au-dessus du niveau du sol en mai ! Vous comprendrez que je ne peux tolérer que le quartier devienne une vaste décharge visuellement insupportable et dangereuse pour la nappe phréatique. Car il y a d'autres décharges. L'une d'elles se trouve à peine plus loin à la bifurcation du chemin communal. On m'en a signalé d'autres mais j'ai trop peur pour m'enfoncer davantage dans cette zone mal fréquentée. Un dépôt de véhicule se trouve plus près de la ville, sur un terrain privé. Ce sont des véhicules pour la casse, incapables de rouler, roues cassées, capots défoncés, chargés de détritus, accompagnés au sol d'autres détritus. Ces véhicules contiennent des carburants et des huiles polluant la nappe phréatique. Cette "casse" certainement non autorisée est au bord de la route de Conflans, à peine cachée par quelques arbustes.
Le propriétaire est responsable de l'entretien de son terrain. En cas de défaillance du propriétaire, le maire peut, après mise en demeure infructueuse auprès du propriétaire, assurer d'office l'élimination des déchets aux frais du propriétaire. Dans ce cas, la Direction Écologie Urbaine mandate une entreprise privée de nettoiement sur la base d'un arrêté municipal.
A quoi correspond votre indifférence ? Voulez-vous faire concurrence à Naples ? Espérez-vous l'installation de la Camorra à Romilly ?
Pour ma part, je n'accepte pas cette situation d'une ville cernée au nord par des décharges sauvages dans une zone écologiquement sensible. Je poursuis donc la procédure en cas d'échec d'une solution amiable par une lettre recommandée au maire.
La phase suivante en cas d'échec sera une plainte auprès du Tribunal de Grande Instance pour la décharge dont je connais l'auteur et la publication de mes photos sur Internet.
Je vous prie de croire, Monsieur le Maire à mes sentiments distingués.
02:03 Publié dans Romilly sur Seine | Lien permanent | Commentaires (3)
Les décharges sauvages sont toujours là
J'avais donc maintenant le nom de l'indélicat déchargeur d'ordures. Je l'avais pris la main dans le sac ou plutôt la petite grue de son camion dans la m..
Ce qui était écrit sur son camion me faisait comprendre le reste des actions lamentables dans le quartier :
Les épaves de véhicules sur le terrain autour du bungalow, l'arrachage de mon portail, c'était lui. Je ne comprenais pas comment on avait pu démonter ce portail, le charger sur un véhicule sans risquer d'être vu
Avant :
Après :
Mais avec le camion et sa grue,
c'était très rapide, aussi rapide que de décharger des ordures même lourdes dans les chemins.
J'ai écrit à Monsieur Lenfant, une lettre avec les photos. Je lui ai dit que s'il ne nettoyait pas rapidement, je porterais plainte. Je lui ai dit aussi mes soupçons au sujet de mon portail. J'ai envoyé une copie de cette lettre au maire et au service environnement de la préfecture.
Un jour, je trouve sur mon répondeur un long discours d'une femme sur ce sujet. Je n'ai presque rien compris. Elle parlait très vite, elle était très énervée, s'embrouillait, sans compter les fautes de syntaxe qui ne facilitaient pas la compréhension. Mais j'ai retenu un détail : elle m'a dit que son mari n'était pas là en septembre 2012, il était... je ne sais plus où, cela n'a pas d'importance. Par contre, ce qui a de l'importance, c'est qu'elle donnait la date du vol du portail alors que je ne l'avais pas précisée et que cela datait de plus d'un an. On se croirait dans un film policier, quand les inspecteurs interrogent le suspect pendant des heures et qu'il finit par faire une gaffe. Mais j'avais déjà précisé que les QI volent bas dans cette tribu.
Trois semaines plus tard, rien n'avait changé. J'ai alors envoyé une lettre recommandée au maire de Romilly sur Seine. Je l'ai aidé en lui donnant tous les textes de loi qui lui permettent d'agir même sur des terrains privés. Si quelqu'un déposait de pareils détritus dans son jardin, terrain privé donc, se débrouillerait-il tout seul pour tout déblayer et nettoyer même si on lui donnait le nom du responsable ? Dans le cas dont nous parlons, les terrains privés ne m'appartiennent pas, ni à mon voisin, mais c'est à lui d'agir et c'est même impératif. Tout est précisé dans la lettre recommandée envoyée au maire.
Il y a une déchèterie à Romilly mais, si elle est gratuite pour les particuliers, elle est payante pour les entreprises. Alors monsieur Lenfant déverse tout gratuitement sur les terrains alentour. Il n'y a pas de petits bénéfices...
A suivre...
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29/11/2013
Les décharges de Romilly sur Seine
Le 5 juin 2013, c'est la fin de l'inondation mais il y a encore beaucoup d'eau sur mon terrain
des grandes flaques d'eau sur le chemin rural et les fossés de drainages sont pleins à ras bord.
En arrivant, je vois depuis mon entrée, juste devant l'entrée du voisin, des trucs étonnants :
J'approche pour mieux voir :
Ces détritus ont été déposés à l'entrée d'un chemin privé appelé sur le plan cadastral C.E. dit de la Noue Saint Martin et débordent sur le chemin rural. Mais il y en a aussi dans l'eau du fossé, c'est-à-dire directement dans la nappe phréatique :
Mon voisin est allé chercher du secours à la mairie. On est venu, on a vu, on a trouvé cela désolant, on a enlevé seulement ce qui débordait sur le chemin rural. Là, c'est déjà un beau progrès, la mairie reconnaît sa responsabilité sur le chemin rural. Pour le reste, cela ne les concerne pas. Mon voisin avait le choix entre supporter ce spectacle ou déblayer lui-même et emmener cette horreur à la déchèterie, avec sa voiture de tourisme, je suppose. Il est alors allé à Troyes à la préfecture. Quelque temps plus tard cela a été à peu près nettoyé. On voyait toujours la bouteille de gaz dans le fossé. Nous en étions arrivés au milieu de l'été.
