13/06/2009
Black Lace junior
C'est le plus jeune de mes Sambucus nigra 'Black Lace' mais aussi vaillant que les grands, à peine planté, vite fleuri. Sa floraison est en retard et il n'a qu'un seul corymbe, à son âge c'est excusable.
Je vous ai montré des fleurs de 'Black Lace' le mois dernier. Si je vous montre encore les siennes, c'est parce que j'ai eu la chance pour la première fois d'avoir des fleurs en train de s'ouvrir : les jolies étamines rose vif sont encore regroupées au centre de la fleur au dessus des stigmates.
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09/06/2009
Les fruits verts du sureau
Je vous ai déjà montré l'abondante floraison (pour sa taille) de Sambucus nigra 'Viridis' qui donnera de doux fruits vert pâle, en boutons le 11 mai et tout fleuri et couvert de cétoines le 24 mai. Mai ce n'est pas fini. Il continue à fleurir.
Les premiers corymbes sont maintenant fanés
mais il y a de nouveaux corymbes en pleine floraison
et même en boutons.
Mais ce n'est pas le seul sureau noir à fruits clairs qui fleurit cette année. Deux Sambucus nigra var. albida et un Sambucus nigra 'Fructo Luteo' ont aussi fleuri. Si tout se passe bien je vais enfin savoir si ce sont plusieurs variétés ou une seule variété sous plusieurs noms.
Les fleurs du plus grand S. nigra var. albida :
Il faut préciser qu'il y a aussi 'Urban Lace' mais il se différencie par son feuillage découpé.
13:18 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin, fleurs
05/06/2009
Monstrosa
Sambucus nigra 'Monstrosa' explose de santé. Malgré ses mutations il est bien sain, bien vert, et il grandit.
Je vous avais montré mi-avril ses corymbes encore en boutons,
et en mai ses étonnantes fleurs à 7 ou 8 pétales et autant d'étamines.
Mais la grande caractéristique de cette saison, c'est sa croissance et surtout celle de deux tiges. L'une est horizontale, presque un mètre de long. Mais ce n'est pas comme pour le sureau noir sauvage une tige qui devient horizontale à partir d'une certaine longueur, et qui va un jour ou l'autre casser. Non, c'est une tige à départ d'emblée horizontal et qui ne me donne pas d'inquiétude. Elle porte un nouveau corymbe bien fleuri presque au ras du sol.
L'autre tige remarquable a poussé rapidement en hauteur
et, comme il se doit pour 'Monstrosa' elle est superbement fasciée.
Et 'Monstrosa' se permet même le luxe d'une petite décoration rouge et noire.
13:15 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin, fleurs
03/06/2009
Sureaux à Veneux
Lorsque je suis rentrée de Romilly avant-hier soir il a plu, une pluie continue, parfois intense, entre Nogent sur Seine et Montereau fault Yonne. Je me suis arrêtée à Montereau chez Mr Bricolage et là, j'ai pris un déluge sur la tête. Et pourtant il n'a pas plu, pas une seule goutte, sur mes terrains aux deux extrémités du trajet, rien à Romilly et rien à Veneux. J'ai vraiment un problème avec la pluie.
Donc aujourd'hui je reste à Veneux, il faut arroser, c'est urgent.
Mon "vieux" Sambucus palmensis, six ans et demi, se prend vraiment pour un arbre. Cela explique que je ne peux faire mieux pour vous montrer ses corymbes, je suis obligée d'utiliser le téléobjectif.
Sambucus nigra 'Laciniata' vu par la fenêtre de la cuisine :
14:57 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin, fleurs
31/05/2009
Latipinna et les pucerons
Sambucus latipinna ne grandit que très lentement pour l'instant mais son feuillage est en très bonne santé.
Alors que jusqu'à présent je n'avais vu que des sureaux noirs envahis de pucerons, il démontre sa capacité à en faire autant et, comme eux, ne présente aucun signe de souffrance. Bien sûr je surveille et, à la moindre alerte, j'élimine les pucerons manuellement ou à l'eau. En attendant il y a de quoi nourrir les coccinelles et les larves de syrphes.