Le 12 septembre 2013 je jardinais tranquillement sur mon terrain. J'étais seule comme c'est le cas le plus souvent. A mon arrivée j'étais allée voir la zone de décharge, il n'y avait rien de plus. A 14h15 il n'était pas encore passé une seule voiture. Ma voiture n'était sans doute pas visible depuis le chemin, elle était cachée par des arbustes. J'entends alors un véhicule qui semble se garer devant le terrain du voisin. Mais je n'ai jamais vu mes voisins dans un camion blanc. Je prête donc attention. En fait le véhicule fait aussitôt une marche arrière vers le chemin privé dont nous avons précédemment parlé. J'entends des bruits mats puis un bruit métallique. Je prends aussitôt mon APN mais je ne peux faire de photos valables d'où je me trouve à cause de la distance et d'arbres et d'arbustes à 35m en bordure du chemin. Je me dirige donc vers le chemin en me cachant derrière des arbustes mais sans lâcher le véhicule des yeux. Lorsque j'arrive au chemin, le véhicule part très rapidement mais j'ai pu faire une photo :
Recadrages :
Je me dirige ensuite vers la zone de décharge précédente, là où il se trouvait :
A suivre...
22:52 Publié dans Romilly sur Seine | Lien permanent | Commentaires (3)
Les épaves de Romilly sur Seine
Nous allons parler maintenant de la deuxième équipe, de toute évidence étroitement liée à la première, les ferrailleurs-pollueurs.
Lorsque le bungalow n'a plus été habité, le terrain qui l'entoure a peu à peu été encombré d'épaves de véhicules absolument hors d'état de rouler et de détritus divers. Je n'ai commencé à prendre des photos qu'après avoir été un peu énervée par l'arrachage et le vol de mon portail.
Photos en vrac du 8 septembre 2012 prises depuis le chemin rural au bord de la départementale :
Ensuite je n'ai pris des photos que des nouveautés. Je rappelle que nous sommes dans une zone écologiquement très sensible car souvent inondée par remontée de la nappe phréatique à cause de la montée de la Seine. Les carburants, huiles, graisses de ces véhicules et les autres détritus sont donc déversés dans la nappe phréatique. Je rappelle aussi que nous sommes à 300m de la zone habitée de Romilly sur Seine et au bord d'une départementale, la route de Conflans. La vue depuis la départementale n'est cachée que par une ligne d'arbustes.
Le 6 janvier 2013 :
Une voiture en bon état qui est repartie ensuite :
Le 22 juin 2013 :
Le 28 septembre 2013 :
Le 5 octobre 2013 :
A 200m de là un véhicule de transport d'épaves :
Depuis que j'ai revu les enfants, le terrain a été en partie nettoyé mais il y a encore des épaves et des cochonneries au sol.
A suivre...
01:25 Publié dans Romilly sur Seine | Lien permanent | Commentaires (0)
26/11/2013
Vandalisme, équipe 1, suite
Bientôt je ne voyais plus les enfants, le bungalow était abandonné, pas de rideaux aux fenêtres, pas de mobilier visible à l'intérieur. Pendant de longs mois je n'ai plus vu personne. Environ 2 ans de bonheur, le paradis de retour à Romilly. Plus rien n'était volé.
J'ajouterai que mon voisin, celui qui est souvent présent, a lui aussi été volé. Il est allé porter plainte auprès de la police municipale. Il lui a été répondu qu'ils avaient d'autres préoccupations. La suite de mon histoire montrera que nous n'avons rien à espérer de la mairie ou de la police. Lorsque mon voisin a installé une gloriette, il l'a scellée dans du béton.
Un jour un homme assez âgé qui aimait bien venir bavarder et qui habitait dans la partie habitable de Romilly me raconta que le père était en prison pour 2 ans. Je ne sais si c'est vrai mais cela correspond bien à ma période de tranquillité. Il m'a même dit où vivait le reste de la famille, dans une autre ville dont je n'ai pas retenu le nom.
Je corrige : pendant cette longue période de paix, il y a eu cependant un vol, tous les végétaux plantés ce jour-là, et aussi des giroflées un peu trop visibles et un outil assez coûteux que j'avais laissé car j'étais devenue moins méfiante.
Mais je sais qui est responsable de ce vol. Un entrepreneur de Varennes sur Seine d'élagage, démoussage, petits travaux, est venu me draguer à Veneux. Mais il n'était pas compétent pour l'élagage de mes grands arbres de forêt de plus de 100 ans. Je ne sais pourquoi, je suis sans doute bavarde, je lui ai dit que je cherchais quelqu'un pour Romilly. Il a insisté pour venir voir le travail. Cela me paraissait bien loin mais il y tenait et ne ferait pas payer le trajet. Difficile de refuser. Il est venu avec un ouvrier. Cet ouvrier connaissait tout de mon quartier de Romilly, l'existence du bungalow et, inquiétant, la nature et des détails de mon terrain comme l'existence d'un tube métallique peu visible qui pouvait occasionner des dommages à la carrosserie si on ne le voit pas. Je suis devenue méfiante, c'était encore un membre de la famille de voyous. Avec raison car le lendemain les plantes et l'outil avaient disparu. J'ai dit à ce petit entrepreneur ce que je pensais et que je le rayais de mes fournisseurs. Il n'a pas nié l'action de son ouvrier.
Depuis il me relance régulièrement, 3 fois ce mois-ci. La première fois c'est un homme inconnu qui s'est présenté mais il tenait à la main la carte de l'entreprise. La deuxième fois il est venu lui-même, m'a dit qu'il avait renvoyé l'ouvrier. La troisième fois c'est la carte de son entreprise que j'ai trouvée dans ma boîte aux lettres. Il n'interviendra jamais chez moi. Il y a à Veneux une vraie entreprise d'élagage avec des ouvriers très compétents, des élagueurs acrobates comme on voit dans les revues de jardinage, pas le genre à retourner voler les plantes des clients.
Mon bonheur a eu récemment une fin. J'ai ressenti comme un mauvais présage la disparition de mes poires pas mûres. J'ai fini par toutes les retrouver au sol, toutes mordues et laissées là :
Elles étaient immangeables puisque pas mûres mais avaient toutes le même aspect et ils les ont toutes goûtées une par une. Quel niveau d'intelligence !
La semaine suivante mes craintes ont reçu confirmation, j'ai vu les enfants. Ils sont venus sur mon terrain, l'air innocent pour renouer amitié. Je leur ai encore dit que je ne fréquente pas les voyous et les ai priés de partir. La suite est certainement une vengeance mais il n'ont pas fait cela tout seuls, il fallait la force d'au moins un adulte pour arracher le poivrier et surtout renverser le grand pot.
Pour l'instant ils ne vivent pas ici mais viennent y passer la journée, certainement chez les cousins, la deuxième équipe, celle des ferrailleurs pollueurs.