Sur cette photo, vous voyez en haut à droite une tête de fourmi et très nettement une antenne striée transversalement avec laquelle elle titille le derrière des pucerons pour les inciter à produire :
Une grosse goutte de miellat, il serait temps qu'une fourmi arrive, elle va être perdue :
Comme il y a surpopulation, des pucerons ailés apparaissent, prêts à envahir un autre sureau :
Sur une autre plante, sauvage, d'autres pucerons avec de nombreuses fourmis :
Gros plan sur les pucerons, on voit nettement la cauda, sorte de queue qui oriente la sortie du miellat, et les cornicules:
Là aussi des pucerons ailés apparaissent :
08:43 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : nature, animaux
27/05/2009
Festival de sureaux chez Jardiland
Cet après-midi je suis allée, pour une envie pressante dont je vous en parlerai plus tard, chez Jardiland au centre commercial Chamlys de Dammarie lès Lys.
J'ai pu y admirer les superbes plates-bandes du parking, en majorité à base de rosiers, d'arbustes à fleurs, d'arbustes aux couleurs de feuillages variées. Parmi les arbustes à feuillage rouge sombre presque noir, ce qui dominait c'était les sureaux éclairés de leur belle floraison rose.
Il y avait là plus de vingt Sambucus nigra 'Black Beauty' et Black Lace' dispersés parmi des feuillages vert ou jaune beurre. Un beau spectacle. J'ai pris quelques photos pour vous.
'Black Beauty'
'Black Lace'
Ce très jeune jardin est déjà magnifique.
20:25 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin, fleurs
Corymbes
Sambucus nigra sauvage, à Montereau au bord de l'Yonne :
Sambucus nigra 'Monstrosa', les fleurs ont 7 ou 8 pétales et autant d'étamines mais elles sont complètes et fertiles :
Sambucus nigra 'Guincho Purple' :
Sambucus nigra 'Black Beauty', tout est rose ou rouge soutenu, même les pétales et pédoncule et pédicelles :
00:59 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin, fleurs
24/05/2009
Viridis et les cétoines
La saison du sureau noir bat son plein, on le voit partout, au bord des routes, le long des ruisseaux et des rivières, dans les haies, dans les villes, dans les jardins. Cette année sa floraison concorde exactement avec celle du robinier bien plus grand et par endroits c'est tout blanc du sol jusqu'au ciel.
Le sureau noir attire une foule d'insectes bénéfiques pour le jardin. C'est au point que je vous conseille de cueillir ses fleurs tôt le matin, plus tard vous risquez d'avoir quelques protéines animales dans vos préparations.
Mais l'oscar du plus grand séducteur est attribué cette année à Sambucus nigra 'Viridis'. Tout jeune il est couvert de jolis corymbes larges et légers. Il est très sain et très productif et ses jolis fruits vert pâle sont très doux. Son seul défaut, pour les amateurs de confitures : les oiseaux aussi s'intéressent beaucoup à ses fruits.
Voici la séquence qui lui a permis d'obtenir son oscar : 6 cétoines agglomérées sur un corymbe et une septième sur le corymbe voisin. Ce qui est étonnant, c'est qu'elles semblent dormir, anesthésiées par le parfum puissant des fleurs. On dirait des ivrognes cuvant leur vin le nez dans leur verre.
L'une des six s'est réveillée un peu et a tenté de rejoindre celle de l'autre corymbe, avec une lenteur incroyable. Il est vrai qu'il ne doit pas être facile de chevaucher ces fleurs qui cèdent un peu sous son poids.
Pendant ce temps les autres se laissaient engloutir dans les profondeurs du corymbe.
Une cétoine c'est très beau et très bon pour le jardin. Ne faites pas l'erreur de détruire ses larves parce qu'elles ressemblent à celles du hanneton. Si vous ne savez pas les distinguer, revoyez ma note du 2 novembre 2008.
12:23 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, fleurs, animaux, jardin
19/05/2009
Sureaux noirs à Paris
Les sureaux noirs fleurissent aussi au Jardin des Plantes. Ils sont très beaux, il y en a beaucoup dans le jardin écologique.
Le tas de bois n'est pas prévu pour la cheminée mais pour servir d'abri aux insectes et hérissons.
Je vous avais montré Sambucus nigra 'Aureovariegata' sévèrement taillé en fin d'hier pour favoriser l'aspect esthétique du feuillage et je vous avais dit qu'il aurait du mal à fleurir car les fleurs apparaissent sur les branches de la saison précédente. C'est en effet le cas, il n'y a pas un seul corymbe.