23:56 Publié dans Romilly sur Seine | Lien permanent | Commentaires (3)
25/11/2013
Vandalisme, équipe 1 suite
Dès l'année suivante j'ai été mal récompensée de ma générosité. On m'a d'abord volé une pompe pour tirer l'eau de la mare et arroser mes jeunes plantations car c'était un été très sec. Je ne l'avais laissée qu'une seule nuit mais les enfants le savaient. J'ai eu des doutes. Avant leur arrivée, pendant plus d'un an, je n'avais eu aucun problème. La mère m'a raconté des histoires à dormir debout, qu'elle-même avait été volée, etc.
A partir de là j'ai toujours remporté tout mon matériel. Mais le moindre outil oublié était volé, même une fourche cassée qui n'avait plus que trois dents ! Du travail d'enfants. Puis on m'a volé des plantes comme ce magnifique rosier Mme Isaac Pereire et son rejet à la base qui portait une rose encore plus grande et plus double :
Justement les enfants me parlaient sans cesse de l'intérêt de leur mère pour les rosiers. Je leur avais promis des boutures dont une Yolande d'Aragon déjà racinée.
Le comportement des enfants, du moins des deux aînés changeait. La plus grande fille devenait agressive, venait avec des cousines au comportement désagréable. Maurice, l'aîné des garçons, m'a raconté avec fierté qu'ils avaient été changés d'école parce que leurs bagarres avec les cousins devenaient intolérables. Ils avaient donc bien désormais des cousins dans le même quartier. Un jour un jeune homme à qui je n'avais jamais parlé mais que je voyais toujours passer dans son petit fourgon, à des heures qui me laissaient supposer qu'il avait un emploi, s'est présenté à mon portail. Il m'a expliqué qu'il a surpris des gamins qui escaladaient mon portail. Il a eu peur qu'ils s'empalent sur les pointes.
Il s'est arrêté et a récupéré le plus jeune, Maurice, de justesse. Maurice lui a alors donné comme excuse que je leur permettais de prendre les tomates-cerises. Le jeune homme n'avait donc pas inventé, je leur permettais en effet de manger toutes mes tomates quand j'étais là et en été j'étais là au moins 2 fois par semaine mais ce n'était sans doute pas suffisant. J'ai dit au jeune homme que j'allais prévenir les parents. Il m'a répondu que c'était inutile, il avait déjà fait de pareilles tentatives. Les enfants m'avaient déjà parlé de ce jeune homme qu'ils appelaient Greg, je crois, et m'avaient dit qu'il leur interdisait de venir chez lui parce qu'il les y avait surpris quand il n'était pas là. Je n'ai jamais revu ce jeune homme. Il a sans doute abandonné, tous ses légumes lui étaient volés.
La raison du changement de comportement des enfants, je l'ai comprise : les cousins. Ce sont eux qui ont appris à Maurice à sauter les clôtures. Je photographie depuis mon terrain mais ils sont chez un voisin de l'autre côté du chemin. La traversée :
La recherche de quelque chose à voler :
Le meilleur professeur, c'était ce jeune homme, un cousin encore, qui habitait Saint Pierre lès Nemours mais était souvent là.
En faisant un recadrage-agrandissement il est totalement reconnaissable, d'autant plus qu'il a une caractéristique rare du visage. Je lui ai montré cette photo, je lui ai dit que je porterai plainte mais j'ai du mal à être méchante.
Un jour, ma voiture était cachée derrière les conifères, ils n'ont pas vu que j'étais là. La fille aînée était dans le chemin en vélo pour monter la garde et Maurice était chez le voisin en face et volait les noix. Pourtant des noix tombent dans le chemin mais ça ne suffit sans doute pas.
A partir de là j'ai dit aux enfants que je ne fréquentais pas les voyous et que je ne voulais plus les voir chez moi. Maurice m'a alors expliqué que leur mère leur avait dit que ce n'est pas grave de voler les riches. J'en étais abasourdie. Le fisc devrait mettre le nez dans mes affaires, je ne paie pas l'ISF. J'ai fait remarquer à Maurice que je n'étais peut-être pas si riche puisque ma voiture avait 10 ans, bien plus vieille que celle de son père. Je lui ai dit qu'à 20 ans au plus tard il braquerait une banque. Ce n'est pas grave, un banque c'est riche, et il commencera alors son premier épisode en prison. En parlant prison, je ne croyais pas si bien dire...
A suivre..
12:00 Publié dans Romilly sur Seine | Lien permanent | Commentaires (0)
24/11/2013
Vandalisme, l'équipe 1
L'équipe 1, c'est la première rencontrée, celle qui est spécialisée jardinage, l'autre est spécialisée ferraille.
J'ai commencé à m'occuper de ce terrain de Romilly sur Seine en 2008. Ce fut surtout une année de défrichage, d'installation d'une entrée acceptable pour la voiture, et déjà quelques arbustes.
J'ai connu les enfants en 2009. Ils se sont présentés un jour sur mon terrain, 3 filles et 2 garçons de 2 à 12 ans. Cette année-là c'était une joyeuse troupe très sympathique. Ils voulaient m'aider, cela veut dire que je passais beaucoup de temps à les empêcher de toucher aux instruments, à craindre un accident, mais leur fréquentation m'était très agréable. Quel que soit leur âge, il n'y avait aucune surveillance des parents. Nous avons beaucoup admiré les insectes et autres petites bestioles et j'ai dû apprendre au garçon de 10 ans à ne pas leur faire de mal. J'ai fait des photos de chenilles, de lézards, dans leur main.
Ils m'ont dit qu'ils habitaient la maison au début du chemin.
J'avais remarqué ce bungalow récent, il n'était pas laid mais je m'étais posé quelques questions à son sujet. Toute construction même mobile, sans fondations, est interdite dans cette zone. Si j'installais même un très petit abri de jardin sur mon terrain, je serais certaine de voir aussitôt arriver la police municipale, celle qui n'a pas le droit de venir sur ce chemin rural, dixit le maire. Ce bungalow était habité en permanence. Ils n'avaient évidemment ni eau ni électricité. Surtout, qu'en était-il de l'assainissement ? surtout les déjections d'au moins 7 personnes, souvent davantage. Avaient-ils une fosse septique flottante ? Je dis flottante car la nappe phréatique affleure entre 1m au-dessous et 40 cm au-dessus du sol selon la saison. Avaient-ils un WC chimique ? mais où le vidaient-ils ? dans la nappe phréatique ? Ils sont encore très loin d'avoir inventé les toilettes sèches. Mais je ne suis pas Zorro, ce n'était pas à moi de résoudre ce problème. Mais pourquoi cette tolérance anormale de la mairie ? Il est vrai que cette municipalité n'est pas une fanatique de l'écologie. Le tout-à-l’égout n'est pas encore installé partout dans cette ville de 13500 habitants (en 2010), la deuxième du département ! Mon voisin qui habite Romilly sur Seine n'y a pas encore droit. On lui dit ça vient, ça vient. Pourtant ma petite ville de Veneux les Sablons a eu le tout-à-l'égout en 1975 avec une belle station d'épuration et l'obligation de s'y brancher aussitôt. Elle avait alors 4000 habitants, nous venons à peine de passer le cap des 5000 habitants. Presque 40 ans de retard pour une ville 3 fois plus grande !
Les enfants m'ont dit que leur père n'avait pas d'emploi. Je le voyais d'ailleurs à n'importe quel moment de la journée. Naïvement j'ai compris : c'est un chômeur qui n'arrive pas à trouver un emploi. J'étais loin de la vérité mais je suis du genre tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil. Ils m'ont dit aussi que leur groupe électrogène était insuffisant. Alors, n'écoutant que mon bon cœur, j'ai fait des cadeaux et le premier fut un groupe électrogène de valeur. J'avais acheté ce groupe parce que je suis incapable de démarrer un moteur thermique "à la ficelle". Pas assez de force ou plus probablement trop petite et bras trop courts. Vous vous rendez compte, à notre époque, c'est comme si on vous demandait de démarrer votre voiture à la manivelle. Ce groupe était très lourd, à la limite de mes forces mais il fallait bien cela pour une tronçonneuse. C'est alors qu'un miracle s'est produit : Bosch a inventé la tronçonneuse et la tondeuse sur batterie Li-ion de 36 volts. J'aurais pu revendre mon groupe électrogène absolument tout neuf, il n'avait même pas encore reçu d'essence, il était dans son emballage d'origine. Mais je suis très bonne, et très bête, je le leur ai donné car je les croyais victimes de malchance.
J'ai aussi donné des vêtements, des APN en état de marche, du matériel informatique que je venais de changer. J'ai tiré sur Internet des dizaines de pages de dessins à colorier, etc. J'ai cessé toute donation quand la suite m'a fait comprendre qui ils étaient.
A suivre...
16:27 Publié dans Romilly sur Seine | Lien permanent | Commentaires (0)
22/11/2013
Vandalisme
Des champs inondés, le pré des vaches inondé, mon terrain plus inondé que jamais, et pourtant je n'en avais pas fini avec les mauvaises surprises. Ne pouvant aller plus loin, j'ai garé la voiture à l'entrée du terrain. A peine sortie, j'ai senti que quelque chose n'allait pas. Il y avait un grand trou dans la végétation. Et pour cause : mon grand, mon magnifique Zanthoxylum simulans avait disparu ! Il a beau être en partie caché derrière des arbustes, son absence se sent aussitôt.
Je vous l'avais montré récemment :
Et voilà le très petit trou qui reste à sa place :
Comment cet arbre planté depuis 4 ans, de plus de 2m de haut et de 3m de large a-t-il pu laisser un si petit trou d'extraction ? Tout simplement parce qu'il a été arraché en tirant dessus jusqu'à ce que les racines cassent. J'en ai sorti une, elle n'est pas coupée, elle est cassée, et elle est très grosse :
Ce poivrier ne pourra survivre, d'autant plus qu'il était encore en pleine végétation. Ce n'est pas du vol, c'est du vandalisme. Même un jardinier complètement débutant et encore nul ne ferait pas ça. Pour faire ça, il faut être débile mental, ce qui est bien possible dans le cas de mes voleurs, je le démontrerai prochainement. Ou bien, et c'est complémentaire, cela a été fait pour nuire.
J'avance sur le terrain et je découvre l'horreur suivante : la disparition du figuier. Je vous avais montré très récemment la plantation de ce très petit figuier dans un grand pot qui le mettait à l'abri des lapins, chevreuils, et de l'eau :
Voici ce que j'ai trouvé à la place du grand pot :
La grosse masse noire bien moulée, c'est la terre du pot qui a été renversée. Le pot a été emporté mais il ne servira à rien aux voleurs car son fond a été coupé. La masse de terre était si lourde que je ne pouvais la renverser. Je l'ai décapée couche par couche jusqu'au niveau du sol. J'ai retrouvé les consoudes, le tuteur du figuier mais pas le figuier.
Un petit hydrangea planté très récemment est remplacé par un trou :
Les traces que l'on voit au sol, ce sont 2 rouleaux de matériel pour clôture que je voulais mettre au sol pour gagner un coin de terrain sur les orties :
Je vous avais montré aussi le pot qui servait à protéger mon seau de pralin de la pluie. De minuscules escargots y avaient élu domicile :
Le pot a disparu, il ne reste que le seau de pralin, désolée pour les petits escargots :
Il est évident que mes voleurs suivent mon blog sur Internet, tout ce qui a été volé, ou plutôt détruit, y a été décrit récemment. Pas étonnant, je leur ai donné du beau matériel informatique lorsque je croyais encore au pauvre chômeur qui ne trouve pas de travail. La volonté de nuire est également évidente. Au point où nous en sommes, la prochaine action pourrait bien être l'agression physique sur ma petite personne, petite personne absolument sans défense. Tout doit se savoir, pour me protéger et aussi pour informer les lecteurs de mon blog à Romilly car ces personnes vivent sur une zone qui prend de plus en plus l'aspect bidonville, zone qui fait directement suite à des habitations normales et je n'ai pas la prétention d'être la seule victime de ces prédateurs de bas niveau.
Je vais donc peu à peu vous raconter tout ce que j'ai vécu jusqu'à présent, tout ce que je sais sur ces personnes. Il y a 2 groupes d'intérêt différent mais de la même tribu. Leur identité sera évidente. Des photos seront publiées de vol et aussi du véhicule qui utilise nos chemins comme décharges sauvages. Sur ce véhicule le nom du propriétaire est écrit en très gros et vous le verrez. J'ai prévenu que je le ferais si la situation s'aggravait et je n'ai pas d'autre choix puisque le maire fait preuve d'une tolérance bienveillante.