09:28 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, jardin
17/05/2009
Encore des oreilles de Judas
Ce vieux tronc cassé de sureau noir n'est plus que du bois mort mais le sureau vit toujours, il a refait de belles pousses à partir du collet. Et le bois mort porte toujours la vie, celle de colonies d'oreilles de Judas qui se renouvellent sans cesse depuis ma première constatation le 19 décembre donc depuis 5 mois. Il a bien plu ces jours-ci et c'était l'occasion d'une nouvelle poussée.
21:16 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature
Sambucus nigra
Voici le début de floraison d'un des premiers sureaux noirs, le beau sureau de la rue des Buttes émergeant de sa forêt de bambous.
J'en ai vu d'autres en fleurs, des très jeunes plantés récemment le long de la N6 (ex), un très grand à Montereau, et même mon petit 'Héterophylla' totalement épanoui à Romilly mais j'ai oublié de le photographier.
11:34 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, fleurs
11/05/2009
Sureaux
La floraison des sureaux noirs est proche. Les fleurs sont encore en boutons mais certains arbustes sont prometteurs.
'Viridis', encore à peine un mètre de haut mais bien large, est couvert de corymbes, promesse d'une belle récolte de fruits verts plus doux que les noirs, mais seulement à condition de les protéger, les oiseaux en sont friands.
Sambucus nigra 'Black Beauty' est lui aussi bien fourni, bientôt ses belles fleurs roses seront mises en valeur par le feuillage sombre.
Parmi les sureaux à grappes, le plus prolifique est sans conteste Sambucus tigranii, le sureau d'Arménie. Aucun autre sureau rouge n'a transformé comme lui toutes ses fleurs en fruits. Je pense qu'il est totalement autofertile (mais il a pu être fécondé par racemosa).
Mais le grand succès du terrain de Romilly, c'est Sambucus nigra 'Heterophylla'. Ce petit sureau noir au feuillage très découpé, folioles souvent filiformes, était planté à Veneux et bien surveillé et arrosé. Ce pied mère a 10 ans, il se porte bien mais n'a jamais fleuri. L'an dernier deux boutures ont été plantées à Romilly. Elles y sont beaucoup moins surveillées et pourtant l'une d'elles, à peine encore 35 cm de haut a déjà un corymbe.
17:31 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : nature, jardin
10/05/2009
Un nouveau sureau
Lorsqu'on obtient d'un pépiniériste un sureau botanique rare, il faut garder l'œil critique car ce n'est pas toujours la plante souhaitée qui vous est livrée. Sauf que dans mon cas tous les sureaux sont désirés et conservés. Il faut cependant trouver leur véritable identité. Dans le pire des cas vous recevez une plante qui n'a rien d'un sureau comme ce soi-disant Sambucus adnata qui était un Rodgersia sambucifolia, acheté pourtant directement à un producteur chinois. Je ne compte plus les faux Sambucus callicarpa aux fleurs en corymbe, les faux Sambucus coreana sosies absolus de Sambucus nigra 'Laciniata', les sureaux noirs à fruits blancs qui étaient des mutations de type compressa identiques aux faux nigra 'Pyramidalis', etc., etc. L'erreur vient parfois même par l'intermédiaire d'un arboretum. Il faut dire que ces sureaux lointains sont très mal connus.
L'an dernier j'ai acheté aux anglais des rhizomes de Sambucus adnata. L'aspect des rhizomes était tout à fait ressemblant. Ils ont fait des tiges et des feuilles mais ont très peu grandi, pas plus de 30 cm de haut. J'ai cru que ce n'étaient même pas des sureaux parce que la disposition des feuilles était alterne et que ces feuilles avaient le plus souvent seulement 3 folioles. Je ne les ai pas jetés, je ne jette pas ce que j'ai payé sans savoir ce que c'est et si c'est une plante intéressante. Je les ai regroupés dans un grand bac, avec de la bonne terre bien enrichie. Ils ont perdu leur feuillage pour l'hiver.
Ils sont repartis au printemps, un peu plus vigoureusement que l'an dernier.
Et maintenant ils ressemblent à des sureaux, avec des feuilles opposées deux par deux et le plus souvent à 5 folioles de grande taille.
Il y a toujours une disposition alterne mais elle ne concerne que les rameaux de départ qui portent ensuite des feuilles opposées :
Cela semble bien être un sureau herbacé mais lequel ? Ce ne peut être adnata dont les feuilles dès le départ, même les premières, ont des folioles décurrentes. Je vous ai décrit mon adnata, j'ai même fait un album, il a absolument toutes les caractéristiques, surtout les feuilles qui ont jusqu'à 5 folioles décurrentes et les fruits orange fluo qui ne deviennent jamais noirs et flétrissent orange. Et ce nouveau n'y ressemble pas.
Ce n'est pas chinensis qui est juste à côté, aucune ressemblance des feuillages, et encore moins ebulus.
Il ne reste qu'une possibilité : Sambucus wightiana dont l'origine géographique est proche.
Mais wightiana a lui aussi des feuilles décurrentes. Contrairement à adnata cela ne concerne que la dernière paire de folioles mais c'est constant et ce n'est pas le cas ici. Mais la dernière paire n'a généralement pas de pétiolule
et on a même sur une ou deux feuilles l'impression de l'évolution vers des folioles décurrentes :
Chez wightiana cette dernière paire décurrente peut englober la dernière foliole. N'est-ce pas ici une fusion d'une foliole de l'avant-dernière paire et de la foliole terminale ?
Cela arrive sur d'autres sureaux mais c'est très occasionnel, ici il y en a plusieurs.
Il faut peut-être attendre qu'il évolue, il semble de développement très lent. Il faut aussi attendre les fruits, rouges puis noirs.
Si c'est bien Sambucus wightiana, je possèderai tous les sureaux herbacés, sauf l'australien.
19:45 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature
Hookeri encore menacé
Lorsque j'arrive à Romilly je commence toujours par aller voir l'état de mes sureaux les plus précieux car les plus rares et en particulier Sambucus hookeri qui reste encore mon unique exemplaire et qui a subi une succession de catastrophes, et j'ai encore vu l'horreur. Ce sureau n'a vraiment pas de chance.
Le 2 mai son feuillage était magnifique, très sain. Je l'ai photographié à cause de cet escargot volant qui m'a beaucoup amusée. J'en trouve en effet un presque chaque fois tout en haut du feuillage mais ils n'y font aucun dégât, pas une feuille découpée. Ils semblent y faire la sieste, ou se faire bronzer.
Le 8 mai, je n'en ai pas parlé avant, le choc était trop dur à encaisser, tout le feuillage était fané ! mais oui, complètement fané. Que s'était-il passé ? Certes nous avons eu un hiver et maintenant un printemps presque sans eau, une partie de la Seine et Marne est déjà en restriction d'eau par arrêté préfectoral, et à Romilly il ne pleut pas plus qu'à Veneux, ou moins ? Je n'ai pas de pluviomètre, je me contente de voir ce qu'il y a dans une gamelle, car ici le vol est le sport le plus pratiqué, un thermomètre n'a pas tenu une semaine. Mais le sol garde bien l'humidité, il est resté toujours humide, et la nappe phréatique est à un mètre ou à peine plus. De plus, il a droit à une rasade chaque fois que je passe à côté avec un arrosoir.
J'ai dégagé le tapis de feuilles mortes qui le protège des mauvaises herbes et du dessèchement du sol et l'explication est apparue : il était presque totalement déterré par un réseau de tunnels tout autour. Il ne restait en terre que la racine pivotante et, flottant dans le vide, une racine horizontale.
Va-t-il refaire, encore une fois, du feuillage ? Pour la troisième fois en quatre mois ? Je ne touche à rien, j'attends, et j'espère. Dans tous ses malheurs il a montré un désir de vivre incroyable. Encore une preuve : il a déjà deux jeunes pousses au pied. Cela au moins devrait le sauver. Bien sûr, il m'a donné une descendance mais ce sont probablement des hybrides.
J'ai noyé les galeries, j'ai remis de la bonne terre de surface et du bon compost. J'ai enlevé définitivement le tapis de feuilles mortes. Désormais désherbage manuel et arrosages. J'ai saupoudré de Ferramol. Il ne manquerait plus que les limaces sur les jeunes pousse !