Que ceux qui ne s'intéressent qu'à la nature et aux plantes m'excusent, je n'ai plus le choix. Ils n'auront qu'à zapper ces notes, elles seront en alternance avec les notes habituelles.
20:22 Publié dans Romilly sur Seine | Lien permanent | Commentaires (8)
20/11/2013
Marée haute
Ce matin je suis partie heureuse vers Romilly. Le temps était magnifique, j'ai du mettre le pare-soleil car je roule vers l'est. le soir ce n'est pas mieux puisque je roule vers l'ouest, toujours vers le soleil et en hiver il est très bas.
Arrivée à Romilly ma joie s'est ternie. Je me doutais déjà d'un problème car sur la route j'ai vu de nouveaux champs inondés, d'autres plus inondés que précédemment. J'ai dû laisser la voiture à l'entrée du terrain. Tout le terrain est inondé, c'est aussi haut que lors de la crue de 6 semaines en mai-juin :
J'ai pensé aux agriculteurs dont j'ai vu les terrains encore plus inondés que le mien sur France3. Pourtant le site officiel des crues met la tête sous le sable et nie l'évidence. Et comme pour l'autruche son gros cul dépasse toujours. Ce qu'on lit depuis 1 mois :
Crue habituelle (!) mais marquée pour la saison. Les niveaux devraient rester stables dans les prochaines heures
C'est ce qui est écrit absolument tous les jours depuis un mois. Mais les chiffres disent le contraire . J'ai constaté l'inondation le 30 octobre. Voici les chiffres que j'ai notés :
le 2 novembre : 268m3/s 6,14m
le 11 novembre : 292m3/s 6,18m
le 20 novembre : 312m3/s 6,21m
Je pense qu'on est de nouveau partis pour 6 semaines (ou plus ?).
J'ai découvert ce terrain en septembre 2007. J'ai vu la première montée des eaux, limitée à la périphérie du terrain au bord des fossés et une seule marche de la mare, en janvier 2011. Puis de petites inondations de moins de 10 jours en février et mai 2012. En 2013 petite inondation normale de peu de jours en février, grande inondation jusqu'à 40cm au-dessus du sol pendant 6 semaines en mai et juin, et maintenant grande inondation depuis déjà plus de 3 semaines qui est aujourd'hui à son maximum depuis le début.
On joue à quoi ? A l'autruche, je sais. Mais les causes ? Et que vont devenir les agriculteurs concernés qui auront sans doute perdu toutes leurs récoltes de l'année ? L'autruche, c'est pour ne pas les indemniser et pour ne pas leur rendre de comptes ?
J'ai créé une rubrique inondations colonne de droite pour retrouver désormais facilement toutes mes notes sur le sujet.
20:48 Publié dans inondations, Romilly sur Seine | Lien permanent | Commentaires (7)
08/11/2013
A marée basse
Hier j'ai osé aller à Romilly et j'ai osé amener la voiture à son endroit de stationnement habituel au bout de la grande allée d'entrée. Les bords du terrain sont toujours inondés mais la mare a libéré une marche de l'escalier et dans la zone inondée au bout de l'allée on ne voit pas l'eau en surface mais elle est là, juste sous la surface. La voiture a dérapé par endroits mais ne s'est pas embourbée. A noter que lorsque le sol est humide uniquement à cause de la pluie, il draine bien et je ne dérape pas.
Cette crue de la Seine ne semble intéresser personne, on croirait que je rêve. Pourtant France 3 Champagne Ardennes a osé en parler et a interviewé un agriculteur de l'Aube que nous avions vu lors de la crue précédente. Ils nous ont montré son champ bien plus inondé que mon terrain. Le pauvre homme a perdu toute sa récolte au printemps et maintenant son maïs est dans l'eau au moment où il devrait être récolté. Il a osé dire ce que je pense : le niveau de la Seine est régulé grâce aux grands lacs de retenue mais uniquement dans le but de maintenir un niveau suffisant pour la centrale de Nogent et un niveau bas pour Paris sans penser un instant aux conséquences pour les agriculteurs et les villes. Car les villes ne sont pas épargnées même si on fait semblant de ne rien voir. Voici la pancarte qui se trouve en ce moment sur la petite route qui part de la N19 et mène à Marnay sur Seine, peu avant la pancarte d'entrée du village :
Sur le site officiel de surveillance des crues, on voit depuis le début de cette crue et quel que soit le niveau que la zone en jaune s'arrête juste à Nogent, pile à la frontière entre l'Aube et la Seine et Marne.
10:48 Publié dans inondations, Romilly sur Seine | Lien permanent | Commentaires (0)
03/11/2013
La troisième inondation, suite
A cause de la Seine, presque tous les ans il y a une inondation sur mon terrain de Romilly, mais une seule durant quelques jours. Elle a lieu en hiver ou début de printemps. L'eau dépasse le niveau du sol en bordure de terrain noyant des arbres qui en ont l'habitude et une zone au bout de la grande allée d'entrée. Cette année cette inondation que je considère comme normale et qui ne laisse aucun dégât sur mes plantes a eu lieu à la mi-février.
Mais une deuxième inondation est survenue à une date inhabituelle et elle a duré plus d'un mois, tout le mois de mai et les dix premiers jours de juin. Elle a atteint un niveau que je n'avais jamais vu, a submergé la totalité du terrain jusqu'à 40cm au-dessus du sol. Elle a laissé de gros dégâts.
Le 30 octobre j'ai eu la surprise de voir les bords du terrain débordés par l'eau des fossés, les arbres habituels dans l'eau. Le service de surveillance des crues disait que c'est une crue habituelle pour la saison !!!??? Je me demande quelle est la saison sans crue. Il disait la situation stable, voire en légère régression et prévoyait au moins la stabilité. Avant de partir à Romilly j'ai consulté encore une fois ce service : rien n'avait bougé et aucune aggravation n'était prévue. J'ai revérifié le soir en rentrant :
Pont sur Seine est à 7 ou 8 km de mon terrain, moins à vol d'oiseau. Je suis donc partie en toute confiance. Il faut comprendre qu'il faut bien que je stationne ma voiture et elle n'est pas amphibie. Mais contrairement à ce que disaient ces joyeux optimistes (ou fieffés menteurs ?) l'eau était montée. Voici ce que j'ai trouvé dans la zone de circulation de ma voiture :
Le niveau de la mare aussi avait monté, toutes les marches d'accès sont dans l'eau :
L'arbre couché en travers est le chêne tombé en 2009 à cause de l'érosion de la berge. Je l'appelle par dérision Quercus decubitus et il est toujours vivant, une branche fait office de flèche.
Voici une photo du 16 mars 2009, une marche était déjà dans l'eau, pour apprécier la hauteur d'eau à ajouter pour tout noyer :
Et voici une photo de la crue du 8 janvier 2010 qui montre par rapport au chêne que le niveau était plus bas qu'aujourd'hui :
On a donc une vraie belle crue. Pourquoi ? Il n'y a pas eu de pluies diluviennes, juste des pluies d'automne, pas tous les jours, pas toute la journée les jours pluvieux, et il fait doux, 17° hier. Je n'irai pas à Romilly avant mercredi, je n'ai pas envie d'embourber ma voiture. Mais comment savoir comment sera le niveau mercredi ? Les services officiels disaient hier que l'eau n'avait pas monté et elle avait beaucoup monté. Ils reconnaissent une aggravation seulement ce matin. J'admets une possibilité d'erreur pour des prévisions mais pour des constatations ?
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31/10/2013
Une nouvelle crue
Le niveau de la mare sur mon terrain de Romilly est encore monté. Les bords de mon terrain commencent à être inondés comme lors des crues "normales" des années précédentes mais pas à la même époque. Habituellement, lors d'une inondation les fossés de drainage qui m'entourent voient leur niveau monter et noyer mes arbres de bordure. Il y a alors aussi une petite zone inondée après l'allée d'entrée, ce qui n'est pas encore le cas mais il n'y manque que quelques centimètres et l'entrée d'un terrain voisin est inondée.
Les bords ouest et nord de mon terrain le 30 octobre :
Cette année je ne comprends pas le comportement de la Seine. Mais j'ai trouvé la confirmation de la montée de la Seine sur un site officiel. Nous sommes en zone de la Bassée :
http://www.vigicrues.gouv.fr/niv_spc.php?idspc=6
Je n'y comprends plus rien. Ce n'est tout de même pas déjà la fonte des neiges. Je me demande à quoi on joue cette année.
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18/10/2013
Qui bouffe mes poires ?
Je vous avais montré le très petit nombre de poires de mes poiriers plantés il y a un an. Mais 3 jours plus tard il n'y avait plus rien. Enfin presque, il restait une poire sur Conférence. Trop sombre, trop petite, elle n'intéressait pas.
Je me suis demandé qui était l'auteur du larcin. Il ne restait aucune trace des fruits, rien sur l'arbre, même pas un pédoncule, rien au sol, même pas un bout de trognon. Je me suis précipitée vers le pêcher Lacrima. Trois jours plus tôt il portait encore au moins 30 pêches, peut-être plus, et il n'y avait plus rien et rien au sol.
Faire disparaître autant de fruits aussi complètement, ce ne pouvait être qu'un animal à 2 pattes (et pas d'ailes).
Hier, j'ai trouvé la dernière poire Conférence dans l'allée à 2m de l'arbre. Elle portait des marques de dents, d'une bouche, une petite bouche certes, mais bien une bouche humaine.
Mais qu'y a-t-il à l'intérieur ? C'est sombre mais bien trop gros pour un pépin :
J'ai ouvert :
Une limace et une fourmi. Mais regardons de plus près. Il y a 3 fourmis qui ne se gênent pas pour courir sur le corps de la limace.
Bien sûr, ces bestioles ne sont pas responsables des marques de dents, elles ont juste profité de l'occasion. La poire encore petite n'était sans doute pas mûre, c'est ce qui explique son rejet.
Je pense que vous comprenez pourquoi je ne cultive plus de tomates. Je n'en goûterais jamais une seule. Les gosses viennent du bidonville à côté.
20:48 Publié dans fruitiers, Romilly sur Seine | Lien permanent | Commentaires (2)
07/06/2013
Combinaison spatiale
C'est ma tenue de travail d'été pour Romilly. Je l'ai commandée hier, je l'ai reçue ce matin. Certains sites ont fait de gros progrès.
C'est un ensemble pour homme, impossible de trouver l'équivalent pour femme. Le monde du travail n'est pas fait pour les faibles femmes. J'ai pris la plus petite taille et ça ira. J'ai retroussé une jambe du pantalon à ma longueur. Les poignets et le cou sont resserrés et les jambes iront dans les bottes en caoutchouc. J'aurai aussi des gants très fins, genre chirurgie, ils ne me gênent pas pour travailler, je ne me rends même pas compte de leur présence.
Pourquoi cet attirail flashy en plein été ? Parce qu'il est étanche, non à la pluie mais aux moustiques. J'ai essayé tous les produits répulsifs naturels ou chimiques, en vente sur Internet, en pharmacie et ailleurs, même les soit-disant efficaces en zone tropicale. J'ai gaspillé mon argent, rien ne marche. Vraiment pas du tout. La seule chose efficace, ce sont les bâtonnets ou serpentins très difficiles à allumer, il faudrait une caisse de briquets pour tenir tout l'été, et utilisables seulement pour un travail statique.
La couleur flashy a deux raisons d'être. D'abord une couleur claire renvoie la lumière et donc la chaleur. Je devrai passer des heures en plein soleil pour réanimer mes plantes dès que le niveau d'eau sera descendu. Ensuite parce que les moustiques n'aiment pas se poser sur des couleurs claires, particulièrement le jaune ou le vert. Des gens compétents en psychologie du moustique vous diront qu'ils ne se posent pas sur les couleurs claires parce qu'ils y sont trop facilement repérés. Un moustique est-il capable de réflexion ? Est-ce inné ? Peu importe, j'ai autre chose à faire qu'explorer l'intelligence du moustique, ce qui compte, c'est le résultat.
Ainsi accoutrée, j'espère que je pourrai choisir des journées moins chaudes, des temps couverts, voire pluvieux.
12:41 Publié dans Animaux, Romilly sur Seine | Lien permanent | Commentaires (3)
06/06/2013
L'eau est toujours là
Je n'en croyais pas mes yeux, tous les terrains au nord de Romilly sont toujours dans l'eau et le mien aussi, c'est peut-être même pire :
J'espérais qu'une partie du terrain serait maintenant accessible, ne serait-ce que par l'évaporation. J'ai dû remplir les 2 petites mares de Veneux pendant 1h chacune pour avoir seulement un niveau acceptable pour les têtards et les larves de libellules. J'ai lu quelque part à quoi servent les moustiques. Ils n'ont qu'une seule utilité mais essentielle, nourrir les larves de libellules.