La prochaine fois, j'y vais avec un seau de cendres, à étaler en couche épaisse, les rats taupiers n'aiment pas ça. Ils n'aiment pas non plus le tourteau de ricin, à déposer aussi en couche épaisse, mais cela tue, et pas que les rats taupiers, j'ai sur la conscience la mort de lapins à Trifouilly. Dès que les feuilles de mes jonquilles seront fanées, je prendrai des bulbes à Veneux, il en sera cerné, de même que Sambucus latipinna. Il me suffit d'un seul coup de fourche bêche dans le terrain de Veneux pour en ramener une vingtaine. Elles seront accompagnées cet automne par des narcisses.
Aucun espoir de floraison cette année.
10:48 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux
26/04/2009
Sutherland Gold
Un si jeune, si petit, Sambucus racemosa 'Sutherland Gold' déjà couvert de fleurs, c'est la promesse d'un superbe arbuste dès l'année prochaine. Les photos sont du 18 avril.
Il ressemble beaucoup à 'Plumosa Aurea' mais il supporte le plein soleil. Cependant, comme tous les racemosa, il a besoin d'eau : un sol qui garde bien l'eau ou des arrosages l'été.
16:22 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin, fleurs
22/04/2009
Floraisons
Les photos sont d'aujourd'hui.
Sambucus racemosa, planté depuis un an. On voit bien sur la dernière photo comme les pétales sont renversés contre l'ovaire infère. C'est caractéristique des sureaux de cette section.
Les grappes de fleurs blanches de Sambucus callicarpa, guère plus vieux, sont superbes :
Mais Sambucus tigranii qui a démarré ses bourgeons floraux plus tard les a tous rattrapés et même doublés, il a déjà des fruits, comme kamtchatica et 'Coup de Foudre'
22:45 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature
21/04/2009
Sureau rouge
Ce montagnard a réussi à s'acclimater dans le Bassin Parisien. Bernard, un autre passionné de plantes, l'a trouvé dans les Yvelines. Allez-voir son sureau rouge.
Et voici une photo prise par lui le 9 avril et qu'il n'a pas osé vous montrer : les fleurs sont encore en boutons.
11:12 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature
19/04/2009
Sambucus palmensis
Sambucus palmensis a merveilleusement supporté cet hiver difficile, même mieux que Sambucus hookeri. C'est étonnant car je ne crois pas qu'il voit souvent le gel sur ses Iles Canaries. Je le déclare définitivement apte à la vie en région Ile de France et à Romilly qui est en fait en limite du Bassin Parisien.
Il supporte bien le froid. Il supporte bien le sable de Veneux à condition de l'arroser un peu.
Le plus ancien et le plus grand est à Veneux. Il a pris la forme d'un arbre bien que le tronc ne soit pas unique. Il a été acheté au Clos du Coudray en novembre 2002. Il n'est plus photographiable, son feuillage haut perché culmine à au moins 4m. Pour photographier sa floraison je serai obligée d'utiliser le téléobjectif.
Toujours à Veneux il y a un plus jeune, bouture du précédent, presque 2 m.
Celui de Romilly sur Seine est un des rescapés de Trifouilly. Il a été acheté en avril 2005 au Jardin de Rochevieille. Il a malheureusement été planté sur le terrain maudit (toxique ?) de Trifouilly. Il a végété, n'a pas du tout grandi et en 2008 n'avait plus qu'un tronc et presque pas de feuilles. Transporté d'urgence à Romilly, il a aussitôt démarré, a grandi, s'est couvert de feuilles, a même fait plusieurs troncs. Un an après voilà ce que ça donne le 18 avril :
Il reste un Sambucus palmensis à Trifouilly, bouture de celui de Veneux. Lui aussi ne grandit pas du tout, il est à transporter rapidement à Romilly.
J'ai fait aussi d'autres boutures que j'ai distribuées à des amateurs, du Nord au Midi. Je sais que celui du Nord a un peu souffert.
Enfin il y a le petit dernier, acheté cet automne au Clos du Coudray. Pourquoi ? Parce que plus personne ne s'occupait de lui, il était souffreteux. Je l'ai acheté comme on recueille un chat abandonné. Ce sureau est en très grand danger d'extinction et je ne sais ce qu'il en est depuis les incendies qui ont ravagé certaines de ses îles.
Cette nuit il est tombé 15 mm de pluie. Le bonheur ! C'est meilleur qu'un arrosage, surtout sur un grand terrain où il faut bien se limiter.
09:53 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature
Sambucus chinensis
a trouvé la joie de vivre à Romilly.