Comment donc est-ce possible ? J'ai rencontré mon voisin qui m'a expliqué qu'entre mes deux passages le niveau d'eau était remonté. Il m'a dit aussi que les lacs de retenue avaient été partiellement vidés alors que les terrains étaient encore inondés. Normal, la saison de la plaisance commence. Nous sommes maintenant dans l'eau depuis un mois, d'abord pour protéger Paris (la crue ne s'est pas répercutée au-delà de Nogent) et maintenant pour que les plaisanciers puissent faire joujou sur les lacs. C'est répugnant. Je ne parle pas pour mon petit terrain et ma petite collection de sureaux. Je pense surtout aux agriculteurs dont les champs sont toujours inondés, aux conséquences sur leurs revenus et sur l'avenir de leurs exploitations. Maintenant la morale est celle de l'argent, pas l'argent des petits mais celui de ceux qui ont les moyens de s'amuser.
Quant au retentissement sur la nappe phréatique, la commune de Romilly ne fait rien pour maintenir sa qualité. Je vous ai déjà montré le dépôt de vieilles carcasses de véhicules hors d'état de circuler, pneus crevés, roues absentes, carrosseries défoncées
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2012/09/14/zone-de-...
Rien n'a changé, sauf qu'il y a quelques véhicules supplémentaires. Vous imaginez le carburant et l'huile qui partent dans la nappe phréatique. Et aujourd'hui, juste devant le terrain de mon voisin, je vois une nouvelle décharge sur le chemin
et dans le fossé de drainage :
Mon voisin a aussitôt contacté la police municipale (il a renoncé à voir la mairie qui s'en tape) et le SMIR (Service municipal d'intervention rapide sensé intervenir sur la propreté) . Ils lui ont d'abord dit que cela ne les concerne pas parce que c'est un chemin privé. Le voisin leur a expliqué que ce n'est pas un chemin privé mais un chemin rural (confirmé par le cadastre et sur mon titre de propriété signé par le maire) et il fait suite à une rue de Romilly. Ils lui ont alors dit qu'ils avaient autre chose à faire.
Enfin pour comble de bonheur les moustiques sont là, des Culex pipiens sans doute mais qui piquent toute la journée dès le matin. La météo annonçait 24° à l'ombre, imaginez ce que cela donne au soleil. J'avais tout prévu, bottes neuves Aigle, pantalon et veste imperméables. Avec la chaleur je n'ai tenu que 3h. Je devrai pourtant revenir m'occuper de mes plantes en détresse, chaque fois pour 3h seulement car les vêtements sont la seule protection efficace, je l'ai vérifié l'an dernier.
04:24 Publié dans inondations, Romilly sur Seine | Lien permanent | Commentaires (2)
02/06/2013
L'eau à Marnay sur Seine
Le niveau de l'eau est toujours le même à Romilly. Tous les champs et bois au nord de la ville sont toujours inondés, et le niveau ne baisse pas.
Je suis donc allé revoir le jardin botanique de Marnay sur Seine. Évidemment, il est lui aussi dans l'eau. Je m'y attendais, il est situé entre des noues.
La mare est totalement envahie par le myriophylle, et cela n'a rien à voir avec les inondations :
Jusqu'en 2009 les visiteurs étaient accueillis à l'entrée par un couple charmant :
En 2010 déjà ces charmants canards n'avaient plus beaucoup de place :
00:10 Publié dans inondations, Romilly sur Seine | Lien permanent | Commentaires (0)
28/05/2013
Que d'eau, que d'eau...
Je déprime. Hier, je me serais bien laissé couler dans ma piscine de Romilly.
Deux semaines après l'annonce de la décrue lente de la Seine je suis allée à Romilly pour faire le bilan des dégâts. Le bilan sera pour plus tard. Dès la sortie nord de Romilly tous les terrains étaient dans l'eau. Le mien aussi était entièrement noyé sous 15 à 30cm d'eau, sauf quelques mètres à l'entrée, juste la longueur de la voiture. La zone où habituellement je gare la voiture :
J'ai juste fait rapidement le tour du terrain, les pieds dans l'eau car cela a été l'occasion de constater que mes vieilles bottes ne sont plus étanches. Les arbres fruitiers et les rosiers semblent en bon état, les rosiers ont arrêté le développement des bourgeons floraux que j'avais remarqués la dernière fois. Les dégâts les plus visibles sont sur des sureaux, même et surtout des nigra. Sambucus nigra est réputé pour sa tolérance aux inondations mais cela n'est pas le cas de ses cultivars sophistiqués, en particulier ceux à feuillage rouge ou panaché et aussi Urban Lace. Ils ont l'aspect de plantes qui ont soif !
Sambucus nigra 'Black Lace' :
Sambucus nigra 'Black Beauty' :
Sambucus nigra 'Thundercloud' :
Sambucus nigra 'Naomi' :
Sambucus racemosa :
Les mauvaises herbes n'ont pas peur de l'eau, elles ont tout envahi sur au moins 50cm de haut. Il y a même des orties où il n'y en avait plus. Un forsythia et une aubépine déracinés sont couchés.
Combien de plantes vais-je perdre ? Que se passe-t-il ? Le niveau de la Seine est descendu mais l'eau ne peut plus la rejoindre. L'eau ne peut être absorbée par la nappe phréatique saturée. Et avec 18° les meilleurs jours, il ne faut pas compter sur l'évaporation. Curieusement la crue de la Seine n'est pas allée plus loin. Que Paris se rassure, l'Aube sert d'éponge.
Une consolation : j'espère que tous les campagnols sont noyés.
11:13 Publié dans inondations, Romilly sur Seine, Sureaux | Lien permanent | Commentaires (6)
30/04/2013
Une belle journée
J'ai passé une magnifique journée à Romilly. Il faisait beau. Il faisait chaud au soleil, j'ai rapidement dû travailler en T-shirt. Les papillons étaient plus nombreux, citrons et piérides comme les jours précédents et des paons du jour.
J'ai longuement bavardé avec un voisin. Nous avons parlé de nos problèmes communs : la destruction systématique du chemin rural par les engins des exploitants de bois et la non réparation des dégâts, le comportement des chasseurs qui prétendent nous interdire l'accès à nos terrains, les vols et le vandalisme. Un habitant de Romilly qui aime se promener par ici et engage volontiers la conversation m'a appris que notre voleur principal est en prison pour 2 ans. Cela explique que plus rien ne m'a été volé depuis des semaines, depuis que la cabane (non autorisée) n'est plus habitée. C'est vrai que je ne laisse aucun matériel sur le terrain mais des plantes étaient arrachées et emportées (le portail aussi).
Le pluviomètre m'a fait un grand plaisir : 19mm depuis le 23 avril, pas besoin d'arroser les nouvelles plantations.
Des nouvelles du ginkgo :
Ce n'est pas le plus tardif, il y a plus paresseux que lui : Asimina, Zanthoxylum, kaki, peuplier grisard et, pire encore, le jujubier.
Des nouvelles du dernier actinidia planté :
C'est ma faute. J'aurais dû prendre des précautions car la plante était très jeune et cela m'est déjà arrivé à Veneux. C'est habituellement l'œuvre des chats qui sont fous d'actinidias. Les premiers que j'avais plantés à Veneux avaient ainsi été déterrés, je n'avais retrouvé que quelques fines racines éparpillées sur le sol. J'avais alors appris l'attrait des chats pour cette plante et j'en avais eu confirmation un jour de taille d'un Actinidia arguta : il y avait au sol un tas de branches, ma chatte et son petit se sont roulés dedans, complètement délirants. Mais je n'ai jamais vu de chats ici car les habitations sont loin. Est-ce que les lapins en sont fous aussi ?
Tous les cerisiers sont en fleurs mais ils sont encore très petits. Il y en a cependant un grand : c'est le très vieux cerisier en très piteux état que j'avais trouvé dans les broussailles. Je l'avais dégagé, j'avais coupé les nombreuses branches mortes, je l'avais arrosé, nourri et maintenant il est heureux et couvert de fleurs :
Au premier plan à gauche, un pommier qui avait été presque totalement écorcé par les chevreuils l'année de sa plantation, a paru mort et est reparti 2 ans plus tard au dessus du point de greffe.
Un cerisier est facile à reconnaître à ses fleurs, à la manière dont elles sont groupées :
Mais si vous vous trouvez devant un arbre sans fleurs ni fruits et que vous hésitez, il y a un signe infaillible. Prunus avium et les cerisiers cultivés qui en dérivent ont un pétiole des feuilles long avec, près du limbe, 2 petites glandes rouge vif, des nectaires :
02:57 Publié dans fruitiers, Plantes, Romilly sur Seine | Lien permanent | Commentaires (3)
17/02/2013
Avoir la Seine chez soi
Tout le monde le sait, la Seine déborde. Pas seulement à Paris. J'ai trouvé à Romilly ce que je craignais, mon terrain inondable était inondé.
L'eau n'était pas loin
ou même dessus :
Le fossé qui cerne mon terrain y débordait :
La mare aussi déborde
et on ne voit plus les marches d'accès :
Le chêne couché depuis 3 ans mais toujours vivant commence à faire trempette :
J'ai voulu planter Cydonia oblonga 'Krymsk' dont les coings non âpres peuvent être mangés comme des pommes dans une zone qui me paraissait moins inondable. Mais j'ai vite trouvé l'eau :
J'ai cessé de creuser, rebouché un peu, et je lui ai aménagé une légère butte :
12:08 Publié dans fruitiers, inondations, Romilly sur Seine | Lien permanent | Commentaires (0)
20/10/2012
Le chemin hors la loi de Romilly sur Seine
Suite de mes aventures dans la zone hors de France de Romilly sur Seine. (Cliquez colonne de droite sur la rubrique Romilly sur Seine pour avoir le début de mes aventures.)
Le 28 septembre, lorsque j'ai voulu quitter mon terrain de Romilly sur Seine, j'ai trouvé un gros obstacle en travers du chemin. L'arbre qui avait cassé et ne tenait en l'air qu'accroché à un arbre de l'autre côté du chemin depuis des mois était partiellement tombé. Pourtant il n'y avait pas eu le moindre souffle de vent ce jour-là mais le bois mort est de plus en plus cassant.
Malheureusement je n'ai pas le réflexe de prendre les photos indispensables devant tout ce qui me menace et je n'ai pensé à prendre cette photo qu'après avoir dégagé la plus grande partie des branches que voici au bord du chemin :
Pourtant je n'avais pas encore accompli le plus difficile. J'ai dû casser la branche qui restait et qui était toujours solidaire du reste de l'arbre et ensuite rassembler toutes mes forces pour la déplacer jusqu'au bord du chemin.
Vous imaginez, avec mes tout petits muscles et mon grand âge ! Depuis j'ai toujours dans la voiture ma tronçonneuse sur batterie.
Je n'ai pas l'intention de reprocher au propriétaire du terrain d'avoir un arbre qui casse. Mais ce qui n'est pas normal c'est de laisser cette menace pendant des mois. Ce qui n'est pas normal c'est que les gens qui passent, et il passe des voitures tous les jours, ne s'en inquiètent pas. Ou bien ils signalent le danger et personne ne fait rien.
Le danger est toujours là et même plus grave car le plus gros de l'arbre est toujours en l'air. Photo prise dans l'autre sens, la branche que j'ai déplacée est cette fois à gauche :
La voiture passe de justesse sous les branches qui pendent :
La voiture passe de justesse sous les branches qui pendent :
Un peu plus loin d'autres arbres, un de chaque côté, heureusement plus petits, menacent de tomber :
C'est quand la prochaine chute ? Tombera-t-elle sur une voiture ou, pire, sur un vélo ou un piéton ?
Des voitures passent tous les jours conduites par des gens qui vivent à Romilly, n'y sont pas seuls. Est-ce à moi qui suis seule et sans défense, qui suis déjà sans cesse agressée, de porter plainte, pour être encore plus gravement agressée ?
Pourquoi cette tolérance pour tout ce qui ce passe d'anormal dans ce quartier ? Qui fait la loi ? Qui est responsable ? Là j'ai la réponse : c'est la commune et je vais le démontrer avec des documents car ce n'est pas un chemin "privé" comme le prétend le maire mais un chemin rural.
01:30 Publié dans Romilly sur Seine | Lien permanent | Commentaires (2)