Sambucus chinensis a enfin trouvé le terrain qui lui convient.
J'ai compté 15 drageons, il y en aura peut-être plus. Quatre sont à 40 cm d'un pied de l'an dernier et deux à plus de 70 cm. Il se comporte comme notre sureau yèble. C'est un vrai sureau herbacé bien drageonnant.
01:19 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0)
18/04/2009
Sambucus hookeri et sa descendance
Sambucus hookeri, son feuillage cet été :
Le même, son jeune feuillage aujourd'hui :
Et deux de ses enfants, obtenus par semis des graines de ses fruits :
Je les ai plantés près de lui aujourd'hui, pour pouvoir plus facilement les comparer. Les autres seront plantés plus loin. Ils ont un an depuis la germination. Ils ont mieux résisté que leur "mère" aux – 10°C de début janvier puisqu'ils ont conservé tout leur feuillage. Mais ils étaient sans doute mieux protégés, près de la maison qui leur évitait les vents froids du nord et de l'est. Il est sans doute normal qu'il résiste à - 10°C, même si cela lui fait perdre son feuillage puisqu'il vit au Nepal, et jusqu'au Bhutan, à une altitude de 1400 à 2400 m.
Mes bébés sureaux sont-ils des hookeri purs ou des hybrides de canadensis ? L'avenir le dira.
23:04 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature
La nouaison
Sambucus 'Coup de Foudre' est le premier sureau qui forme des fruits, suivi de très près par Sambucus kamtchatica. Chez ces deux sureaux toutes les fleurs ont été fécondées.
Les photos sont du 17 avril.
Sambucus 'Coup de Foudre'
Sambucus kamtchatica
00:08 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, jardin
15/04/2009
Les oreilles de Judas
Elles sont encore là le 15 avril. Des colonies se forment, disparaissent mais il en apparaît d'autres aussitôt, sans interruption depuis que je les ai découvertes le 19 décembre. Je garde ce vieux tronc mort pour elles et pour les bestioles qui ont besoin de bois mort, de plus en plus rare, pour survivre.
Mais avez-vous remarqué sur la première photo les belles feuilles bien vertes en bas à droite ? Le tronc est mort, très mort, mais pas le sureau, il repart du collet. Je vais l'aider avec de l'Or Brun, un sureau c'est gourmand même si ça accepte de vivre chichement. Il va faire partie d'une haie à laquelle je vais ajouter camélias et rhododendrons en plus des lauriers sauce qui se sont installés là sans demander mon avis. Mais cette fois il sera surveillé et taillé à temps pour éviter la casse.
Il n'est pas le seul à repartir vaillamment. Celui-ci a été cassé par une tempête cet hiver. Regardez comme il repousse, il sera plus beau qu'avant. Il était âgé, avec 2 troncs dont un très gros, et les nouvelles pousses se font à travers l'écorce épaisse et à partir du collet.
11:56 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature
14/04/2009
L'hybridation des sureaux
Une hybridation est-elle possible entre des sureaux d'espèces différentes, surtout s'ils ne sont pas de la même section ? Si elle est possible, il y a cependant un obstacle difficilement surmontable dans la nature : la date de floraison. Les sureaux de la section 3 (ligneux à grappes) fleurissent en avril, parfois plus tôt certaines années, ceux de la section 2 (ligneux à corymbes) en mai et ceux de la section 1 (herbacés) encore plus tard, souvent pas avant juillet.
Pourtant quelques hybrides naturels de racemosa et nigra ont été vus dans la nature, plutôt au nord de l'Europe (rapprochement sans doute des dates de floraisons, celles des sureaux à grappes étant retardées par un hiver long) mais ils sont très rares, moins d'une dizaine ont été recensés, et isolés, ils ne donnent pas de colonies, ils sont sans doute sans descendance.
Des scientifiques ont voulu y voir de plus près et ont réalisé des hybridations artificielles à l'aide de fleurs tardives d'une espèce et précoces de l'autre.
Winge en 1944 pollinisa des fleurs pécoces de nigra avec du pollen de racemosa. Il obtint des hybrides qui étaient stériles.
En Tchécoslovaquie Koncalova et col. reprirent de telles expériences entre 1976 et 1981 avec nigra, racemosa et ebulus. Dans tous les cas des hybrides ont été obtenus quand l'arbuste "mère" était nigra. Si le pied porteur des graines était racemosa ou ebulus, les graines n'étaient pas viables. Tous les hybrides obtenus étaient stériles.
Qu'est-ce qui me prend de vous raconter cela ? Tout simplement que les sureaux à grappes ont une floraison tardive cette année, sans doute à cause d'un hiver inhabituellement froid, et qu'il n'est pas impossible que mes sureaux ligneux des deux sections aient quelques fleurs à maturité en même temps.
Sambucus racemosa le 13 avril :
Les Sambucus nigra les plus précoces ont les boutons de fleurs à peine moins ouverts le même jour :
'Viridis'
et 'Samdal' (sureau à but productif)
Trouverai-je un jour sur mon terrain un sureau à grappes un peu aplaties et fruits noirs ? Ou un sureau noir à fruits rouges ? Rien n'empêche de rêver.
16:18 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : nature
13/04/2009
Floraisons
Trois sureaux de la section 3 ont ouvert leurs fleurs aujourd'hui.
Sambucus kamtchatica
Sambucus 'Coup de Foudre'
Sambucus tigranii
22:25 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature
11/04/2009
Sambucus racemosa
Sambucus racemosa ne semble pas facile à cultiver à basse altitude. Un terrain assez argileux gardant bien l'humidité semble indispensable, en évitant le plein soleil l'après-midi. J'en ai perdu plusieurs. Celui-ci, à Romilly semble bien parti.
La floraison est beaucoup moins avancée que celle de Sambucus kamtchatica. Son feuillage est d'un vert soutenu.
J'ai trouvé des écailles de bourgeons mais très peu et plus courtes et, au stade où en est kamtchatica il n'y en aura sans doute plus du tout. Les stipules sont plus simples et toutes identiques.
Sambucus racemosa 'Plumosa Viridis' :
Sambucus racemosa 'Sutherland Gold' dont la floraison est un peu plus avancée :
20:44 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature
10/04/2009
L'autre kamtchatica
J'ai un autre kamtchatica, beaucoup plus jeune. Le Sambucus kamtchatica de Romilly sur Seine à été planté il y a à peine un an et il a souffert de la chaleur cet été, je n'étais pas toujours là pour l'arrosage nécessaire à sa bonne installation. Maintenant il a bien démarré, il est très sain, mais il ne fleurira sans doute pas cette année. A part sa taille, il est absolument identique à l'autre, je vous en montre les détails sans davantage de commentaires. Il a des poils même sur les stipules.
Vous remarquerez également la couleur de son feuillage, la même que pour celui de Veneux. C'est le vert le plus clair parmi tous les sureaux botaniques.
Le voici donc dans son écrin de consoude. Cette consoude a été plantée en même temps que lui mais à distance de son pied. Elle forme maintenant un tapis qui s'étend et surtout d'une densité impénétrable. Pas une ortie n'ose y pousser.
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09/04/2009
Et 'Coup de Foudre' ?
Antoine Breuvart m'a dit que 'Coup de Foudre' est un kamtchatica. J'ai maintenant les caractéristiques de Sambucus kamtchatica, celles qui le différencient nettement de Sambucus racemosa, nous allons pouvoir les comparer.
La floraison de 'Coup de Foudre' et de Sambucus kamtchatica en est au même stade sur le même terrain, en avance sur celle de Sambucus racemosa. 'Coup de Foudre' ressemble beaucoup à kamtchatica avec seulement un feuillage jaune alors que celui de kamtchatica est d'un vert plutôt clair pour un sureau rouge. Ils ont la même tendance à être plutôt érigés avec un feuillage haut perché.
'Coup de Foudre' présente le même très fin liseré rouge au bord du limbe, au niveau des dents :
Les stipules semblent les mêmes, plus grandes que chez les autres sureaux rouges qui en ont (et non fines et plates comme tigranii) :
Il présente le même anneau rouge au dessus du nœud :
Enfin les écailles du bourgeon persistent longtemps, elles sont grandes :
Il a donc la majorité des caractéristiques du kamtchatica. Il y a pourtant une différence : il n'a presque pas de poils.
Je pense que c'est bien un kamtchatica mais probablement hybride. Il est difficile d'empêcher la pollinisation par un autre sureau.
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08/04/2009
Kamtchatica de plus près
Mon Sambucus kamtchatica de Veneux :
Sa floraison est déjà assez avancée :
Des photos de la zone très particulière des nœuds :
Les écailles des bourgeons, de grande taille, souvent encore bien vertes :
Cette boule rose foncé, je ne sais pas ce que c'est, j'attends de voir la suite :
21:00 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature
Sambucus kamtchatica
Je n'ai trouvé aucun renseignement précis, pouvant permettre de les distinguer des autres, pour certains sureaux, comme hookeri, j'ai très peu de renseignement sur d'autres, cela permet tout juste de les classer dans l'une des sections, c'est le cas de kamtchatica. Je vous raconte et vous montre leurs particularités au fur et à mesure que je les découvre.
Pour Sambucus kamtchatica, j'ai vu un beau spécimen à Harcourt. En reprenant plus tard les photos, en les recadrant et les agrandissant, j'ai constaté des détails remarquables. Mais ce sureau je ne l'avais plus sous les yeux pour confirmer et préciser. Mais cette année le kamtchatica de Veneux a surmonté ses réserves quant au terrain sableux et il a superbement démarré.
Voyons d'abord ce que j'ai trouvé sur les agrandissements des photos du sureau d'Harcourt.
Il montre 5 particularités
1/ des poils nombreux sur les jeunes tiges et les feuilles
2/ un anneau pourpre sur les jeunes tiges au-dessus d'un nœud
3/ des stipules qui ont des aspects particuliers
4/ le bord des très jeunes feuilles peut être rouge
5/ les écailles du bourgeon persistent longtemps et sont très grandes (ici nous sommes le 19 avril après un hiver plus doux que cette année, il en est déjà au stade des fruits verts)
D'autres sureaux peuvent présenter certaines de ces caractéristiques mais pas toutes en même temps et pas aussi marquées. Sambucus tigranii surtout peut présenter les anneaux pourpres et des écailles du bourgeon, mais les écailles sont plus petites (vous verrez qu'elles sont encore plus grandes chez 'Coup de Foudre') et il n'a pas de poils, les stipules sont très petites.
Voici ces agrandissements :
liseré rouge au bord des feuilles
anneau pourpre au dessus d'un nœud
stipules et poils
écailles du bourgeon
Avec la prochaine note nous verrons tout cela de plus près sur le sureau de Veneux.
18:40 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature
06/04/2009
Faut-il tailler les sureaux ?
Voici Sambucus nigra 'Aureomarginata' au Jardin des Plantes. Il a été sévèrement taillé.
Il y a une grande différence d'aspect entre un sureau sévèrement taillé et un sureau laissé libre. Je reprends des images faites l'an dernier à Harcourt car il y avait ce même sureau sous les deux formes. Ces deux sureaux ont probablement à peu près le même âge (épaisseur du tronc).
Sureau inclus dans une haie taillée :
Sureau libre :
Les sureaux supportent très bien la taille puisqu'ils peuvent repartir sur le vieux bois et aussi au niveau du collet. Faut-il le faire ?
Plusieurs cas se présentent :
1er cas : il est inclus dans une haie taillée
2è cas : on privilégie le feuillage et, pour qu'il soit plus remarquable, on privilégie le jeune feuillage et on taille sévèrement.
Mais attention, en cas de taille sévère vous risquez de perdre la floraison et la fructification. Ce n'est peut-être pas très grave pour les feuillages jaunes au marbrés de jaune ou blanc, la floraison s'y remarque moins dans ce feuillage clair. Mais les confitures de fruits, c'est bon. Je déconseille cette taille sévère pour les feuillages rouges qui n'y gagnent rien et leurs fleurs roses sont superbes.
3è cas on a peu de place à lui offrir. Dans ce cas je conseille de tailler partiellement chaque année. On aura ainsi des fleurs et des fruits.
Dans tous les autres cas, pour sa bonne santé, il faut tailler mais occasionnellement pour éviter la casse. En effet, les tiges des sureaux sont d'abord verticales puis en grandissant deviennent horizontales. Ces tiges, lorsqu'elles sont très longues, deviennent très lourdes et le bois de sureau est cassant. Cela va casser de façon certaine, souvent jusqu'au tronc et ça peut emmener un peu du tronc mettant la vie du sureau en danger. Je vous l'ai déjà montré sur mon très vieux sureau. Il faut donc raccourcir ces branches trop horizontales.
20:26 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : jardin